i'm bad at love but you can't blame me for trying

Soirée assez banale en soi. T'as fait un tour dehors, avant de rentrer te terrer dans ton appartement quand le froid a commencé à se montrer trop mordant. Une tasse de thé plus tard, t'as sombré dans les jeux vidéos qui sont un peu ton point faible numérique, t'as vraiment du mal à te détacher et tes pouces n'ont de cesse d'être en folie. Puis t'as eu faim, mais tu sais pas trop cuisiner, et dans tous les cas t'en as pas envie, alors t'as commandé des ramens à l'asiatique du coin. Au moins, ton salaire de membre du C4 te permet de faire certaines folies dignes des plus feignants. Puis t'as geeké encore, laissant toute ta vaisselle en vrac sur ta table basse alors qu'Ato te regarde faire dans son coin, blasé mais néanmoins habitué à ce quotidien.

Et comme souvent, tu ne vois pas le temps passer et tu t'écroules, cheveux en vrac et manette sur les genoux, heureusement que tu as opté pour un canapé confortable. T'entends pas la sonnerie de ton téléphone resté sur la table basse lui aussi, laissant s'afficher la photo d'une femme aux cheveux blancs comme appelante. Ton sommeil est trop lourd, et t'es trop plongée dans tes rêves pour que le moindre bruit te réveille. Oui, même la sonnette de devant chez toi et ces tapements sur la porte. Imperturbale.

« Grmblmmmuh.  »  C'est la seule réponse qu'elle a de la part de ton corps contorsionné d'une drôle de façon sur ce canapé, un léger filet de bave coulant au coin de tes lèvres, témoignant de ton profond sommeil. Ato quant à lui s'est levé, a salué poliment les invités d'une sobre révérence avant d'amasser la vaisselle traînante et d'aller la mettre dans l'évier. Il essaye d'arranger un peu l'apparence de cet appartement en désordre, même s'il est inutile d'essayer de leurrer Asräh avec le temps qu'elle passe ici. Il accorde aussi une légère caresse au diamat, sur sa tête la plus sympathique pour manifester sa présence, et son affection un peu, peut être. Mais toi pendant ce temps, rien ne semble te réveiller, et une lumière clignote depuis ton smartphone pour témoigner des appels non répondus et des messages non regardés.

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On peut voir les appendices d'Ato se baisser un peu à la réflexion de la femme, comme le feraient les oreilles d'un chien, lui lançant un regard désolé et qui en même temps montre, qu'il sait bien. Mais que pouvait-il faire de toute façon ? C'est pas comme s'il avait essayé de te raisonner sur le sujet plus d'une fois, et pas que lui. Mais t'as jamais été trop ordonnée, ça te prend ton temps pour rien et y'a aucun amusement, tu trouves tout bonnement que c'est une perte de temps inutile du moment que toi, tu t'y retrouves dans tes affaires. C'est le principal non ?

Tu grommelles dans ton sommeil, te tournant un peu sur toi-même alors que pendant ce temps tout le monde y met du sien pour ranger ton propre bordel. La vaisselle est accumulée dans l'évier, sans nul doute que quelqu'un parviendra à te convaincre de la faire très rapidement pour éviter que de nouvelles espèces organiques ne se développent dans l'eau sale. Ato remercie Asräh d'un mouvement de tête pour son aide, puis guide Nidhogg jusqu'à la pièce spécialement aménagée pour les pokémons -ainsi que la plus rangée de l'appartement, même si ce détail semble évident. La suite ne les regarde pas, quelle qu'elle soit.

Puis il y a ses doigts qui passent dans ton cuir chevelu, et tu ronronnes au toucher agréable, même dans ton sommeil. Inconsciemment tu sembles te détendre au contact, mais tu ne te réveilles pas pour autant, la légende qui dit que tu as le sommeil aussi lourd qu'un ronflex n'en est peut-être pas une. « Mmmhngn. »  Tu t'étales encore plus, laissant vraiment très peu de place sur ce canapé pour qui voudrait bien s'y asseoir, et faisant tomber la manette qui était jusque là posée sur tes genoux, sur le sol. La chute semble se faire sur les boutons, et un clic sonore suivit d'une cinématique retentissent, te faisant sursauter sous le son assez fort de la télévision. « Mmph HEY. » Un petit orteil qui rencontre un coin de table basse, et un grognement couinement qui s'en suit, tu peines à voir net dans cette phase de réveil assez brutale. Massant alors ton pauvre bout de membre, tu ne mets pas longtemps à sentir la présence sur l'accoudoir à tes côtés. Alors lentement tu tournes la tête, reconnaissant très bien celle qui s'est invitée chez toi. « Oh ! Eh eh Asräh je ne savais pas que tu viendrais ce soir tu aurais dû me... » Un œil sur ton téléphone et ses notifs te font taire bien vite alors que tu allais l'accuser de ne pas t'avoir prévenue. « ... me réveiller ! Eh eh. » Et mince, tu ris nerveusement alors que tu sens que t'es dans de beaux draps. Au moins t'as le réflexe d'éteindre la console, tu sais déjà que tu auras pas le droit d'y toucher avant le lendemain.

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Tu fais la moue à sa réponse, c'était évident que tu n'arriverais pas à la leurrer avec ton rattrape du niveau d'une adolescente. Alors tu réponds pas, de toute façon tu sais d'avance que tu vas perdre, tu perds toujours sur ce terrain là, enfin sur beaucoup de terrains à vrai dire même si tu refuses de l'admettre à qui que ce soit. Massant encore un peu ton pied enrobé dans une chaussette d'une couleur différente de l'autre pied, tu finis par le poser au sol et par prendre une positon plus adéquate sur le canapé, ainsi que moins volumineuse.

Puis tu figes un peu quand elle recommence à parler, aimant pas trop le ton et les mots choisis. Oh non tu ne voulais pas reparler de ce sujet là, t'étais toujours pas à l'aise avec, surtout quand Asräh semblait déterminée à insister dessus. « T'as les clefs de toute façon, c'est pas secret ça. »  Tu fais la moue et tu croises les bras, regardant vaguement ce qu'elle fait sur son téléphone, puis l'article qu'elle voulait visiblement te montrer. Et là c'est la stupeur un peu, tu ouvres de grands yeux avant de te jeter sur le petit appareil, l'arrachant presque de ses mains pour pouvoir voir de plus près. « Mais noooon ! Ils savent vraiment plus quoi inventer ! » Tu le reconnais même pas le type, peut-être un fan qui t'a demandé deux ou trois conseils et avec qui t'a passé plusieurs minutes. Tu t'en foutais, ou même au contraire, du moment qu'il y avait aucun soupçon sur Asräh et toi t'acceptais toutes les fausses pistes que les journalistes pouvaient bien chercher. « Je crois qu'il s'appelait Ben. Il était gentil, mais bon, rien d'aussi concret qu'ils se plaisent à le dire » Et tu te réinstalles nonchalamment dans le canapé, rendant son téléphone à Asräh et prenant le tien pour aller checker un peu les nouveautés sur les réseaux, l'ignorant un peu. Oups.

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Okay, clairement t'as rêvé de meilleure soirée où tu te ne retrouvais pas avec un petit orteil en moins, et visiblement une Asräh bien décidée à te grogner dessus. Tu hausses les épaules concernant le sujet des clefs, t'as pas trop envie d'argumenter là-dessus parce qu'au fond tu sais qu'elle a pas totalement tort. Heureusement que tu avais des voisins bien plus intéressés par leur quotidien et leur vie de famille que par le fait qu'une "célébrité" du pays habite à côté d'eux, et voit certaines personnes un peu trop souvent et... Intimement. Sur le moment tu haissais vraiment les journalistes et leurs articles à la noix, prêts à tout pour avoir la première main sur le moindre scoop, tellement qu'ils en viennent à carrément tout interpréter eux-mêmes.

« Quoi attends t'as vraiment cru que j'avais orchestré ça ? » Tu la fixes l'air outré, un peu blessée aussi. Ok tu n'étais pas à l'aise avec l'idée de dévoiler leur vie intime au public, mais c'est pas pour autant que tu étais du genre à mentir et à mettre en scène des choses pour induire le monde en erreur. Oui t'étais bien contente quelque part que les journalistes soient bien loin du compte, t'en fichant royalement d'avec qui ils te disent en couple ou tu ne sais quoi, parce que tu sais que c'est faux, et tu sais qu'Asräh aussi. Mais de là à t'accuser de telles choses... T'étais en train de t'enfermer dans ton monde sur ton téléphone, technique de défense pour fuir les conversations trop embêtantes quand l'autre femme te fit encore une fois sursauter en claquant son téléphone. « Bah oui j'ai que ça à faire de créer des fausses rumeurs. Par contre toi t'as que ça à faire ce soir de profiter de nos moments ensemble pour me prendre la tête encore une fois. Je l'ai même pas cherché cet article en plus, c'est juste un fan avec qui j'ai dû bien rigoler je suppose. Tu veux pas passer à autre chose ?  » Tu grognes et tu croises les bras encore, n'allant pas te perdre sur son téléphone cette fois, loin de toi l'idée de manquer de respect à ta petite amie officieuse. Mais ce sujet te met mal à l'aise, tu sais pas pourquoi, peut-être le risque qu'on s'en prenne à Asräh pour te faire du mal, ou qu'on commence à lancer des rumeurs horribles sur vous. T'as juste pas envie que le monde connaisse tes plus grosses faiblesses en fait. En tout cas tu fais bien la gueule, t'aurais clairement préféré continuer à dormir ou à geeker que de te faire sermonner comme ça.

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Ce qu'Asräh ne comprenait pas, c'est que tu n'étais vraiment pas du genre à vouloir répondre aux rumeurs qu'elles soient fausses ou non. Toi tu vivais ta vie de façon chill, sans vraiment prêter attention à ce que les journalistes pouvaient bien dire sur ton compte. De toute façon tu es sûre que tu trouverais de tout, et même des choses qui se contredisent. Alors non vraiment tu n'étais vraiment pas sur la même longueur d'ondes qu'elle concernant la façon de gérer ce genre de "problème.

« Si tu le dis. » Ouais bah tu commences à être braquée toi aussi, les prises de tête inutiles ça t'agace plus qu'autre chose à vrai dire. « Ecoute, t'as qu'à aller voir quelqu'un qui s'assume et qui se soucie autant que toi des choses que peuvent dire les gens qui ne vous connaissent pas. » Ton ton est un peu froid, tant pis, si Asräh voulait que tu fasses la gueule elle a tout gagné. T'allais pas rentrer dans son jeu ou lui offrir ce qu'elle attendait alors qu'elle était pas capable de comprendre que toi, t'étais pas prête à tout ça, et que c'est clairement pas ce genre de comportement qui allait t'aider à te mettre à l'aise. Tu rallumes ta console alors, l'ignorant maintenant, la discussion était finie pour toi et t'avais surtout envie de penser à autre chose. Si t'avais pas été chez toi tu serais partie mais... Non, c'est pas le cas, et au fond t'as pas envie de la mettre dehors non plus.

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« Ouais bah tu comprends rien non plus. » C'est répondu du tac-au-tac alors que tu relances ton jeu de combat favori, ne la regardant même plus. C'est un véritable dialogue de sourds en réalité que vous êtes en train d'orchestrer, car aucune de vous d'eux ne voit vraiment ce que ressent l'autre. Mais bon, tu fuis, sauf qu'elle te laisse pas fuir longtemps et t'arrache la manette avant de la jeter sur un fauteuil plus loin. « Hey ! » Tu lances un regard noir à celle qui est clairement en train de te taper un de ses pires caprices. « Non je veux juste que tu arrêtes de parler de ça. » Au moins c'est clair aussi. Mais elle allait pas s'arrêter là hein ? Elle s'arrête jamais de toute façon.

Puis tu figes un peu à ce qu'elle dit, prenant le temps de bien analyser ses mots. « Bah euh... » Et finalement tu baisses les yeux, faisant la moue. Ouais c'est vrai que tu t'es un peu mal exprimée là dessus. « En fait jme dis qu'on s'en fout de ce que les gens pensent, du moment que nous on vit ce qu'on a à vivre, tu vois. » Tu soupires bruyamment, le regard toujours baissé, jouant nerveusement avec des doigts à défaut de pouvoir les défouler sur la manette. T'es en situation d'inconfort, et dans ces moments tu détestes rester à rien faire, ça te met plus que mal à l'aise. « T'as pas à être jalouse tu sais. » Et c'est dit, sur un ton tout bas, redressant toujours pas la tête. Tu as dit les mots, parce que tu sais exactement que c'est ça. C'est pas comme si Asräh voulait tuer chaque personne que vous croisez et qui te regardes plus de deux secondes. Juste un peu.

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Sur certains sujets, et surtout sur celui-là, t'es quand même encore une grande enfant dans ta tête. Alors oui tu réalises un peu que c'était pas forcément ce que tu croyais de base, que c'était juste une histoire d'apparence aux yeux de tous. Tu réalises que c'est peut être un peu plus profond que ça, et que dans ta carapace d'ignorance t'as refusé de l'entrevoir ne serait-ce qu'une seule fois. Mais maintenant tu réalises ouais, et tu t'en veux un peu, faisant vraiment la gueule d'une enfant qu'on vient de sermonner.

« D'accord et... Ça te touche en mal je suppose ? » T'es maladroite, tellement maladroite dans le choix de tes mots et ta façon de réagir, mais tu sais pas comment te comporter dans ce genre de situation, c'est pas quelque chose que ta prestigieuse famille t'a apprise. T'as été élevée dans l'optique que de toute façon, tu serais l'objet d'un mariage arrangé plus tard, que tu devrais engendrer des enfants et apprendre à aimer quelqu'un que tu n'aimes pas de base et que tu aurais sans doute jamais réussi à aimer. « Baka. » Tu susurres dans ta langue maternelle, avant de soupirer une nouvelle fois et enfin oser relever les yeux vers elle. « J'veux dire... Comment je peux arranger ça ? » Tu demandes, pleine de volonté, loin de te douter que même Asräh ne sait pas ce qu'elle veut.

« Moi aussi j'aime pas quand on parle de ça. » Et sans une hésitation tu attrapes ses doigts avec les tiens, venant même te coller contre elle, à la façon d'un flamiaou affectueux. Tu penses même plus à fuir maintenant, ou à cette pauvre manette qui a utilisé vol sans en avoir conscience et le vouloir. T'as juste envie que l'atmosphère s'allège et que vous retrouviez votre complicité, à toutes les deux. Ouais ça tu veux bien.

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Tu retiens une grimace à l'air qu'elle te tire quand tu poses ta première question. Ouais tu sais, la réponse était peut-être évidente pour le commun des mortels, des fois tu te demandes vraiment ce qui a fait pencher la balance d'Asräh en ta faveur. T'as rien pour toi côté romantique, vraiment rien, ta confiance est à zéro de ce côté là et encore plus quand tu réalises que tu gaffes, comme actuellement. Baka. C'est donc l'insulte qui te sort dans ta langue maternelle, te visant toi bien entendu. T'as tendance à lâcher quelques mots de cette autre langue quand t'es vraiment prise aux tripes. Et là elles font des nœuds et encore des nœuds. Pfff. T'es vraiment minable quand tu t'y mets.

« C'est pas grave, on s'en fout de savoir. » Tu hausses les épaules et tu oses un petit sourire timide, t'as tellement besoin que vous changiez de sujet, que vous revenez à vos habitudes bien plus agréables. Alors oui tu attrapes sa main, et tu viens sur ses genoux, dociles toujours avec elle au fond. Tu ne peux pas lui résister et elle le sait très bien, trop dans certaines situations qui te feraient rougir si tu y pensais trop. « Entrainement. Ramens. Entrainement. Ramens. Jeux et dodo. C'est pas très palpitant. » Ouais mais tu t'en fous, là t'es contre elle et tu t'y accroches bien, posant ton visage contre son épaule pour respirer son odeur. « Tu m'as manquée. » Et ça vient du cœur. Au moins tu sais faire ça.

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Tu te détends un peu dans ses bras, sentant enfin que ça y est, le mauvais moment est passé et que vous revenez à votre train train normal. Alors tu resserres un peu plus tes bras qui sont venus se glisser autour de son cou, profitant d'entendre vos cœurs collés l'un contre l'autre et qui battent à l'unisson du même sentiment que vous partagez, il n'y a aucun doute. Alors tu ne bouges pas à son humpf, sachant très bien que de toute façon ni elle ni toi ne reviendrez sur le sujet, et tu frissonnes au contact de ses doigts contre le bas de ton dos, ne te laissant clairement pas indifférente, comme le moindre de ses touchers.

« Je suis pas contre, mais je veux pas que tu me fasses la morale. » La nourriture grasse, le fait de ne pas savoir cuisiner seule. Ca aussi c'est un des autres sujets qui vous amènent parfois à vous disputer, à croire que vous n'êtes vraiment pas faites l'une pour l'autre. Et pourtant, tu souris quand tu sens ses lèvres glisser vers les tiennes, ne lui offrant pas ce qu'elle veut et que tu veux aussi au fond, laissant juste vos souffles vous mélanger. Et puis finalement elle les prononce, ces mots qui te font rougir instantanément. « Je... Et bien... oui ? » Tu perds tes moyens, t'es tellement prévisible et manipulable sur ça, cherchant direct à cacher ton visage dans ses cheveux pour pas qu'elle voie la rougeur sur tes joues. Ça serait la honte. T'en as marre d'être si faible face à elle.

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Tu ris un peu à sa réponse, déliant une bonne fois pour toutes les derniers nœuds qui te tenaient l'estomac. « Ça me va. » Et y'a rien à dire de plus parce que oui, ça te va, passer du temps avec elle, l'admirer de tes grands yeux azurs alors qu'elle cuisine de façon si minutieuse et impliquée. Tu adores l'observer, dans tout ce qu'elle fait à vrai dire, l'élégance et la finesse unie parfaitement en un seul être. Ouais, t'es un peu sa plus grande fan, mais ça aussi c'est quelque chose que tu gardes bien secret, protégé dans ton cœur. « Je me demande quelle voiture tu as prise cette fois. » Ça au moins c'est quelque chose de connu du grand public, son amour pour les voitures de sport et de luxe. Et au moins elle sait que ça ne te dérange pas de faire le voyage avec elle, jamais, au contraire c'est un des meilleurs moments que tu passes chaque week-end.

Puis alors ça dérape, tu rougis, et elle te glisse quelques mots qui te disent clairement que ce n'est pas la peine de te cacher. « Arrête je ne suis pas adepte des pistolets à O me compare pas à ça ! » Et tu bougonnes, presque boudeuse encore mais non pas à cause de la comparaison, mais parce que t'as été prise la main dans le sac. Et puis finalement tout s'accélère, et les lèvres d'Asräh rattrapent bien vite les tiennes, te couper le souffle alors que tu t'abandonnes totalement à cette échange amoureux. « Euh... » T'es prise de court, elle t'a pas laissée le temps d'atterrir et de réfléchir qu'elle attaque à nouveau, vile prédatrice. « Faut bien qu'on dorme et on va pas le faire là... Alors oui ? » Tu tentes l'innocence, faisant mine de ne pas avoir compris ce qu'elle insinuait. Tu lui offres même un sourire et un petit rire nerveux en te grattant l'arrière de ton crâne. Une pure actrice des grands écrans hein ?

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« Bruh. J'aime pas les surprises. » Tu lui marmonnes au nez mais de façon non sérieuse cette fois. Enfin, il est vrai que tu n'aimes pas les surprises, t'as cette tendance à être toujours impatiente de connaitre et de voir tout. Mais tu sais qu'elle lâchera pas, enfin elle pourrait si tu insistais davantage, t'en es presque sûre, mais sur le moment tu as autre chose à penser. Toi aussi t'as tes points forts contre elle, tu commences à en avoir conscience un peu, mais dans un duel entre deux de vos points forts c'est malheureusement elle qui gagne.

Maintenant tu comprends pourquoi Ato a emmené Nidhogg dans leur salle dédiée, des fois tu te dis que ton pokémon est trop intelligent pour son propre bien. Toi en tout cas tu ne perds pas de tes rougeurs, alors que tu essayes de répondre à la première contrattaque sans perdre tes moyens. « Avec du piment ? Peut-être. » Et tu enchaînes encore avec une réponse innocente, qui l'est de façon presque inconsciente en réalité. Tu ne saisis pas toujours les sous-entendus qu'elle te glisse, mais vu comment elle enchaîne, difficile pour toi de faire l'autruche. « Oui dor... » Tu couines et tu te crispes quand ses doigts glissent davantage sur ta peau, allant se loger pour le moment au niveau de tes flancs. Son contact te rend dingue, la façon dont elle joue avec toi et te manipule aussi. Et puis quand une de ses mains se montrent un peu trop taquine, tu sursautes presque sur ses genoux, retenant une expression dans ta langue maternelle qu'elle connait trop malheureusement. Te mordant très fort la lèvre pour ne pas être trop vocale, tu essayes de prendre sur toi pour lui répondre. « Je... Oui. » Échec et mat. Tu sais que tu viens de lui donner la victoire à ce moment précis. C'est pas comme si ce n'était pas prévisible à vrai dire.