Un étrange sentiment qui plane sur toi depuis une bonne heure déjà, chaleur qui écrase ta peau de plus en plus alors que tu entames ton ascension vers la cheminée du monde. Un malaise qui te saisis même, aurais-tu été trop ambitieux ? A tes côtés Madona avance lentement, comme si elle était insensible au sol surement brulant sous ses pattes. Plus résistante ? Très probablement. Heureusement alors que du haut de sa trantaine de kilos pour un mètre la porter était devenue bien compliqué, surtout ici et maintenant avec ton énorme sac sur le dos. Cette fois tu étais parti préparé, une croisade vers tes origines, vers ton enfance et tes traditions. Une quête pour trouver le fragment d'une légende jamais oublié. Goupix. Goupix capable de devenir el Nuevalcolas. Feunard. Le porteur de malédiction, le faiseur de fortune, esprit du feu capable de maudire et bénir. La légende de Calinda gravée dans ta mémoire à jamais alors que tu avais croisé la route de Skorri. Une légende que tu lui avais conté, une légende qui avait fait écho alors qu'il parla de la cheminée du monde, endroit ou sommeillerai les légendes, un volcan.

Mais les conditions sont rudes, même si tu t'étais préparé mentalement et physiquement après tout les événements récents, tu n'aurai jamais imaginé cette réalité, celle d'une chaleur sourde et brutale alors que tu finis par t'arrêter sur un rocher. Heureusement pour toi ton équipe était désormais constituée d'autres membres, notamment deux issues des eaux et de la vie, une survie dans ce carnage alors que tu les libères. Shagy apparaissant dans tes bras alors que Esme se matérialise à vos côtés. Un sourire que tu leur lances, précieuse en demande alors que ta voix retentit.

"Esme est-ce que tu peux rafraîchir Madona. Shagy cette fois je suis volontaire pour un bon petit pistolet à O dans la tête."

Un rire qui éclate alors que Madona grogne sous le contact de l'eau froide sortant de l'étoile ocre. Le contact de l'eau glacée te revigorant alors que c'est ton tour dans un trépignement jouissif de Shagy. Une bénédiction qu'ils incarnaient en cet endroit hostile.

" Merci mes beautés. "

Tu regardes songeur la pokeball de BB hélionceau, un quelque chose qui ne passait pas alors qu'en sa présence Madona réagissait de manière exécrable, un truc qui ne passe pas, exacerbant jalousie et agressivité, comme si on évolution l'avait aussi rapprochée du sauvage, d'un prédateur territorial et impitoyable, facettes qu'elle avait déjà révélé face au dragon, à l'humain blond et au tauros. Un soupire alors que tu la ranges, une idée germant dans ton esprit. T'en séparé, mais auprès de qui ?Peut-être que Skorri.... Non impossible, BB avait besoin d'amour, pas d'un jeune homme complétement instable et dévoré par la fierté.
Hors de question.

L'eau coule sur ton si beau visage, revigorant alors que tu apprécies clairement ce moment, bien loin de ce pistolet à O effet oeil rouge de votre première rencontre. Un grognement alors que Madona repère la présence, commençant déjà à sécher. Tu te lèves doucement, laissant Shagy retrouver sa pokeball alors que tu observes le pokemon, un pokemon comme un tour du destin alors que tu pensais à Skorri. Un signe pour l'hélionceau ? Trop tôt pour le dire, ta voix retentissant pour calmer le tempérament fougueux de la chatte, ta main venant se poser sur sa tête pour la caresser.

"Calme ma belle."

Lentement tu t’accroupis aux côtés de la féline pour être au niveau du feurisson, profonde concentration alors qu'un combat ne servirait à rien.

" Nous sommes là en ami, nous cherchons simplement une légende. "

Un sourire franc qui se dessine sur tes lèvres alors que tu rappelles Esme comme un signe de paix en te redressant, levant les mains.

" Je te jure que nous ne te voulons aucun mal, à toi ou aux autres résidents des lieux. "

Tu espères que ton discours suffira, mine de rien le coup du tauros t'avais sacrément secoué et tu n'étais plus aussi serein que jadis lors de tes rencontres avec des pokemons sauvages. Un souffle suspendu alors que tu continues à caresser Madona pour calmer ses nouvelles ardeurs combattantes, guerrière avait dit Skorri hein ? Il semblerait qu'il l'avait plus que bien cerné, une lionne en puissance.

Le visiteur s'approche à nouveau, reniflant de ses petits naseaux de loin, il semble que l'offensive potentielle est été désamorcée, en tout cas pour le moment alors que ta main continue à caresser le pelage humide de Madona. La solution semblait donc tout indiquée. Ta voix s'élevant alors que tu continues de sourire au mini Bomberkill.

"On doucement s'en aller."

Et c'est toujours en souriant, rassurant que tu récupère doucement ton sac, aucun mouvement brusque, tu fais ton maximum et tu commences doucement à marcher, entraînant Madona avec toi. Une Madona qui ne réagit pas tout de suite alors qu'elle reste figée à toiser le pokemon. Une nécessité d'intervenir alors que ta voix retentit à nouveau.

" On y va ma belle, il n'est pas une menace, on a dû troubler sa tranquillité. "

Elle le regarde encore quelques instants, puis se détourne finalement, tel une diva alors qu'elle ne lui accorde plus un regard pour t'emboîter le pas, ouf, t'as eu chaud, en quelque sorte, une chose qui t'inquiètes malgré tout en secret, pourquoi tant d'agressivité ? Les évolutions pouvaient-elles participer à changer le caractère d'un pokemon ? Où avait-elle toujours eu ça en elle ? Tu la reconnais, tu sais que c'est elle et son affection en vers toi est intacte alors qu'elle est même plus câline et proche de toi qu'avant, mais pourtant elle semble devenue combattive et territoriale. Des questions qui s'entrechoquent en toi, peut-être étais-ce son égo ? Une manière de prendre sa revanche sur cette nuit d'il y'a des années. La défaite contre le dragon et son impuissance contre le tauros auraient-ils réveillé ça en elle ? Les questions t'assaillent alors que tu ne te retournes pas pour montrer au pokemon que vous poursuivez votre route vers le sommet.

Tu pensais la situation désamorcée sans trop de difficultés, une grosse erreur alors que soudainement Madona bondit sur le côté, le feurisson s'imposant à ta vision... Il venait d'attaquer ? Vraiment ? Le choc peut se lire dans ton regard alors que la féline ne le quitte pas du regard, commence à tourner, prédatrice prête à en découdre. Ta voix retentit.

"Mais pourquoi ? On s'en allait... Calmez..."

La suite de ta phrase est coupée alors que le bijou sur le front de la féline s'illumine, un rayon projeté violemment en direction du feurisson. Beaucoup trop violemment alors qu'il le rate de plusieurs mètres, ravageant le sol par sa puissance qui n'avait rien à envier à un pokemon roche alors qu'un cratère de gravat trône au niveau du point d'impact du rayon. En a-t-elle fait exprès pour le dissuader de continuer ? Le doute s'installe alors que t'interpose entre les deux pokemons,

" Maintenant ça suffit. On a aucun intérêt à se battre, preuve en est elle t'as délibérément raté, mais si tu persistes à nous attaquer nous n'aurons pas le choix. "

A vrai dire tu n'en sais rien, mais le mensonge est une seconde nature chez toi, une seconde nature que tu savais utilisé quand la situation l'exigeait, pour de bonnes raisons autant des mauvaises alors que tu fixes le feurisson. Tu ne peux pas montrer de signe de faiblesse ou de discorde, tu te dois également de montrer à la farouche féline que tu seras toujours avec elle en vers et contre tout, espérant sincèrement que cette démonstration de force et d'éloquence suffira.

Tes belles paroles ne suffisent pas alors qu'il reste là, un regard menaçant qu'il vous jette alors que Madona reprend place devant toi. Un soupire, tu n'as clairement pas envie de ce combat, tu pourrais tenter de la rappeler de force, mais tu n'es pas convaincu de ce qui pourrait se passer après, alors tu décides de reprendre les choses en main pour t'assurer le minimum de dégâts. Seule solution qui s'ouvre à toi.

"Très bien.... Dans ce cas.... Bluff."

Un nuage de cendre alors que la féline bondit en direction du feurisson, l'une de ses pattes avant s'élevant pour tenter de se fracasser sur son crâne et l'apeurer. Une tentative dont tu souhaites maximiser le succès alors que ta voix s'élève à nouveau.  

" Rugissement. "

Elle feule au moment où la première attaque s'abat, un rugissement félin digne d'une lionne pour renforcer l'intimidation, ta voix s'élève à nouveau, une nouvelle tentative. Une voix presque suppliante alors que tes iris de topazes fixent le pokemon sauvage avec une sincérité troublante.

" Je t'en prie, laisse nous partir et restons-en là. "

Le Bluff ne percute pas, un nouvel échec dans ta tentative pour éviter au maximum un combat qui ferait des dégâts, mais le rugissement lui semble faire bien plus d'effet que prévu, un moment de peur que tu peux lire sur son visage, une peur qui te soulève légèrement le coeur alors qu'il recule et tombe au moment où une femme entre en scène. Tu la dévisages de loin le temps d'un vif coup d'oeil, vraisemblablement bien habillée, elle semble pas fauchée au premier coup d'oeil, une information capitale que tu notes, jusqu'à son insinuation alors qu'elle se met à faire amie amie avec le bb bomberkill. Tu soupires finalement alors que Madona toise le pokemon sauvage d'un air hautain avant de se détourner, comme si il n'était pas digne d'intérêt.

" A vrai dire ce petit à voulu se la jouer terreur des bacs à sables alors qu'on souhaitait simplement partir. "

Ta main vient trouver le crâne de la féline alors que tu restes à bonne distance, histoire de ne pas empirer la situation, ton billes de topaze s'attardant sur le Croco bleu, ses claquements de gueule ne t'ont pas échappé tout à l'heure alors qu'ils faisaient leur entrer, c'était carrément flippant. L’hôpital qui se fout de la charité alors que Madona a la fâcheuse tendance de grogner et provoquer un peu tout les pokemons et humains qui croisent sa route, mais ça tu vois pas où est le problème n'est-ce pas ? Tu risque une question, une question pour mieux jauger de la situation, t'étais pas débile et tu ne portais pas spécialement les dresseurs dans ton coeur, un moyen de faire le point, quitte à l'affronter si ses intentions en vers le pokemon feu étaient impures. Pour qui tu te prends ? Bah pour toi, le seul et l'unique, le plus beau et séduisant, Kalak l'ennemi des abrutis et de la maltraitance pokemon. Une voix mielleuse alors que tu passes nonchalamment ta main dans ta tignasse brune.

" Qu'est-ce que vous faite de beau par ici ? Vous chassez du pokemon ? "

Des mots savamment choisis alors que tu l'observes, Madona toisant le kaiminus de ses yeux rouges, un sourire sur tes lèvres alors que tu simules l'amical. Un seul crédo qui faisait toujours ses preuves, prêcher le faux pour savoir le vrai, tel était la clef de tout les succès.

Tes billes de topaze restent figées sur cette femme alors que ton ouïe elle se concentre sur ses paroles. Est-ce que cette pétasse sortie de nul part est vraiment en train de te donner une leçon de morale ? Vraiment ? Ton visage se fige dans ton sourire faux-jeton, un art que tu manies depuis longtemps alors qu'au fond elle te donne simplement envie de lui cracher au visage. Puta de burguesa. Un sourire qui se veut franc alors que tu te détend nonchalamment, illusion d'une tension qui presse sa sortie. Une simple phrase d'un ton faussement navré. Mensonge éhonté.

" J'aime beaucoup les enfants, mais il est vrai qu'ils n'ont pas tendance à me rendre cette amour, je suppose qu'on peut appelé ça une faiblesse de ma part. "

Tes yeux restent rivés sur la burguesa se donnant des grands airs, t'avais déjà croisé certaines "collègues" avec ce genre d'air et d'expression, des pouffiasses en mal de reconnaissance, néanmoins elle ne semble pas une menace pour le feurisson, elle ne pouvait pas non plus avoir tout les défauts du monde esa zorra. Néanmoins c'est un quelque chose de glaçant qui se dégage d'elle l'espace d'un court instant. Elle chasse mais pas les pokemons ? Elle veut dire quoi cette conne ? Elle essaie de te faire peur ? Il semblerait que malgré ta façade charmante ta plus fidèle alliée s'agace aussi de sa présence alors qu'elle se retourne face à la brune en grognant. Ton sourire disparaît finalement, laissant une expression neutre et froide jurant avec cette fausse chaleur que tu dégageais jusqu'à présent.

" Apparemment elle n'est pas la seule à avoir eu un problème d'éducation, mais je ne m’offensai pas, le complexe d'infériorité est si courant de nos jours malheureusement. "

Un sourire carnassier qui se dessine sur tes lèvres, provocation à peine dissimulée alors que ta main vient caresser la tête de Madona faisant taire ses grondements irrités.

" Malheureusement les excuses ne pourront être faites, si elles ne sont pas sincères elles perdent toute valeur et ma belle n'est pas du genre à s'excuser. "

Tu t’accroupis au niveau de la chatte souplement, alors que la caressant toujours tu souris au feurisson comme si la burguesa n'existait pas pour lui sourire sincèrement.

" Néanmoins accepte mes excuses, ne ne voulions pas te causer de tord, mais tu le sais déjà n'est-ce pas ? "

Un clin d’œil alors que tu te redresses, un sourire mutin aux lèvres, une ultime provocation, plus fort que toi alors que tu devrais simplement te détourner et poursuivre ton chemin.

" J'espère que l'éducation que vous prodiguez est meilleure que celle que vous semblez avoir reçu "

Tu ne sais pas pourquoi mais cette femme ne t’évoque qu'une seule chose, un mot sur le bout des lèvres que tu te retiens de lâcher. Puta. Non pas pour son sens, mais parce que c'est comme ça, de ces personnes qui suscitent la violence d'une pulsion soudaine, d'un mot malencontreux qui nous échappe par habitude. Puta. En cet instant cette femme aux grands airs ne t'inspires rien plus que ça, la violence d'un mot que tu retiens en l'observant, son comportement avec le feurisson aussi bien que son allure et ses manières. Elle pue le fric à plein nez la pétasse, une odeur qui se conforte alors que sa phrase est prononcé. Faire surveiller la zone ? Carrément ? Mais c'est la garce de l'empereur ou bien ? Tu soupires finalement, au moins elle ne semblait pas une menace pour ce pokemon, un bon point pour elle alors que tu te calmes devant sa proposition.

" Je compte sur vous pour bien vous en occuper et tenir parole, j'ai souvent remarqué que plus les moyens d'une personne sont conséquents moins ses promesses ont de valeur, c'est drôle vous ne trouvez pas ? "

Un ultime sourire de provocation alors que tu l'as salut d'une inclinaison outrancière à petit coup de " Señora. " avant de te détourner pour reprendre ton ascension vers les hauteurs du volcan, un point positif une chaleur plus présente que partout ailleurs dans ce pays de ses grands morts. Ta voix s'élevant à nouveau en direction de ta compagne.

" Continuons ma belle, Nuevacolas nous attend. "

Tu t'apprêtes à lui fausser compagnie sans demander ton reste quand c'est une vision pataude et complétement impromptue qui te bloque dans ton avancée, un regard vide et bête, une masse imposante et un clairement pas une gravure de mode, tu ne connais pas ce pokemon et tu le regardes un temps avant que la voix de la femme ne se rappelle à toi. Ignorant ces derniers mots sur les capacités de dressage, tu prends sur toi, c'est comme si l'univers ne voulait pas que tu fausses compagnie à cette pétasse sortie de bourgeville. Néanmoins tu te retournes après ta surprise passer face à au pokemon chelou à l'air bête, une politesse que tu maintiens malgré tout, l'air pourtant un peu agacé.

" Rafaël. "

Tu te retournes finalement, te sentant obligé de répondre à sa question, tu avais tendance à oublier que Nuevacolas n'était pas un nom répandue, tu avais été élevé avec cette histoire, Calinda et sa vengeance. Le feunard et la sorcière. Ta voix s'élève simplement, ton regard s'allumant malgré toi de tout ton intérêt et de ta passion.

" Feunard. C'est le nom qu'on lui donne d'où je viens. Tout le monde connaît l'histoire de Nuevacolas, du feunard et de la sorcière, Calinda. Une histoire qu'on nous raconte dès l'enfance, alors quand j'ai appris que des goupix vivaient ici il fallait que je vienne voir par moi-même. "

Tu n'entres pas plus dans le détail, te retournant vers l'étrange chameau, tu l'avais presque oublié lui, alors tu le salut de la tête l'ignorant tout simplement pour continuer ta route lançant à la femme.

" Peut-être à bientôt, je vous souhaite sincèrement de pas croiser la route del Nuevacolas, pour votre bien señora. "

La suite te laisse marqué par la stupeur, une surprise palpable sur le visage alors que l'éclair roux émerge comme pour faire suite à tes paroles, ses trois petites queues flottant derrière lui, une merveille de beauté et de splendeur, l'émotion qui te traverse est intense alors qu'il se fige face à toi dans la suite de la capture du feurisson. Madona elle ne moufte pas pour une fois, elle aussi comme marqué par l'incrédulité, aucune agressivité de sa part malgré sa prestance de diva sauvage clairement palpable. Les paroles de la femme retentissent et même si tu aurais aimé les nier il semblerait qu'elle est raison, ta bouche laissant échapper les mots dans un souffle.

" En effet...  "

La machoire du kaicroquo claque devant le petit être, ton coeur rate un battement, mais il ne semble pas l'attaquer... Ce kaiminus semblait définitivement aussi bizarro que sa dresseuse alors que tu t’accroupis doucement, un sourire ému aux lèvres.  

" C'est un honneur de te rencontrer goupix. "

Tes pupilles de topaze se braquent sur la brune qui semble observer la scène avec intérêt, ton sourire s'étirant comme celui d'un chat, presque prédateur.

" Cela dépend, avez-vous peur des malédictions ? "

Ton sourire reprend sa douceur alors que ton attention se refixe sur le petit pokemon, tendant doucement la main vers lui, tes bracelets d'argent teintant dans un bruit léger sous le mouvement, brillant sur le basané de ta peau.

" Encatado de conocerte Vulpix, Me llamo Kalak. "

Tu ne percutes même pas sur le coup que tu viens de donner ton nom, incapable de mentir au petit être, plus naturel que jamais alors qu'il y'a quelques instants à peine tu t'étais présenté sous ton pseudonyme à la femme, mais qu'importe après tout, tu refusais de mentir à une créature capable d'attirer le malheur et la mort aussi sûrement que la chance et la bonne fortune, une croyance fermement ancrée en toi, puissante et respectueuse.

" Se llama Madona, mi mas vieja amiga en el mundo. "

Ta voix est douce, presque roucoulante alors que les r roulent naturellement, te faiseant retrouver un accent perdu depuis longtemps, un rauque charmant, presque enivrant, gitan dans les tripes alors que tu décroches doucement l'un de tes bracelets pour lui tendre en guise d'offrande.