.Une profonde inspiration, vibration alors que l'air emplie tes paumons dans l'air salé. Des jours de voyage qui vous portez vers de nouveaux horizons, découverte qui réveille ton âme d'enfant alors que la ville se dessine, si prêt que tu pourrais la toucher alors que le ferry arrive enfin à quais. Un sourire malicieux qui vient trôner sur tes lèvres d'un rose éclatant, un échange de regard complice avec cette petite âme penchant la tête en arrière pour t'adresser la profondeur de ses interrogations. Une réponse pleine de satisfaction, euphorie puissante qui fait vibrer ton âme vagabonde.

" On nous retrouvera jamais ici, jamais. "

Certitude qui serait peut-être le début d'un énorme mensonge alors qu'enfin le navire arrive à quais. Sur le ponton ton âme s'agite, ton corps se tend, un bond, saut alors que tu fais volte face, les doigts basanés saisissant le sac de cuir noire dans une impulsion, déjà tes jambes accélèrent, foulées qui deviennent course alors que ta crinière aux mèches d'un vert fluo virevoltent dans ta suite, épaules nus jouant de leur énergie pour bousculer les passant en avançant tel une bombe qui martèle frénétiquement sans réellement d'égard.

" Pardonnn Convois spécialll, laissez passer, MERCI. "

Folle dévergondée que la nature relâche d'une prison de bois et de métal alors que le froid mort ta peau bien trop dénudée pour le climat, mini jupe de cuir et bas résilles, bottes à talon qui heurtent le sol au rythme de ta cadence endiablée, tornade matte qui s'extirpe dans le tumulte alors que tu rejoins les quais tout en manquant de chuter face au passage d'une vie trépidante, décolleté outrageant alors que les lacets retiennent sous quelques regard ahuri. Un grand sourire et un baisé envoyé d'un geste de main désinvolte en vers le quinquagénaire qui te matte éhontément devant le regard outré de sa vieille peau pincée.

" Bonne journée ! "

Ton enjoué alors que tu détales déjà, nouveauté vibrante que tu veux explorer dans ce port où la vie abonde. Relâchant ton étreinte sur la petite boule de poil brune qui se met à courir avec toi. Un éclat de rire alors que tu penses au visage pervers de ce bon vieux Chuck derrière les barreaux d'une cellule lugubre. Un geste de la main nonchalent comme un au revoir jeté en arrière vers le ferry que tu viens de quitter. Une phrase pour l'accompagner sous quelques regards médusés.

" Hasta Luego Connard ! "

.Un cri strident qui retentit à l'horizon, tes yeux se lèvent vers le ciel pour apercevoir une scène de puissance primale, goelise plongeant dans l'eau pour en ressortir en dévorant un pauvre froussardine. Peu ragoutant et pourtant un quelque chose de beau et de puissant dans cette normalité prédatrice alors que l'oiseau se pose devant vous, freinant ton avancée alors qu'il te regarde de ses yeux de merlan fri, un regard qui te rappelle un film alors que tu lâches dans un léger rire.

" A moi ?. "

Hilarante, en tout cas tout de suite maintenant tu te trouve vraiment alors qu'Antigone se cache derrière tes jambes comme pour fuir le regard insistant de la mouette, une mouette que tu détailles alors qu'apparaissent les couleurs particulières de ses ailes, vert en harmonie avec ses mèches qui parcourent ta crinière brune, comme un signe du destin alors que tu t’accroupis un sourire s'esquissant sur tes lèvres.

" Eh bien mon petit pote on peut dire que t'as des couleurs originales toi. "

Un air pensive, un quelque chose qui se glisse dans ta tête alors qu'il reste là à te regarder, un air sérieux qui vient chasser cette amusement enfantin précédent, business is business.

" Dis moi Gogo verde,, est-ce que t'as déjà songé à rejoindre un dresseur ? Froussardine à volonté, voir même sashimi de poissirènes si tu tombes sur un dresseur friqué, un festival de poissons en tout genre qui peut s'ouvrir à toi comme ça, d'un claquement de doigt ou plutôt d'un clips de pokeball"

Et d'un geste doux tu sors la petite balle rouge et blanche pour lui montrer en la tendant vers lui alors que le petit évoli finit par sortir de sa cachette, te fixant de ces grand yeux alors que tu restes concentrée sur tes négociations comme une véritable femme d'affaire de la SARL en pays étranger.

" Ce n'est qu'une invitation bien sur, mais je vais pas te mentir gogo verde, je pense que t'as moyen de me rapporter pas mal de fric, poisson pour toi, fric pour moi, c'est que j'appelle du gagnant gagnant tu ne crois pas ? "

Un grand sourire qui s'affiche sur tes lèvres, encourageant et satisfait, y'a pas à dire tu trouvais ce deal tout bonnement parfait.

.Et alors que ta proposition - la meilleur proposition de tout il est temps - la réaction du Goelise ne se fait pas prier alors qu'il rote littéralement en ton encontre. A votre encontre alors que la petite évoli lui jette sur le chat un regard mauvais. Toujours accroupie devant l'oiseau des mer qui n'avait rien à envier à un piafabec ni connassitude tu le fixes un moment en gardant le silence, te redressant sur tes jambes comme pour réfléchir alors qu'en réalité tu sais déjà quoi faire, ta mains agrippant discrétement une pokeball.

" Je vois gogo verde. Je vois. "

Ton ton laisse entendre une réflexion, comme si tu t'apprêtais à faire une nouvelle proposition, et pourtant il n'en est rien alors que tu finis par déclarer.

" Je ne négocie pas avec les terroristes des mers et ce peut importe la couleur de leurs ailes Gogo Verde, mon offre était à prendre ou à laisser. "

Et sur ces mots, sans autre forme de procès tu lances la pokeball fortement alors que tu vises clairement la tête de cette mouette roteuse qui passe certainement de nombreuses journées à manger les pique nique des autres entre deux froussardines. Terroriste.

La balle heurte la racaille des mers de plein fouet et tu serres les dents, yeux écarquillés dans un instant suspendu alors qu'elle bouge d'abord faiblement, puis plus rien, elle reste là, inerte. Incrédule tu l'es, interdite ici, après tout la capture de pokemon sauvage était un peu une première chez toi, mais finalement c'était pas si compliqué que ça alors qu'un très large sourire s'esquisse sur ton visage en ramassant la pokeball. Un sourire satisfait et malicieux alors que tu saisis ton sac de voyage en cuir pour le remettre à ton épaule tout en jetant un regard complice à Evoli.

" Je suis sur que Gogo verde va nous rapporter de quoi se payer une suite royale, trop facile "

Que tu dis, mais tu sais bien que cela sera bien plus compliqué que ça, mais pour l'heure tu tentes de rassurer Antigone du mieux que tu peux, car au final tu l'avais embarqué dans une galère complètement nouvelle et inconnue.

" Allons-y ma belle. "

Un sourire qui se veut rassurant et vous reprenez votre exploration du port, un nouveau compagnon avec vous, temporaire, mais il serait surement utile si l'on vous chercher encore des noises, après tout gogo verde est une racaille des mers et personne ne sous-estime les racailles, sur terre ou dans les mers.

L'attaque surprise ayant fonctionné, ton sourire ne te quitte plus alors que vous continuez votre route dans la foule d'un port animé. Dépaysant et vivifiant alors que tu inspires à plein poumon, découverte qui ne désemplit pas, pour Antigone aussi, tu le sens et tu le sais que c'est une sentiment nouveau, une joie qui se dégage d'elle dans son comportement. Ton regard se perd et c'est finalement un petit pokemon chelou qui émerge, la compréhension d'un sauvetage pas prévu alors que le goélise a disparu laissant apparaître cette petite mocheté qui semble te remercier. Un signe de tête en guise de salutation entendue.  

" De rien petit pote "

Un grand sourire et tu le laisses là, reprendre sa vie et ses occupations alors qu'Antigone semble même un peu effrayée par cette étrange créature, mais ça ira, trop longtemps prisonnière d'une prison de verre elle découvre le monde et tout ce qui la constitue, votre lien se renforçant alors qu'abandonnant le sovkipou vous poursuivez votre exploration du port.