bad bitches united

Il y’a de rares personnes dans ta vie avec les quelles tu entretiens des relations amicales et complexes à la fois. Raven est l’une de celles-ci. Cette femme à qui tu as envoyé un simple SMS indiquant une heure et un lieu de rendez-vous, tu ne l’as pas vu depuis des semaines. Figure de la haute société de Netovia, tu l’as fréquentée longuement – de manière plus ou moins charnelle – avant Ohara, toujours avant Ohara  et les souvenirs que vous avez gardé l’une de l’autre sont suffisant. En un sens, pour des femmes comme vous qui n’avez pas réellement l’amitié au bout des doigts et le sourire sincère et facile, il n’est pas si étrange que vous vous entendiez assez bien. Terrain d’entente dans vos caractères et vos attitudes. Tu es fière Asräh de considérer Raven comme une amie, et il est dans son intérêt d’en être fière aussi.

Soit. Le rendez vous a été donné dans un endroit des plus inusités. Au milieu du viaduc unissant Sharpton à Frimaria. Structure de métal magnifique de la quelle vous surplombez le monde — tout comme vous surplombez déjà le monde avec vos esprits. La rencontre n’est pas anodine. Tu connais ses interets, et cette fois ils convergent avec les tiens. Un Minisange, ou même directement un Corvaillus est dans ta ligne de mire, et tu te souviens d’une conversation avec elle, qu’il l’est pour elle aussi.

La voiture de luxe garée sur l’une des aires, tu as bien vite fait partir un badaud qui t’admirait bien trop. Et fidèle à toi-même, addossée à ton véhicule — pourpre — tu pianote de tes doigts habiles sur ton téléphone, envoyant quelques SMS à cette compagne que tu ne peux malheureusement pas afficher. Dans ton sac, posé sur le siège de ton véhicule, le bb Azurill dort paisiblement, tandis qu’a tes cotés un Absol monte la garde. Tu attends. Et tu comptes sur Raven pour ne pas être en retard.

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Une photo d’Ohara sur pokegram attire ton attention assez longtemps pour que tu n’y perdes ton regard. Elle est magnifique. En plein milieu d’un entrainement sportif avec Ato. Et un sourire prend naissance sur tes lèvres fines – et teintée de nuances de pourpre. Et d’une manière un peu audacieuse tu double clique sur la photo pour lâcher un cœur. C’est simplement la forme d’appréciation, tout le monde fait ça. Personne ne se doutera de rien. Tu es tirée de ta contemplation du fil d’actualité de ta compagne par le doux son du gros moteur d’un SUV de luxe, et un sourire léger vient illuminer ton visage déjà radieux. Tes yeux brillent derrière tes lunettes de soleil – violettes – et alors que tu admire la petite femme sortir de son véhicule et se rapprocher de toi, tu ne bouges pas. Non. Les gens viennent à toi Asräh, même quand ils sont des amis.

Tasse de café tendue, saisie entre tes mains habiles. Longs doigts ornés de griffes en or. « Tu me connais bien. » Remerciement d’un mouvement de tête. Sourire on ne peut plus charmeur en écho à celui de cette femme d’affaire qui n’est pas simplement cela. Tu as connu ses lèvres de bien des manières Asräh et les voir ainsi se mouvoir te fait arquer un sourcil amusé. « Comment pourrait elle ne pas l’être quand on sait qui l’a choisie ? » Visage visiblement amusé, tu t’appuie un peu mieux contre la rambarde de sécurité, et tu jettes un œil à la vue magnifique en contrebas. « L’Empire est tendu en ce moment, L’Arene de Smokebay est sur toutes les lèvres, et la Ligue est composée comme à son habitude de joyeux lurons qui ne savent si ils doivent se rire du danger ou bien en avoir peur. » Moment de battement. « Comment vont les affaires ? »

Contemplation d’un monde en contrebas brisée par une présence qui se rapproche. Tu es aux aguets Asräh et voir une espèce de drap flottant vers vous, tanguant comme portant un poids étrange, te fait grimacer. Gärmr a tes cotés grogne déjà vers la source du son, et si tu le calmes d’un mouvement de main, tu n’es néanmoins pas réellement prête à ce qui arrive. Une créature tombe sur le toit de ta voiture, rebondissant vers toi. Tes bras se serrent à la vitesse de la lumière, et tu soulèves enfin la bête qui vient d’atterir. Le portant à bout de bras tu remarque un Pichu qui te fait faire une grimace un peu déroutée. « Tu as de la chance de n’avoir rien brisé. » Dresseuse malgré tout, tu lui adresses un regard pour voir si il n’a rien. Il a tout de même fait une sacré chute.

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Le café est plus qu’à ta convenance et tu en bois quelques gorgées, tes griffes tapant sur le gobelet alors que vous échangez quelques mots. Il y’a quelque chose entre Raven et toi, une amitié battie sur un jeu de relation, mais néanmoins sincère. Tu apprécies une compagnie beaucoup moins naïve ou brutale que celle que tu cotoie de manière générale. Et plus que tout, Raven n’est pas l’un des séides de l’Empire, ce qui te permet fort probablement de pouvoir parler librement avec elle. Librement demeure un bien grand mot. Tout n’est jamais totalement avoué de toute façon. Chacune d’entre vous à ses propres secrets et ça ne pèse à aucune de vous deux. Un sourire se glisse sur tes lèvres, s’y étire légerement. « Probablement que non. » La réponse ne manque pas, peut-être la surprendra t’elle, mais non Asräh tu n’a pas réellement confiance en la Ligue, et encore moins en l’Empire. Ils sont incompétents et veulent agir sur bien trop de fronts différents. Toi qui as vu la dureté d’une Ligue accomplie en Allemagne, et dans d’autres pays que tu as visité, tu sais que Netovia est largement à la traine. Tu ne rajoutes rien. « Tu m’en vois ravie. » Et aussi courte soit ta phrase elle est néanmoins sincère, tu n’as que quelques rares amis proches et c’est toujours un plaisir de savoir qu’ils continuent de se developper. « Tu as effectivement l’air dans l’apogée de ta gloire. » Sourire amusé qui ne disparait pas alors que de vils chenapans viennent nuire à votre moment.

Et si tu te concentres sur le Pichu, t’assurant qu’il n’est pas blessé, avant de le reposer sur le sol, où tu l’enjoins à partir d’un ferme : « Va retrouver ta famille. » Mais il ne s’en va pas non, il roule sur le sol avec l’air hébété, hagard. Un soupir te prend, et tu lèves les yeux au ciel. Tu es partagée entre l’idée qu’il fait un cinéma, et un peu d’inquiétude, et un rien lasse et inquiète – tu ne peux le nier – tu lances une pokeball vers la petite bête il ne t’intéresse pas, mais tu pourras le laisser dans un centre Pokémon, ou à des gens qui pourront en prendre soin. Le geste est machinal, mécanique, tu en as l’habitude après tout, ça ne sera pas le premier pauvre hère que tu ramasseras par dépit pour son bien.

Il y’a néanmoins quelque chose qui te chagrine Asräh, et retire ton attention loin de ce jeune Pichu. Le Polichombr est en train de faire un bruit on ne peut plus désagréable, et tu ne sais si Raven a prévu d’intervenir, mais d’un mouvement de la main tu fais signe à Absol de se préparer, lui lâchant un sec « Fais le taire. » tandis qu’à deux reprises il lâche une vague d’énergie sombre et tranchante vers la créature fantomatique. Tant pis si il frappe trop fort, l’autre n’avait qu’a pas être aussi désagréable. « Tu m’excuseras maintenant, je n’aime guère être interompue quand je passe du temps avec mes amies. »

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« Et si ça devait l’être je suppose que nous serions aux premières loges pour y assister. » Cependant Asrah, tu ne veux pas assister à la fin de l’Empire si cela signifie que la lige soit touchée, car il y’a dans cette ligue certaines personnes que tu apprécies, et surtout l’une que tu portes bien plus haut dans ton coeur. Une personne dont ut ne parleras pas. Tu parles de Raven au contraire, de cette brillante femme que tu aimes connaitre. « Oh je n’en doutes pas. » Ton sourire est leger, sincere, tu as conscience de ses ambitions qui égalent les tiennes, et de son talent aussi.


Le jeune Pichu est désormais en ta possession et tu esquisses un sourire désintéressé en rangeant la pokeball dans une poche. Tu n’es pas ce genre de personnes a laisser souffrir des pokemons comme ça, ainsi c’est naturel pour toi de le récupérer. Tu verras plus tard ce que tu en fais, même si il y’a cette intuition dévorante qui te fait penser qu’il rejoindra Azurill et Zigzaton sur l’autel des pokemons inutiles de ton équipe. Oui. C’est bien une possibilité que tu ne peux nier et que pourtant tu n’évoqueras pas. Certainement pas devant Raven que tu tiens en si haute estime — et si tu savais ? Si tu savais ce qu’elle est vraiment les choses seraient si différentes n’est ce pas ?. Soit, la conversation continue alors qu’Absol met fin a la tyrannie de ce Polichombr. Tu es puissante Asräh, tes pokemons le sont tout autant. Et si tu vois la créature tomber sur le sol, tu t’en rapproches maintenant.

Le flirt ne te surprend guère, et tu arques un sourcil amusé alors que tes yeux brillent d’une lueur joueuse. « Je suis sexy en toutes circonstances Raven ~ » Ta voix est mesuré, tes yeux se fixent sur elle « Mais je ne suis pas la seule à l’être. » Le compliment est partagé, mais si tu rentres dans son jeu, tu saisa pertinement que tu n’iras pas jusqu’au bout, pas cette fois. Le bruit d’un Pokemon appeuré te fait doucement froncer les sourcils alors que tu regarde autour de toi, voyant la créature dans les hauteurs. « Tu sais, je me suis toujours dis que tu serais radieuse avec un Corvailus. » Toi aussi. Mais tout vient à point à qui sait attendre aprés tout. Et c’est avec un air concerné que tu te rapproches du Polichombr, lançant une pokeball dessus, au cas où.