C'était décidé, plus que ça, déterminé, que tu avais repris la route de Sharpton après votre passage aux galopantes. Quelques jours de convalescence nécessaires pour se remettre de la charge brutal du tauros, néanmoins tu t'en étais remis plutôt rapidement malgré tout, une rapidité qui t'avais inspiré, tout comme le passage dans les étendues alors que la conversation avec Skorri et les quelques SMS échangés t'avaient décidé. Il était temps. Temps de partir en quête, en chasse, celle du goupix qui deviendrai le fabuleux Nuevacolas. Renard vengeur qui habitait les histoires de ton enfance, une fascination que tu lui vouais, un signe alors que le blond t'avais indiqué où le trouver, la cheminée du monde, mais avec Madona a tes côtés tu ne risquais rien, tu le savais, ton regard se détournant sur le persian d'un mètre de long et de presque trente kilos marchant souplement à tes côtés. Un sourire niais et emplie de fierté qui ne te quittait pas depuis qu'elle avait évolué, plus belle et gracieuse que jamais, un fait qu'elle savait autant que toi alors que son postérieur roule sous sa démarche féline, une pointe d'euphorie qui te transperce complétement seulement rompue par la vision d'une tente et d'un.... Minidraco ?

Moment de stupeur alors que tu t'arrêtes net, pensant être déjà victime des hallucinations des gaz toxiques duquel on parlait dans un guide que t'avais fauché à la gare. Un minidraco qui fait du camping, mais sérieusement c'est quoi qui va pas chez toi pour avoir des hallu pareil ? Une simple phrase, besoin de confirmation alors que tu déclares en chuchotant.

"Ma belle tu vois ce que je vois ?"

Sa gueule se tourne dans la direction, un regard qui vient se poser sur toi pour répondre par l'affirmative. Un ouf mental de la puissance d'un concerto alors que étrangement cela te rassure. Un sourire en coin qui se dessine alors que tu percutes dans l'instant. Un abruti a laissé ses affaires sans surveillance. Ou presque du moins alors que le Minidraco semble dormir profondément. A l'affût tu réfléchis à une stratégie quand Madona attire ton attention en changeant de direction, filant tel un éclair beige à l'opposée de la tante. Machinalement tu la suis alors qu'une voix se discerne au loin. Une voix de femme qui semble bien en peine alors qu'elle s'agrippe sur un rocher, tentant d'escalader avec la grâce et la prestance d'un lipoutou. Au sommet un Osselait, vraisemblablement le siens, apparemment incapable de redescendre. Tu soupires... Dépité, complétement dépité alors que ta bonté légendaire te perdrait un jour, c'était certain, mais tu ne pouvais décemment pas laisser un petit osselait assister à l'humiliation de sa dresseuse incapable de venir le sauver ? Il ne redescendrait jamais à ce train là. Alors lentement tu t'avances, un grand sourire se dessinant sur tes lèvres, un sourire se voulant rassurant alors que ta voix éclate d'un rauque empreint de douceur.

" N'allez pas vous blesser, je vais vous aider "

Un signe de tête à Madona, un "persian" de mécontentement qui retentit, léger grognement alors que tu fronces les sourcils, comme un soupire qui s'extirpe de sa gueule alors qu'elle bondit, escaladant le rocher avec une aisance déconcertante jusqu'à atteindre le sommet pour rejoindre l'osselait. La suite tu ne l'avais pas vraiment prévu, pétasse chatte alors que passant derrière lui elle lui décolle un énorme coup de tête surprise pour le faire tomber en avant alors que tu te précipites pour tenter de le rattraper, mais déjà il vient retrouver sa dresseuse. Ça va faire mal... Vraiment.... Oupsi.

Tu t'arrêtes dans ton mouvement, un ouf de soulagement alors qu'elle rattrape son pokemon au vol, un regard noir que tu jettes à Madona qui t'ignores royalement alors qu'elle redescend souplement du perchoir tout en t'ignorant royalement, un air fier et condescendant sur la gueule, mais quelle pétasse quand elle s'y met, c'est pas croyable, tu soupires finalement alors que ton regard vient trouver la femme qui descend de son perchoir et ne semble pas vous en tenir rigueur, mais tu t'excuses néanmoins, moindre des choses vu le comportement de la diva.

"Je suis désolé... Elle a un tempérament... Compliqué. "

Tu la fixes, mais elle t'ignore royalement alors qu'elle commence à faire sa toilette comme si de rien était tout en ronronnant, insolence et condescendance qui te transpercent, elle était déjà insupportable avant, mais apparemment son évolution n'avait rien arrangé, mais bon, après tout comment lui en vouloir ? Tant de beauté et de complicité vous liez depuis si longtemps maintenant malgré son comportement parfois imprévisible. Tu t'approches de la femme malgré tout, prêt à l'aider au besoin sans lui en faire néanmoins l'affront vu la souplesse avec laquelle elle avait sauvé son pokemon de la chute.

" Votre osselait va bien ? Vous aussi ?  "

Un réel intérêt pour une fois alors que ta question est pensée, faux-jeton capable d’honnêteté parfois surtout face à des pokemons en difficulté ne nous mentons pas, mais quand même.

" Elle a évolué récemment et ça a accentué quelques traits de caractère qui étaient déjà bien présents.  "

Toujours en les observant tu lâches finalement après un léger rire.

" Kalak enchanté.  "

C'était une des premières fois que tu n'utilisais pas ton pseudo, c'était sortie naturellement sans même y réfléchir alors que tu réagis trop tard, bon ce n'était pas si grave, mais un peu embêtant tout de même, après tout elle avait un campement qui semblait bien fourni, vraiment embêtant que tu es laissé échappé ton prénom comme ça. Eh bien soit, advienne que pourra.

La manière qu'a cette inconnue de rassurer son pokemon te touche sans trop savoir pourquoi, un quelque chose de réconfortant, un quelque chose qui change, de ces quelques choses de familier, projection que tu fais sur cette inconnue dont tu ne connais pourtant rien. Tu soupires quand elle parle d'avoir déjà deviner quelques traits de caractère, en effet. Fatigante alors que tu la toise faire sa toilette dans le plus grand des calmes, comme si vous n'étiez pas là. Ikhaar donc, très bien, tu enregistres l'information alors que tu la détailles, elle a l'air plutôt habitué de ce genre de choses, un quelque chose d'aventureux dans ce qu'elle dégage, voyageuse qui transpire de son âme sans trop savoir pourquoi, peut-être par l'habitude, après tout tu l'étais toi aussi, des ces âmes sauvages, furibondes qui parcourent le monde. Sa question te tire un grand sourire alors que ton visage se tourne vers les hauteurs du volcan.

"Tout à fait... On m'a dit il y'a quelques temps qu'au sommet je pourrai y trouver vulpix, peut-être même Nuevacolas."

Une voix pleine de promesses, une euphorie palpable et teintée de respect. Tu la fixes à nouveau, reportant ton attention sur elle, une pointe de fantasme toujours ancré dans le rauque de ta voix.

" De là où je viens tout le monde connaît l'histoire del Nuevacolas, alors je n'ai pas le choix, c'est plus fort que moi. "

Un sourire d’excitation, mais déjà tu t'égares alors tu reconcentre ton attention, ton topaze éclatant de toute sa splendeur, une question que tu renvoies, naturellement, un intérêt non feint alors que tu repenses à la tente et au minidraco croisés quelques mètres plus loin.

" Vous aussi ? "

Ton sourire s'élargit, un air mutin teinté de délices alors que l'intérêt de ton interlocutrice semble s'éveiller, un passion qui s'allume, un feu au creux de ton ventre alors qu'elle devine simplement, un mythe ? Bien plus qu'un mythe pour toi, histoire qui a bercé ton enfance, croyance et superstition mêlées dont tu ne doutes pas de la véracité.  

"Kanto. Je viens de Kanto, enfin plus exactement d'un clan gitan établi à Kanto depuis longtemps maintenant."

Tu n'en dis pas plus pour le moment, tu écoutes avec intérêt cette femme aux allures d'aventurière. Les légendes et les dragon hein ? Ton sourire reste là figé, une lueur d'intérêt qui brille dans tes yeux de topaze alors qu'elle te propose de partager son campement. Un grand plaisir, comme quoi il n'était pas toujours nécessaire d'arnaquer autrui pour arriver à ces fins et parfois le plaisir pouvait se mêler aux aléas des nouvelles rencontres.

" C'est avec grand plaisir que j’accepte votre proposition "

Et sans demander ton reste tu suis la femme et son osselait vers le campement que tu as croisé plutôt. Ta voix s'élance enfin, réagissant à ses mots.

" Apparemment les volcans sont toujours entourés de Mystères et de légendes. Mais concernant feunard comme vous l'appelez, je suis certain qu'il ne s'agit pas que d'une simple légende. Je le refuse. "

Tes mots sont clairs, tes intentions honnêtes pour une fois alors que tu observes la silhouette du minidraco.

" Vous avez dédié votre vie aux dragons ? "

Une vivacité qui s'éveille, un échange qui se créé, né des circonstances et du hasard, comme un signe dans les traces de Nuevacolas alors que tu retrouves là prêt à partager son histoire. Ta grand-mère disait souvent que la force d'un mythe était lié à sa propagation, qu'une légende ou une divinité ne pouvait existé que parce que l'on croyait en elle et qu'en racontant ses histoires on lui permettait de survivre et de gagner en force. Un hochement de tête alors que tu lèves le verre qui t'as été offert pendant que la nourriture cuit, Madona s'installant à tes côtés, s'allongeant de tout son long alors que dans un sourire franc - pour une fois - tu acquiesces.

"Aux mythes et aux légendes et à ceux qui ne sont pas assez fous pour les ignorer."

Tu bois, longue gorgée, liquide réchauffant ton gosier alors qu'au coin du feu la lueur s'éveille. Tu te prépare pour la suite, pour raconter l'histoire de la sorcière du feunard dans la nuit empiétant sur le soleil couchant. Un geste de la main pour libérer l'étoile ocre afin qu'elle se joigne à votre étrange cortège, comme une pointe de mystère supplémentaire alors que tu n'avais pas encore eu l'occasion de lui partager cette histoire. Tu fermes les yeux, profonde inspirant avant que le topaze ne luise à nouveau à la lueur des flammes.

" Dans mon clan tout les enfants connaissent l'histoire de Nuevacolas. Une histoire liée à celle de Calinda, une gitane gitane qui aurait vécu il y'a plusieurs centaines d'année au sein des miens. Un nom que ceux et celles réclamant vengeance appellent pas trois fois.  "

Un silence, un temps suspendu, de ces talents que les orateurs manie alors que ton regard se pose avec intensité sur Ikhaar et son minidraco.

" Calinda était une femme sage et avisée, gardienne de savoirs qu'on lui avait transmis, guérisseuse et ancienne parmi les miens. "

Un voile sombre qui s'abat sur ton regard alors que tu poursuis, les traumatismes générationnels d'un peuple pour souffler le brasier ardent d'une fureur millénaire.

" Comme vous le savez surement les miens, les gitans n'ont jamais été très considérés, en tout temps notre présence dérange, gêne et attire la haine, poussant aux actes les plus abominables face à ces étrangers, ces autres qu'ils perçoivent comme une menace. Et si nous sommes coutumiers des ces comportements, ils ne sont pourtant rien comparé à ce que les anciens ont pu connaître avant nous, le poids d'un héritage de méfiance et de défiance, des siècles d'oppressions et de haine. "

Un souffle qui se perd, ton regard se perdant dans les flammes dansante où l'eau bout alors que ta voix rauque s'impose à nouveau, comme après un temps d'absence alors que tes iris viennent de nouveau se plonger dans celles de l'aventurière aux dragons.

" Calinda refusait de rentrer dans le jeu de la haine, malgré les insultes et les menaces, malgré les lancés de pierre et les départs de feu, elle refusait d'entrer dans le cercle vicieux et perfide de la haine. Alors, malgré les protestations et la volonté de certains de se venger, toujours Calinda parvenait à tempérer les esprits et le clan reprenait la route en quête d'un endroit plus sur. Malheureusement toute la bonne volonté de Calinda ne suffit pas à calmer les plus jeunes, lasses et frustrés d'ignorer la perfidie d'autrui  , alors que le clan venait de s'installer prêt d'un villages non loin de l'île de Cramois-île, leur frustration contenue éclata, passant à tabac un fermier qui les avait accuser d'avoir voler sur un marché.... Un acte en apparence anodin mais qui en était loin, le début de notre histoire et du lien de mon clan avec Nuevacolas. "

Un souffle qui suspend, un silence alors que tu guètes la réaction de ton auditoire, âme que l'oralité habite dans les gênes et dans les tripes, celle d'une mémoire transmise de génération en génération à travers la voix et l'autarcie.

Ton égo se gonfle alors que tu peux le sentir dans tes tripes, cette puissante sensation, celle de réussir à captiver son auditoire alors qu'elle te fixe, qu'ils te fixent, comme suspendu à tes lèvres, le topaze de tes yeux luisant en miroir des flammes du brasier, comme un appel à cette histoire que tu leur contais. Temps suspendu que le mythe embrase alors que les mots coulent, attendus et galvanisant. Une simple flamme pour réveiller le volcan.

Que s'est-il passé ensuite ?

Tes gestes s'amplifient, ta voix devient plus basse alors que ton visage se part des ombres que les flammes reflètent entre vous.

"Les flammes et la mort."

Les mots sont lâchés avec minutie et précision, tonalité se modulant au rythme de ton histoire alors que c'est comme si tu l'avais toi-même vécu, comme l'écho d'un fragment passé, celui de ton clan et dégénérations de gitans qui l'ont entendu et conté.  

" La nuit qui suivit l'agression certains villageois décidèrent de se venger à leur tour, cercle vicieux que la sage Calinda avait tant redouté et tout fait pour éviter. Profitant de la nuit quelques uns entrèrent dans le camp afin de mettre le feu à plusieurs des caravanes. Tout se déroula en quelques instants alors que le bois des caravanes s'embrasa dans la nuit .Le feu prit rapidement, trop rapidement, embrasant les toiles et le bois avant que les premiers ne soient réveillé par la chaleur mordante des flammes. Plusieurs familles périrent cette nuit là, incapables de sortir à temps des caravanes de bois rongées par les flammes alors que les cris s'élevaient dans la nuit. Des cris d'horreur et de terreur dont on dit qu'ils retentirent jusqu'au petit matin avant que ne subsistent plus que les pleurs et les sanglots de ceux qui avaient survécu. "

Un silence alors que ta main s'approche doucement du brasier, le regard perdu comme dans un autre monde, la chaleur des flammes s'approchant dangereusement, caressant ta peau avant que tu ne la retires brutalement au moment où ta voix retentit à nouveau, sombre et rauque.

" Cette nuit là, ne vit pas seulement la mort physique de plusieurs des notres. Cette nuit à Calinda mourru avec eux, non physiquement, mais de sa volonté de paix ne subsistait plus que le désir de faire payer, le gouffre d'une haine sans fin, avide de vengeance, un brasier de rage et de colère.. "

L'étoile ocre recule soudainement, comme frissonnante alors que son coeur rouge clignote un instant, signe du malaise l'envahissant au rythme de cette histoire dont la véracité ne pourra jamais être prouvé, mystère supplémentaire alors que tu poursuis.

" 'Après avoir soigné les survivants Calinda partie seule en direction de cramois-île, promettant aux survivants que serait payé le prix des larmes et du sang. La gardienne des savoirs sage et pacifique n'était plus, on raconte que s'engouffrant dans les grottes aux pieds du volcan, elle implora les esprits del Nuevacolas de lui venir en aide. On raconte qu'elle y resta des jours à errer et implorer tel une démente, mais sans succès alors que seul l'obscurité de la roche et la chaleur étouffante de l'air lui répondait de leur silence. "

Ton regard se braque dans celui d'Ikhaar, quelques secondes de silence avant que ta voix devient plus sombre et grave qu'elle ne l'était déjà.

" Alors, engloutie par sa haine et sa fureur, Calinda finit par abandonner la seule chose qui lui restait. Elle offra son âme et sa vie à l'esprit qui lui offrirait vengeance, le prix des larmes et du sang qu'elle avait elle-même promis aux survivant. On raconte qu'incapable de marcher davantage, perdue et seule dans les grottes du volcan elle s'écroula au sol, sanglotante et hurlant sa douleur, attendant la fin des heures durant jusqu'à ce qu'une présence s'impose à son âme fracassée, son pelage blanc sortant de l'ombre aux rythme de ses foulées silencieuses, ses neufs queues dansantes derrière son corps tel des serpents prêt à fondre sur l'ennemi. El Nuevacolas. Feunard.

Face à cette vision les sanglots de douleur de Calinda laissaient place au silence alors qu'il plongeait son regard flamboyant dans le siens, comme pour s'imprégner de sa demande et de sa haine. Posant sa gueule contre les lèvres salées de Calinda avant que ses queues ne l'enveloppent pour l'emporter dans un tourbillons de flammes dansantes et qu'il ne reste de Calinda plus rien qu'un tas de cendre. "

La chaleur du brasier est intense alors que ton visage s'est avancé au fur et à mesure, toujours plus prêt des flammes, comme pour vivre toi même cette histoire alors que tu marques un nouveau temps suspendu.

" Dans les semaines qui suivirent le départ de Calinda, nuit après nuit dans le village de pécheur un villageois trouvait la mort dans de mystérieuses circonstances, certains villageois prétendaient même avoir vu l'ombre de neuf queues envelopper maris et femmes pendant leur sommeil avant que plus jamais ils ne se réveillent, emportés par un mal inconnu.

Nuit après nuit, jusqu'au dernier vieillard et enfant, chacun des habitants du village trouvèrent la mort apporté par la malédiction des neufs queues del Nuevacolas. Le prix des larmes et du sang.
Le prix de l'âme de Calinda. "

Un silence lourd qui clôture ton histoire, ton regard de topaze reflétant les flammes alors qu'il reste fixé sur ton interlocutrice, iris rappelant furtivement l'éclat d'une pierre feu alors que le silence se dissipe doucement, lourdeur d'un mythe que l'oral transmet, souvenir vivant entre fiction et réalité dont la véracité s'est perdue au fil des années. Le poids d'un passé alors que la gravité de ton visage se dissipe enfin, un sourire presque triste alors que le drabby applaudit finalement, comme un point final à ton histoire alors que tu t'inclines doucement d'une révérence exagérée, orateur baroudeur conscient de son histoire, de son passé et du poids de l'héritage d'un peuple opprimé depuis des siècles. Et alors que la tension de l'histoire de Calinda se dissipe tu avales une profonde gorgée, gorge enrouée par les mots que tu as compté.

"On raconte nombre d'histoire sur Nuevacolas. A kanto il est un pokemon que l'on redoute pour sa rancune légendaire et son aura de mystère. Pour moi c'est histoire ne peut-être qu'une vérité. On dit que Feunard comme vous l'appelez serait capable de vivre 1000 ans, alors je suppose que celui de cette histoire si il a existé est encore vivant aujourd'hui, au coeur du volcan de Cramois-île."

Une passion qui vibre en toi de toutes ces histoires contées.  

"Certains prétendent même que les feunard porteraient l'âme de neuf sages au sein de leurs queues et que c'est par leur biais qu'ils apportent malchance et fortune à ceux qui croisent leur route. "

Ta main vient doucement caresser le pelage immaculée de Madona tandis que l'autre vient doucement caresser l'une des branches ocre d'Esme. Un sourire.

" En effet... On m'a dit qu'ici aussi, au sommet du volcan vivaient des goupix et donc très certainement Nuevacolas, alors je tente bien trouver l'un d'eux et le convaincre de m'accompagner... "

Ton sourire s'élargit, trahissant ton arrogance légendaire alors que malgré la peur et la tension tu ne doute pas de tes capacités.

" 'Et vous que faites-vous ici ? "

Sans savoir pourquoi la réponse t'intéresses alors que c'est une étrange proximité que tu ressens en vers cette femme qui semble marquée par le mystère et la tristesse.

Les choses se confirment au rythme de votre échange, un fait tout simple qui continue de s'imposer. Tu l'aimes bien, vraiment alors que le naturel s'installe entre vous, très loin des faux semblants et de toute hypocrisie, très loin du charme voleur que tu imposes comme une seconde peau aux âmes croisant ta route. Un moment authenticité qui te plait. Eh bien elle aussi semble savoir ce qu'elle veut alors que tu saisis de la nourriture qu'elle te tend. Un sourire empreint de malice.

"Eh bien tout ça est très excitant, j'espère que vous trouverez ce fameux temple. Je ne pensais pas que Netovia pouvait regorger de tant de mystères."

Une phrase peut-être condescendante pourtant ce n'est pas ton intention et dans la nuit tu saisis une autre de tes pokeball, une nouvelle présentation qui devrait plaire à la femme aux dragons.  

"J'ai quelqu'un à vous présenter puisque les dragons vous font vibrer. "

Ton doigt clipse le bouton, la lumière rouge libérant la petite silhouette d'hypocampe dans tes bras. Un shagy au yeux à moitié endormi alors qu'il souffle de sa petite trompe un "hypoo" pateux.

"Voici Shagy "

Votre duo est improbable, autant que l'amas de pokemons autour de vous, malheureusement tu sais que sortir BB t'es impossible alors que Madona ne tolère pas sa présence, tu devrais vraiment trouver quelqu'un à qui le confier, remettant tes espoirs en Skorri, car après tout à qui d'autre ?

" 'Je suis certain que cette fois vous serez prête, avec des alliés pareil il ne peut en être autrement "

Un sourire charmeur que tu adresses aux pokemons de l'universitaire, incorrigible alors que tu pousses le vice à adresser un clin d'oeil au minidraco, incorrigible charmeur.

Un échange des plus appréciables, agréable alors qu'aucun faux semblants et aucunes manipulations ne s'y sont distillées, juste naturel, naturellement. Un quelque chose de rare pour toi dont le mensonge fait partie intégrante, colle à la peau comme une amante maudite alors que tu trompes et manipule sans vergogne. Et si au début tu avais peut-être quelques intentions cachées, le temps passé a changé la donne alors que tu profites de ce moment, profite de cette femme avec qui vous partagez semble-t-il plusieurs points commun. Une bouffée d'air frais dans un monde dégénéré.

Dans tes bras Shagy s'agite, aux anges alors que tu acquiesces à la femme, la remerciant de ces mots qui te vont droit au cœur, même si évidemment tu ne doutais pas de tes capacités, après tout tu étais toi et ça ton égo se mettait un point d'honneur à te le rappeler en toute circonstance.

"Merci à vous, cette soirée était vraiment délicieuse."

Chassez le naturel il revient au galop, charmeur sans vraiment le faire exprès alors que tu la gratifie d'un éclatant sourire à sa proposition.   

"Avec grand plaisir. "

Et le temps file alors que la nuit avance, que tu mords dans la nourriture confié par le Drabby alors que Shagy semble s'en donner à coeur joie de discussion improbable avec le sonistrel. Un moment hors du temps, une soirée que tu savais de bonne augure pour trouver ce que tu cherchais. Nuevacolas.

"Si cela ne vous dérange pas, pouvons-nous passer également la nuit dans votre camp avant de reprendre la route ? "

Une demande qui relevait plus de la formalité, sur et certain de la réponse qui serait donné, mais il fallait malgré tout faire bonne figure pour tenter de garder bonne figure dans cette amitié naissante.