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  • L’île de Netovia a depuis longtemps été eloignée des conflits et compétitions qui avaient lieu dans le monde entier et alors que des pays et des royaumes comme Unys, Kalos, ou même les îles d’Alola rejoignaient les rangs des regions dont les ligues brillaient dans le monde, et dont les combats pokemons étaient suivis partout à la télé, à la radio et sur l’internet, Netovia demeurait tranquille avec ses eleveurs, son Empire et sa spiritualité. Depuis quelques années néanmoins les choses changent, et Netovia tend de plus en plus à apparaitre sur la scène mondiale des compétitions pokémons. L’inauguration d’une Ligue Pokemon Netovienne il y’a quatre ans maintenant ne s’est cependant pas fait sans heurt et alors que des attentats sont de plus en plus fréquents, des soupçons se portent sans fondement sur ceux qui se font appeler la Team Boreal. Aujourd’hui, alors que l’Empereur Galiak Ingverson s’apprete à rouvrir l’arene de Smokebay détruite il y’a trois mois lors d’une attaque de pokemons glaces, nous sommes en droit de nous demander si la sécurité est suffisante, et si les prétendus activistes montreront le bout de leurs ponyta. Les forces militaires et rangers pokemons se partagent le quadrillage des rues, mais les civils ne semblent pas derangés, la foule déjà s’amasse devant les portes de la réputée arène dont le bâtiment remis à neuf s’eleve avec une vue sur le port imprenable. On peut déja voir parmi les badauds des membres de la ligue, des champions du conseil des quatre et des dresseurs de tout horizon. Ce jour de liesse sera t’il brisé par un nouvel attentat ? Restez connectés sur La Chaine d’Information Netovienne numero 3 pour notre live exclussif avec Frederico Ronflex aux commandes.
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    Asrāh Falkenwald
    Asrāh Falkenwald
    Anim en chef
    Messages : 487
    and I promise that nobody's gonna love you like ME.

    « Laissez-moi la voir. » Ta voix claque et résonne dans les couloirs de l’hôpital de Smokebay où tu as insisté pour que l’on rapatrie Ohara après l’incident de Frimaria. L’infirmière te fixe et secoues encore une fois la tête. Combien de jours ont passés ? Combien d’heures as-tu passées entre ton appartement et l’accueil de l’hôpital de Smokebay pour avoir des nouvelles d’Ohara ? Cette femme que tu aimes plus que tout, et que tu as vu tomber devant toi, face à cette folle, à cette terroriste dont le visage est gravé dans ta tête désormais. Le registeel que tu as heurté aurait en tout autre circonstance était une fiertée mais pas aujourd’hui. Si il t’en coute Ohara, l’honneur et la fierté ne sont que des accessoires. Un soupir te prend, et tu caresses les deux têtes que Nidhogg frotte contre toi. Il est inquiet lui aussi, et quelques fois tu te demandes, si il n’aime pas davantage Ohara que toi.

    Combien d’heures passent encore alors que tu fais les cent pas dans tous les sens dans ce couloir que tu detestes. Il y’a d’autres personnes dont tu voudrais avoir des nouvelles, indéniablement, mais aucun ne compte autant que cette femme que la glace a transpercée, que cette femme que tu as embrassée sur la place publique sous les regards de certains badauds qui n’ont pas tardés à diffuser les images a des tabloids qui parlent déjà de vous. Tu te fiches de tout cela. Le monde pourrait cesser de tourner que cela n’aurait aucun sens pour toi. Pas tant que tu ne sais pas qu’Ohara respire.

    Une voix. Quelques mots. L’autorisation que tu attends t’est enfin donnée et adressant à peine un merci à la grosse femme à l’air un peu agréable, tu fait signe à Nidhogg de te suivre de sa démarche pataude. Et après lui avoir mis des petits chaussons d’hopital pour que ses pattes ne ramènent pas des saletés de l’exterieur, tu pénètres dans la chambre de ta compagne, regardant ton Diamat monter sur la petite chaise pour pouvoir mieux la regarder. « Ohara… » Un murmure quitte tes lèvre, alors que tu t’approches de l’autre coté que le gros balourd qui te sert de pokemon, et tu pose ta main sur la sienne, te penchant front contre le sien. « T’as intérêt à te réveiller. »  Ta voix n’est pas si cassante finalement, elle est même presque douce, alors que tu caresses doucement sa peau pale et blanche. T’as eu si peur Asräh. Si peur. Et tu penses que si il lui arrivait quelque chose, tu brulerais la terre entiere.


    Ohara Kazoku
    Ohara Kazoku
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    Les ténèbres t'entourent, piégeant ton esprit et ta conscience dans un cercle angoissant mêlant douleur, peur, horreur. Pendant ces trois jours, ton corps est resté immobile, comme en paix, ce qui n'est pas le cas de ta tête. Un coup tu as peur, regardant impuissante une scène où la femme que tu aimes plus que tout au monde prend ta place, dans ces pics glacés qui heurtent sa chair et presque la tuent. Un coup tu revis ce que toi tu as vécu, encore et encore, poussant des hurlements de douleur dans ces miasmes d'obscurité qui absorbent tout, t'isolent, te font sentir plus que jamais seule au monde. Et puis un coup tu revois tous ces innocents, massacrés par milliers par cette bombe glacée ayant généré trop de pics, trop de reliefs agressifs. Tu revois Percy aussi, et Ikuchi, qui se sont faits blessés alors que toi impuissante, tu n'as pas été capable de les protéger. De protéger personne en réalité, la princesse en détresse, ça a été toi du début à la fin. Quelle ironie du sort.

    Puis un jour, celui de ton réveil, tu vois la lumière, et tu entends une voix lointaine. Tellement lointaine. L'espace d'un instant tu ne bouges pas, redevenue petite fille tu restes prostrée sur toi même en criant aux ténèbres qui te retiennent de partir, de te laisser tranquille. Puis la lumière se fait plus fort, toujours plus forte, venant vers toi, t'éblouissant en même temps qu'elle chasse l'obscurité qui t'entoure. Tu commences à entendre des bips réguliers et continus aussi, tu ne le sais pas encore mais il s'agit de machines qui témoignent du fait que tu es toujours en vie, et qui te maintiennent ainsi. Puis finalement, une douceur sur ta main, tes doigts qui bougent pour accrocher faiblement ceux qui les couvrent.

    Et enfin. Tes yeux s'ouvrent.

    Tu mets du temps à prendre conscience de ton environnement, tout est blanc, trop blanc, et plusieurs fois tu fermes longuement tes yeux qui peinent à s'habituer. Puis tu sens un tube dans ton nez, aidant ta respiration à rester régulière, et à ne pas s'éteindre, ce qui te provoque une certaine gêne sur le moment. Un coup d'œil sur le côté, et tu peux aussi voir ces tuyaux reliés à ton doigt, remarquant aussi la forme sombre du Diamat qui te fixe derrière, et qui t'arrache un petit sourire. Puis tu reviens fixer devant toi, ton regard se posant envers sur elle. « Asräh... » Ta voix est faible, brisée, tu peines à parler à cause de ta gorge asséchée. En tout cas tu ne ressens aucune douleur, mais tu ne te leurres pas, tu sais que la morphine parcoure librement tes veines, et quelque part tu en es soulagée. Tes yeux pâles ne restent que quelques secondes sur le visage de la diva, avant de se détourner de honte. Parce que oui, tu as honte, et tu te hais, de ne pas avoir été celle qui protège, mais plutôt celle qui a été un fardeau. « Je suis... Désolée. » Des larmes coulent sans aucun contrôle sur tes joues, car même si tu ne sais pas comment toute cette histoire s'est finie, tu sais que tu as échoué.

    Asrāh Falkenwald
    Asrāh Falkenwald
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    Tu t’inquietes Asräh, bien sur que tu t’inquiètes, comment est ce qu’il pourrait en être autrement quand la femme que tu aimes st dans un lit, au bout de sa vie, a mi chemin entre l’inconscience et un état agonisant. Comment pourrais-tu ne pas t’inquiéter, aussi diva sois tu , aussi sans cœur sois tu, alors que tu l’as vu tomber, se vider de son sang, presque mourir face à cette femme détentrice d’un golem. Tu la tueras. Tu te le jures Asräh, tu la tueras. Pas Ohara bien sur, mais cette femme longiline aux cheveux noirs, dont le visage est inscrit dans un portrait mental que tu ne perdra jamais. Tu la tueras. Et avant tout cela, tu la regarderas souffrir comme elle n’a jamais souffert, souffrir comme elle t’a fait souffrir et tu donneras son cœur à manger à Nidhogg.

    Et puis soudain du mouvement.

    Alors que tu es la, aux cotés de ce corps trop jeune pour avoir autant souffert, tu entends le bip des machines qui change de séquence, des mouvements d’une main reliée à des tubes, et une voix que tu craignais de ne plus jamais entendre. Une voix. Douce et brisée. Une voix néanmoins que tu aimes plus que tout. « Je suis la Ohara, ne fait pas d’efforts pour parler. » Ta voix n’a plus rien de cassant même si tu aimerais qu’elle le soit. Et alors qu’elle s’excuse et detourne la tête, tu secoues la tienne, fixant tes grands yeux d’ambres sur son visage si fatigué. « Tais toi. » Ton un peu plus ferme, tu viens glisser tes doigts sur quelques meches de cheveux que tu arranges.

    « Tu n’as pas à t’excuser, darling. » Le mot résonne à tes lèvres, et même si en temps normal il est nimbé de sexualité, la il est juste tendre. « Tu n’as rien fait de mal. Tu n’as été comme les autres qu’une victime de l’atrocité des hommes. » Tes doigts glissent sur son front, jouent doucement sur son oreille. « Ikuchi va bien, tes pokemons sont chez moi en sécurité avec les miens. » Tu as au moins pu prendre soin d’eux. « Nidhogg a forcé pour rentrer lui par contre, Il ne supportait pas de te savoir ici comme ça. Je pense qu’il aurait pu devorer les infirmières.» Elle te connait trop au fond Ohara, pour savoir que ce n’est pas spécialement de lui que tu parles, mais plutôt du dragon qui sommeille au plus profond de toi.

    Ohara Kazoku
    Ohara Kazoku
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    Le réveil est un peu difficile, après une si longue inconscience où tu as failli y passer, il est impossible qu'il en soit autrement. En tout cas tu es soulagée de réaliser que tu n'es pas seule, que deux des êtres que tu aimes le plus au monde sont à tes côtés, car clairement te réveiller solitaire dans cette chambre d'hôpital t'aurais fait craquer plus que de raison. Mais les émotions te prennent bien vite à la vue d'Asräh, et si tu te forces de parler, et si des larmes coulent déjà sur tes joues, la réponse n'en est pas moins immédiate. Moins cassante que ce que tu aurais pu connaitre avant, mais néanmoins ferme, ce qui te fait fermer ton clapet assez vite.

    Il y a un moment de silence alors que ton regard reste perdu dans le vide au niveau de tes pieds, puis finalement cette voix que tu aimes tant résonne de nouveau à tes oreilles, et tu ne peux pas t'empêcher de revenir la regarder. « A ce stade, ils n'en ont plus aucune, d'humanité. » Tu serres les dents, revoyant encore ces images qui défilent de toute façon en continu dans ta tête et qui te hantent, qui t'empêcheront de dormir convenablement pour les semaines à venir d'ailleurs. Puis tu repenses à ton frère aussi, enfin... Ton demi-frère qui lui-même ne connait pas votre liaison par ce sang noble d'Hoenn que vous partagez. Tu soupires, avant de venir regarder Nidhogg, tendant comme tu peux une main tremblante d'épuisement pour chercher à effleurer sa fourrure. « Hey coucou mon beau. T'en fais pas on prend soin de moi, regarde je vais bien hein ? » A qui mens-tu Ohara ? A un pokémon, ou à toi-même ? « Je suis contente de te voir, t'as de merveilleux chaussons. » Ta voix se fait plus assurée et plus nette maintenant que tu l'as un peu échauffée, et tu souris encore alors que tu sens le contact rassurant d'Asräh sur ta peau, et sur tes cheveux. Ton regard dévie à nouveau vers elle, marqué par ces cernes qui vont t'être ancrées pendant longtemps aussi. « Je suis heureuse de savoir que tout le monde va bien. Merci pour ça. » Silence, tu te mords la lèvre, hésitante, angoissée à l'idée de poser ta prochaine question. Est-ce vraiment bien placé ? « Et toi ? Tu... vas bien ? » Tes yeux se sèchent un peu, mais tu risques de craquer à nouveau dans quelques secondes. Tu te retiens au maximum en tout cas, cherchant à être forte, à montrer que malgré tout... Ca va ? Tu veux tellement pas infliger ta détresse à la femme que tu aimes, elle a assez pris sur elle.


    Asrāh Falkenwald
    Asrāh Falkenwald
    Anim en chef
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    Si tu es submergée par les emotions toi aussi Asräh tu ne montres néanmoins pas grand-chose de plus que ta persona usuelle, peut-être simplement un peu plus de tendrese, car Ohara la mérite bien celle-ci. Pour toi, Ohara meriterait tout. Et le meilleur, uniquement le meilleur, c’est pour cela après tout qu’elle est dans une chambre seule dans la meilleure clinique de Smokebay la où sont les meilleurs chirurgiens du pays. L’argent, ces considerations materielles, ça n’a pourtant plus aucune importance quand la femme que tu aimes a des larmes sur ses joues. « Non, ils n’ont plus d’humanité, mais ils ne sont pas des dieux pour autant, tout simplement des diables que nous eradiquerons de cette terre le moment venu. » La volonté est forte, comme un feu qui a pris naissance en ton sein depuis la première blessure qu’elle a recu. Et tu es assez egoiste Asräh pour savoir que tu n’as reagis que parce qu’elle, elle avait été blessé. Tu te ficherais bien du reste du monde si il le fallait.

    Heureusement qu’il y’a Nidhogg dont la présence vous ramene quelque peu à la réalité opprésante de cette chambre d’hopital, et tes doigts glissent doucement sur le bras de ta compagne, tandis qu’elle, elle caresse la fourure d’une des têtes qui se rapproche d’elle. Le dragon bicéphale est curieux, et inquiet également, tu peux le vois dans sa façon d’agir. Il bouge néanmoins les têtes, acquiessant les mots de cette femme qu’il aime tout autant que toi. « Il en est très fier. J’ai la pokeball d’Ato sur moi si tu veux le voir. » Parce que même si tu as pris soin de ses autres amis, tu ne pouvais pas la separer de celui qui est son compagnon depuis plus longtemps que toi.

    Et quelques mots encore son echangés, alors que tu lui offres un doux sourire, ne commentant même pas les cernes qui ornent ses joues. « Je n’ai rien eu. » Parce que tu n’as pas été blessée Asräh, tu as été la grande epargnée de cette histoire, et c’est une chance que tu n’ais pas le genre de mentalité prompte à avoir le syndrome du survivant. Non. Tu es ce genre de requin qui avance dans la marée humaine avec la simple présence de son poison guide. « Maintenant que tu te reveilles, tout va aller pour le mieux. » Et tes doigts caressent ses joues, chassant les larmes qu’elle y a laissé couler précedement. « Je pense que tu pourras rentrer à l’appartement d’ici 3 a 4 semaines. » Petite hésitation de ta part. Tu voudrais lui donner de meilleures nouvelles. « Skorri et Karl sont en vie également, et aucun des champions n’est mort. » Tu supposes que c’est rassurant… Un peu ?


    Ohara Kazoku
    Ohara Kazoku
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    Tu es traumatisée, et ça se voit, car même quand Asräh tente de te rassurer avec des gestes et des mots accuusant les Boérals d'être des démons qu'ils éradiqueront, tu as toujours cette boule au ventre encore plus forte qu'avant. Cette boule, cette peur qu'on s'en prenne aux personnes que tu aimes et que tu ne puisses rien faire pour les protéger, c'est un peu pour ça que tu n'as jamais trop voulu que votre relation soit dévoilée au grand jour, et tu es loin de te douter actuellement que le secret est brisé. « Je l'espère... Les diables ne sont pas faciles à vaincre. » Et encore une fois l'incertitude ressort, bien loin de cette volonté de vaincre que dégage celle que tu aimes. Tu aimerais avoir la même détermination qu'elle, mais tu bloques, et tu te détestes profondément pour ça.

    Au moins Nidhogg permet de casser un peu le sérieux du sujet, et tu te concentres sur lui pour lui offrir affection et quelques mots rassurants pour ne plus qu'il s'inquiète. Ce n'est peut-être pas ton pokémon, mais un lien fort vous unit quand même, et pour toi il est tout comme. Il semble inquiet, et tu tentes encore de l'apaiser avec un sourire qui sonne un peu faux et de nouvelles caresses, tes doigts se crispant dans ta fourrure quand à côté Asräh fait mention d'Ato. Honte sur le visage, regard qui se détourne, tu te mords la lèvre en restant silencieuse quelques instants, les souvenirs t'assaillant à nouveau et te rappelant la faiblesse dont tu as fait preuve. « Je... Pas maintenant, je ne pourrai pas le regarder en face, encore moins dans cet état. » Regard désolé à Asräh que tu ne parviens pas à maintenir dans le dos, c'est comme si tu n'arrivais plus à regarder personne en face.

    La diva te rassure sur son état après ça, et une pression s'enlève de tes épaules, bien qu'elle soit totalement minime par rapport à celle que tu portes encore. « Tant mieux, je préfère que ce soit moi que toi. » Pour tout, jusqu'à la mort si un jour il le faut, tu ne veux que rien lui arrive parce que clairement tu ne le supporterais pas. Bien que ce soit totalement réciproque, mais c'est un détail auquel tu refuses de penser. En tout cas le verdict sur la durée de ton séjour dans l'établissement hospitalier tombe, et ton visage se fait plus sombre, baissant les yeux. Asräh enchaine sur un sujet un peu plus "joyeux", et tu décides de te focus dessus, bien que tu vives mal le fait que tu vas devoir rester bloquer dans ce lit pendant des semaines encore, sans pouvoir rentrer pour te blottir contre celle que tu aimes plus que tout. « Finalement, ça aurait pu être pire. » Et même s'ils n'ont aucune blessure physique, tu ne doutes pas qu'eux aussi aient vécu des choses traumatisantes. « Ca va bien toi ? » Les journées ne sont pas trop longues ? Les mots ne sortent pas, mais la question est visible dans ton regard, parce que tu n'oses imaginer comme elle, elle vit tout ça.
    Asrāh Falkenwald
    Asrāh Falkenwald
    Anim en chef
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    « Mais depuis quand nous arretons nous à la facilité Ohara ? » Le sourire qui vient sur tes levres est intense. Tu l’aimerais léger, tu aimerais ces moments de taquineries où vous n’étiez pas en danger ni l’une, ni l’autre. Mais vous etes ici dans une chambre d’hopital où la femme que tu aimes est en train de souffrir, où la femme que tu aimes a déjà beaucoup trop souffert. Et doucement tu caresses sa joue, tentant de ne pas lui montrer à quel point la voir ainsi, sans détermination, brisée de la sorte, te brise toi aussi. Mais tu es déterminée Asräh, tu es forte, et tu veux lui transmettre cette force, tout comme tu t’assureras de l’inspirer à tous les membres de la ligue qui le veulent. Tout comme tu te charges de l’inspirer continuellement à tes pokemons.

    En parlant de Pokémon Nidhogg lui, brise le sérieux du moment, offre à Ohara toute cette affection qu’il n’a pas pu lui donner dans les derniers jours, cette affection et cet amour qu’il ressent pour elle, à l’égal — mais de manière non sexuelle on fait pas des choses avec les pokemons nous — de ce que toi tu ressens pour elle aussi. Tu parles d’Ato un peu aussi, et tu secoues la tête à ce qu’elle dit, brisée une fois de plus par son regard désolé. « Je comprends. » Te penchant doucement pour embrasser son front, tu resistes à l’envie de lui offrir une plus grosse étreinte, mais monter sur ce lit te fait tellement envie.

    Tu te retiens un peu néanmoins. « Je sais. » Et tu ne supportes pas ses paroles, mais tu ne vas pas mentir non plus Asräh tu aimes le fait d’être en vie, et de ne pas avoir été particulièrement blessée. « Oui ça aurait pu être pire. » Et puis finalement tes yeux se plissent un peu, et tu passes tes doigts encore sur ses joues, tout tendrement. « Tu me manques. » C’est une réalité que tu ne peux pas cacher. Et tes doigts jouent avec ses magnifiques cheveux. « On fait passer le temps comme on peut. Je crains qu’ils n’en aient marre de moi ici. » Mais marre pour marre, tu es déjà assez peu appréciée par le personnel hospitalier, alors tu commences à bouger quelques couvertures et oreillers. « Les tissus sont fort peu agréable, je me chargerais de te faire livrer de nouveaux draps. » Mais ça ne t’empêche pas de pousser une des tête de Nidhogg pour finalement grimper sur le lit, et t’asseoir aux cotés d’Ohara. « Je ne sais pas a quel point tu peux bouger, mais je ne serais pas contre un calin. »

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