- Livia Ventimiglia
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"Thunder"
Dans les Northerres, le climat semble s'accorder à l'humeur de la Donna Ventimiglia. L'on pourrait dire qu'elle a trouvé la région comme celle-ci l'a adoptée. Comme de nombreux soirs, c'est en claquant la porte de son bureau que Livia s'y isole. Le crépuscule enserre la grande demeure auparavant possession exclusive de la famille possédant Northera Energies. Depuis que les Ventimiglia ont réquisitionné la majorité de l'endroit, il est bien plus vivant. C'est probablement ce qui pèse le plus sur l'humeur de Livia : ils ne vont décidément jamais la fermer.
La porte claquée, le chapeau posé, c'est au tour de la bouteille d'être débouchée. Le verre de vin est servi et il ne faut pas plus de quelques secondes pour qu'il soit déjà porté aux lèvres de la Donna. Bon sang, que ça fait du bien. Après une journée pareille, interminable, aux requêtes incessantes la tenant éloignée de ses véritables projets, un bon vin rouge, même importé, fait un bien fou. Ce n'est pas que l'alcool produit dans le coin soit mauvais, il est simplement différent. Et le goût familier du vin du Sud a quelque chose de réconfortant.
Livia fait claquer sa langue sur son palais en poussant un long soupir, avant de laisser sortir Suspiria de sa pokéball. C'est un effort de sa part que de lui laisser cette liberté alors même qu'elle tente de se détendre, seule, sans se soucier de qui que ce soit d'autre qu'elle-même. Une nouvelle tentative de créer du lien sans sentir son estomac se retourner, et les douloureux souvenirs l'assaillir. A peine libérée, la Malamandre grimpe sans un bruit sur le canapé à l'autre bout de la pièce, et se love contre les coussins, jetant un drôle de regard en direction de sa dresseuse. Laquelle regarde ailleurs, comme gênée.
Laissant reposer ses bottes sur le bureau, Livia se ressert un verre en jetant un coup d'oeil par la fenêtre. Les éclairs semblent se faire de plus en plus rares, mais le tonnerre gronde toujours. Depuis le temps, tout ça fait partie de ses habitudes, ça l'apaise.
Son téléphone sonne, deux fois. Si dans un premier temps la Marraine l'ignore, elle finit par se résoudre à jeter un oeil, avant de pousser un bruyant soupir.
- Raven Nixdottir
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Le voyage a été agréable et rapide, comme toujours quand on se déplace en jet privé avec le nom de votre famille inscrit sur la coque de l'appareil, qui lui-même a été imaginé par vos soins. Il ne t'a donc fallu qu'une demi-heure pour joindre Runswick et Northera afin d’enchaîner les rendez-vous, bien que le premier restera bien plus ennuyeux que le deuxième, tu en es certaine. Tapant un message sur ta montre portable pour envoyer un ordre de mission à un de tes agents, ta magnifique personne déambule dans le hall d'entrée du domaine de la célèbre Seviper d'Ulnys, tes talons claquant bruyamment sur le sol alors que tu te présentes au gars chargé de l'accueil. « Nightfang, je suis attendue. » Et tu espères l'être chaleureusement, un sourire mutin se dessinant au coin de tes lèvres colorées de rouge rien qu'en y pensant.
En attendant qu'on t'accorde la permission de monter dans le bureau de la marraine, tu prends quelques minutes pour contempler vaguement les alentours. Les northerres ont une certaine atmosphère électrisante qui a tendance à te tendre, mais pas de façon désagréable. Comme si t'avais encore plus ce besoin de te retrouver aimantée à quelque chose de chaud et d'enivrant. En tout cas c'est dans cette région que tes inventions ont le plus de succès, pas étonnant vu que la technologie reste indispensable pour se protéger des orages et éclairs constants qui pourraient vous griller sur place avant d'avoir eu le temps d'appeler votre maman.
La stature toujours fière, tu tournes ton regard émeraude vers le même gars de plus tôt qui t'a accueillie et qui te donne à présent la permission de monter. Un clin d’œil et un sourire aguicheurs en remerciements, tu te remets en marche, te doutant que le délai d'attente était lié au fait que Livia voulait certainement un moment de tranquillité et de détente. Oh qu'elle s'en fasse pas, vous pouvez facilement allier les deux.
Une lueur féline traverse ton regard alors que tu rentres finalement dans son bureau, et que le contact visuel est instauré. « Livia, chérie, tu sais bien que tu peux me tutoyer. » Sans répondre de suite à sa question, parce que tu aimes un peu trop le jeu de la provocation parfois, tu te rapproches du bureau de la marraine pour te servir un verre de vin également, le portant à tes lèvres pulpeuses pour y prendre une gorgée, non sans détailler la femme aux cheveux blancs de haut en bas. « Le voyage est toujours bon quand il s'agit de venir te voir. » Tu passes ta langue sur tes lèvres pour y essuyer quelques gouttes fugaces, mais aussi pour marquer un certain désir qui te prend déjà, mais que tu arrives à contenir pour le moment. Tu es là pour une raison après tout, autant régler ça en premier lieu. « J'ai une nouvelle, un cadeau et une confession pour toi. Par quoi souhaites-tu commencer ? » Retirant ton manteau luxueux mais sobre pour le poser sur le fauteuil d'invité en face du bureau, libérant au passage la vue sur tes jolies formes, tu prends appui sur le meuble, croisant les bras en attendant que ta collaboratrice te fasse part de ses désirs. Ton cristal boreal pend au bout d'une chaîne argentée placée autour de ton cou, tombant pile à la naissance de ta poitrine cachée par une chemise blanche, la mettant davantage en valeur. Quelque part tu cherches aussi à faire naître le désir dans le regard de la Marraine, c'est une victoire que tu aimes t'accorder à chaque fois.
En attendant qu'on t'accorde la permission de monter dans le bureau de la marraine, tu prends quelques minutes pour contempler vaguement les alentours. Les northerres ont une certaine atmosphère électrisante qui a tendance à te tendre, mais pas de façon désagréable. Comme si t'avais encore plus ce besoin de te retrouver aimantée à quelque chose de chaud et d'enivrant. En tout cas c'est dans cette région que tes inventions ont le plus de succès, pas étonnant vu que la technologie reste indispensable pour se protéger des orages et éclairs constants qui pourraient vous griller sur place avant d'avoir eu le temps d'appeler votre maman.
La stature toujours fière, tu tournes ton regard émeraude vers le même gars de plus tôt qui t'a accueillie et qui te donne à présent la permission de monter. Un clin d’œil et un sourire aguicheurs en remerciements, tu te remets en marche, te doutant que le délai d'attente était lié au fait que Livia voulait certainement un moment de tranquillité et de détente. Oh qu'elle s'en fasse pas, vous pouvez facilement allier les deux.
Une lueur féline traverse ton regard alors que tu rentres finalement dans son bureau, et que le contact visuel est instauré. « Livia, chérie, tu sais bien que tu peux me tutoyer. » Sans répondre de suite à sa question, parce que tu aimes un peu trop le jeu de la provocation parfois, tu te rapproches du bureau de la marraine pour te servir un verre de vin également, le portant à tes lèvres pulpeuses pour y prendre une gorgée, non sans détailler la femme aux cheveux blancs de haut en bas. « Le voyage est toujours bon quand il s'agit de venir te voir. » Tu passes ta langue sur tes lèvres pour y essuyer quelques gouttes fugaces, mais aussi pour marquer un certain désir qui te prend déjà, mais que tu arrives à contenir pour le moment. Tu es là pour une raison après tout, autant régler ça en premier lieu. « J'ai une nouvelle, un cadeau et une confession pour toi. Par quoi souhaites-tu commencer ? » Retirant ton manteau luxueux mais sobre pour le poser sur le fauteuil d'invité en face du bureau, libérant au passage la vue sur tes jolies formes, tu prends appui sur le meuble, croisant les bras en attendant que ta collaboratrice te fasse part de ses désirs. Ton cristal boreal pend au bout d'une chaîne argentée placée autour de ton cou, tombant pile à la naissance de ta poitrine cachée par une chemise blanche, la mettant davantage en valeur. Quelque part tu cherches aussi à faire naître le désir dans le regard de la Marraine, c'est une victoire que tu aimes t'accorder à chaque fois.
- Livia Ventimiglia
- Messages : 55
"Thunder"
A peine la voix de l'invitée se fait-elle entendre que les sourcils de Livia se froncent. Ce n'est pas sa présence ou même ses propos, c'est elle. Raven. Sûre d'elle, jouant la provocation, s'amusant de la familiarité qu'elle peut souvent se permettre chez la Donna qui, pourtant, est si rigide avec tout le monde. C'est comme se regarder dans un miroir et si la Ventimiglia ne remet pas vraiment en question son propre comportement, il est clair qu'elle ne supporterait pas de fréquenter un autre exemplaire d'elle-même.
Fort heureusement pour elle, Nightfang a quelque chose d'autre. De différent. Qui n'est pas sa couleur de cheveux. Livia pousse un soupir, réprimant un sourire.
L'autre n'a pas l'air de se formaliser de grand chose, se servant le vin de la Donna sans y être invitée. Un bon vin du Sud, hors de prix, qu'elle comptait bien descendre toute seule au moment ou la bouteille a été débouchée.
Derrière elle, sur le canapé, Suspiria s'étire de tout son long, sans lâcher l'invitée des yeux. Il faut croire qu'elles partagent une obsession commune. D'un geste discret, Livia resserre encore un peu son col et se redresse à nouveau. Fort heureusement, les affaires sont les affaires, et la venue de Raven n'est pas motivée que par ce genre de petit jeu. Se concentrer sur la discussion est la meilleure solution.
- Raven Nixdottir
- Messages : 73
« Oh, dois-je donc en déduire que je suis privilégiée ? » Tu ronronnerais presque à ce murmure qui franchit tes lèvres, restant tout de même assez audible pour que ton interlocutrice puisse l'entendre, à quoi bon sinon. Tu l'observes un peu scruter la porte derrière toi sans dire un mot, t'amusant toutefois de constater qu'elle semble bien préoccupée par l'image qu'elle renvoie à ses hommes. Tu la comprends, toi aussi il y a certaines failles de ta personne que personne ne doit voir, mais tu aurais pu être tentée de jouer avec ce point-ci concernant Livia. Tu n'en feras néanmoins rien du tout, parce que tu as quand même du respect pour elle, et que tu n'aimerais pas nuire aux bons termes qui semblent vous lier depuis quelque temps déjà. « Mais ne t'en fais pas, tes secrets sont bien gardés avec moi. » Tout comme tu en attends autant d'elle, mais elle ne t'a jamais déçue sur ce point là, et tu lui fais relativement confiance. Ni l'une ni l'autre vous ne voulez vous compter comme ennemies.
En tout cas tu prends tes aises, comme partout, que ce soit avec des gens que tu connais depuis des années ou avec d'autres que tu viens à peine de rencontrer. T'es beaucoup trop à l'aise de façon générale, et tu te plais bien ainsi, rester coincée c'est pas ton truc. Puis pourquoi tu briderais la merveilleuse personnalité que tu es ? Quel gâchis ça serait. Alors tu souris, encore une fois, en entendant le sarcasme plus que présent dans la voix de la Seviper d'Ulnys, et tu t'en nourris évidemment. La tentation est grande pour essayer de lui en arracher encore plus. « Tu sais, tu peux toujours me taper sur les doigts si je suis vilaine. » Ou autre part, mais tu ne le préciseras pas à haute voix, tu préfères que l'idée se fasse son chemin tout seul chez ton interlocutrice, ou pas et dans ce cas tu en serais bien attristée. « J'attends toujours que tu viennes me rendre visite, je pourrai te faire goûter le meilleur caviar du pays en compensation. » En tout cas tu apprécies le vin, avalant une nouvelle gorgée délicate alors que le mouvement du col de la Donna ne t'échappe pas. Mmh, intéressant, ton regard brille d'une lueur féline alors que tu sais que le jeu a déjà commencé. On dirait presque qu'elle veut se protéger de toi, mais de quoi exactement ? C'en est presque attendrissant. Tu repasses ta langue sur tes lèvres en te faisant tes conclusions toute seule qui sont peut-être illusoires, mais tu as trop confiance en toi pour les remettre en question.
En tout cas tu ne fais pas vraiment attention à la Malamandre, même si tu sens son regard dans ton dos. Tu finis par t'asseoir sur le fauteuil pour faire totalement face à l'autre femme, posant ton verre à tes côtés alors que es toute ouïe à l'expression de sa décision. « La nouvelle, excellent choix. » De toute façon, elle aurait pu te demander n'importe lequel des deux autres choix, tu aurais commencé par la nouvelle. Tu avais ton plan déjà tout tracé dans ta tête, la mise en scène, et tu aimais aussi voir la frustration que tu pouvais faire naître chez Livia, car tu connais assez son impatience. Tu plantes ton regard émeraude dans le sien ardent, faisant perdurer quelques secondes silencieuses exprès pour accentuer la tension, avant de répondre. « Celui qui te gênait est mort, à 13h42 dans son garage aux voitures de mauvais goût. » Tu grimaces, l'esthétisme des choses compte assez pour toi, et tu rejettes en bloc tout ce qui ne l'est pas. « Officiellement mort d'un arrêt cardiaque, pauvre petit cœur qui n'a pas pu tenir. » Officieusement, tu ne le préciseras pas, il y a certains secrets que tu gardes bien pour toi. « Le cadeau va avec. » Un mouvement de poignet et un bras robotique sort subitement de sous ta manche, tendant une forme entourée d'un tissu d'un blanc parfait. Prenant l'objet de la main de ton gadget, tu le poses juste devant Livia, lui laissant le loisir de l'ouvrir si elle le souhaite. Celui-ci contient la molaire en or de l'homme que tu as tué où sont gravées les initiales de sa fille, dent arrachée bien proprement pour rester le maximum discrète possible. Pas que le jeu de la traque à ta personne te pose vraiment problème, mais si tu pouvais éviter de perdre du temps là-dedans, c'était bien mieux. En tout cas tu lui avais apporté la preuve de ton travail bien fait, comme tu le fais tout le temps qu'on te le demande ou non. En attendant tu n’enchaînes pas sur la confession dont le terme n'a pas été choisi au hasard, tu attends qu'elle le demande elle, et t'as bien envie de jouer avec sa patience. Juste pour rire un peu. En tout cas un jour ou l'autre tu finiras brûlée par le feu avec lequel tu joues, mais c'est trop bon pour toi que c'est un risque que tu acceptes de prendre les yeux un peu trop fermés.
En tout cas tu prends tes aises, comme partout, que ce soit avec des gens que tu connais depuis des années ou avec d'autres que tu viens à peine de rencontrer. T'es beaucoup trop à l'aise de façon générale, et tu te plais bien ainsi, rester coincée c'est pas ton truc. Puis pourquoi tu briderais la merveilleuse personnalité que tu es ? Quel gâchis ça serait. Alors tu souris, encore une fois, en entendant le sarcasme plus que présent dans la voix de la Seviper d'Ulnys, et tu t'en nourris évidemment. La tentation est grande pour essayer de lui en arracher encore plus. « Tu sais, tu peux toujours me taper sur les doigts si je suis vilaine. » Ou autre part, mais tu ne le préciseras pas à haute voix, tu préfères que l'idée se fasse son chemin tout seul chez ton interlocutrice, ou pas et dans ce cas tu en serais bien attristée. « J'attends toujours que tu viennes me rendre visite, je pourrai te faire goûter le meilleur caviar du pays en compensation. » En tout cas tu apprécies le vin, avalant une nouvelle gorgée délicate alors que le mouvement du col de la Donna ne t'échappe pas. Mmh, intéressant, ton regard brille d'une lueur féline alors que tu sais que le jeu a déjà commencé. On dirait presque qu'elle veut se protéger de toi, mais de quoi exactement ? C'en est presque attendrissant. Tu repasses ta langue sur tes lèvres en te faisant tes conclusions toute seule qui sont peut-être illusoires, mais tu as trop confiance en toi pour les remettre en question.
En tout cas tu ne fais pas vraiment attention à la Malamandre, même si tu sens son regard dans ton dos. Tu finis par t'asseoir sur le fauteuil pour faire totalement face à l'autre femme, posant ton verre à tes côtés alors que es toute ouïe à l'expression de sa décision. « La nouvelle, excellent choix. » De toute façon, elle aurait pu te demander n'importe lequel des deux autres choix, tu aurais commencé par la nouvelle. Tu avais ton plan déjà tout tracé dans ta tête, la mise en scène, et tu aimais aussi voir la frustration que tu pouvais faire naître chez Livia, car tu connais assez son impatience. Tu plantes ton regard émeraude dans le sien ardent, faisant perdurer quelques secondes silencieuses exprès pour accentuer la tension, avant de répondre. « Celui qui te gênait est mort, à 13h42 dans son garage aux voitures de mauvais goût. » Tu grimaces, l'esthétisme des choses compte assez pour toi, et tu rejettes en bloc tout ce qui ne l'est pas. « Officiellement mort d'un arrêt cardiaque, pauvre petit cœur qui n'a pas pu tenir. » Officieusement, tu ne le préciseras pas, il y a certains secrets que tu gardes bien pour toi. « Le cadeau va avec. » Un mouvement de poignet et un bras robotique sort subitement de sous ta manche, tendant une forme entourée d'un tissu d'un blanc parfait. Prenant l'objet de la main de ton gadget, tu le poses juste devant Livia, lui laissant le loisir de l'ouvrir si elle le souhaite. Celui-ci contient la molaire en or de l'homme que tu as tué où sont gravées les initiales de sa fille, dent arrachée bien proprement pour rester le maximum discrète possible. Pas que le jeu de la traque à ta personne te pose vraiment problème, mais si tu pouvais éviter de perdre du temps là-dedans, c'était bien mieux. En tout cas tu lui avais apporté la preuve de ton travail bien fait, comme tu le fais tout le temps qu'on te le demande ou non. En attendant tu n’enchaînes pas sur la confession dont le terme n'a pas été choisi au hasard, tu attends qu'elle le demande elle, et t'as bien envie de jouer avec sa patience. Juste pour rire un peu. En tout cas un jour ou l'autre tu finiras brûlée par le feu avec lequel tu joues, mais c'est trop bon pour toi que c'est un risque que tu acceptes de prendre les yeux un peu trop fermés.
- Livia Ventimiglia
- Messages : 55
"Thunder"
Les habituelles taquineries de Raven ne causent qu'un bref haussement de sourcil chez la Donna. Sa méfiance est un automatisme, conditionné par des années de travail et une éducation inégalitaire qui ne pardonne aucun manquement. Et son statut de non-native de la région n'aide pas. Livia hausse les épaules, imperceptiblement, sans détourner le regard de son interlocutrice. Elle ne relève pas vraiment sa remarque qui se veut rassurante, estimant de toute façon qu'un manquement à la relation de confiance qui les lie aurait des conséquences, pour Raven, que l'Unysienne n'aurait aucun scrupule à mettre en place. Elle ne serait pas la première à subir sa fureur, ni la dernière d'ailleurs.
Les remarques à la limite du salace lui font pencher la tête sur le côté, un air vaguement dépité sur le visage, l'air de demander si c'est vraiment le moment.
Reste l'affaire qui les concerne. Fort heureusement, Nightfang ne passe pas trop de temps à la faire mariner et en vient directement au fait. Un subtil sourire de satisfaction vient étirer brièvement les lèvres de la Donna, laquelle retrouve rapidement un total sérieux.
Livia se lève, tenant la molaire d'or du bout des doigts, prend la direction d'un meuble derrière elle, ancien vaisselier de bois sombre et massif devenu cabinet de curiosité. Elle ouvre une paire de petites portes dans laquelle se trouve une boîte de cuir élimé dans laquelle elle fait tomber la molaire, laquelle retrouve une bonne dizaine de jumelles.
- Raven Nixdottir
- Messages : 73
Oh non. Tu grimaces face à cette faute de mauvais goût qu'elle vient de commettre en disant de pas aimer le caviar. Quel dommage, tu aurais vraiment aimé partager quelques toasts avec elle, bien que ce point ne t'arrêtera pas là dans ta conquête. « Des fruits de mer, je retiens. C'est donc une invitation. » Et tu lui souris, à pleines dents avec ton regard malicieux qui en rend dingues plus d'un, que ce soit dans le bon ou le mauvais terme. Quand t'avais une idée en tête, c'était difficile de t'arrêter, puis il est important pour toi d'entretenir de bonnes relations avec les gens que tu apprécies, même en dehors du boulot. Les bons comptes font les bons amis, un truc comme ça.
Et en parlant de comptes, vous finissez par en venir au vif du sujet de ta présence ici. Tu déblatères ton blabla, exposant tes détails avec cet art théâtral que tu manies si bien, tout en restant simple et efficace. Tu aimes quand ton travail est bien fait, mais t'es loin d'être le genre de personne à t'en vanter, bien qu'on soit du genre à penser tout le contraire de toi au premier abord. « Une dent en or. Des posters dégueulasses de jeunes adolescentes cachés dans son garage. Ouais, c'était un sacré parasite. » Et tu claques ta langue contre tes dents alors que tu te lèves, commençant à faire les cent pas avant que ton regard ne te pose finalement sur la Malamandre. Tu plisses les yeux, semblant la jauger quelques secondes avant de détourner ton regard pour le reposer sur l'autre femme qui semble allait entreposer son trophée dans sa collection.
« Cash ou virement ? Pour savoir si j'ai la chance de devoir attendre un peu plus ici. » Avec elle. Mais ça tu le dis pas, même si tu te doutes qu'elle le devinera toute seule, surtout avec la lueur brillante qui luit dans tes deux iris émeraude. Ne t'étant toujours pas rassise, tu continues à faire un peu les cent pas, tournant autour de son bureau, l'effleurant parfois à ton passage. « Mmh oui, la confession... » Ta voix est presque roucoulante alors que tu commences à lancer le vrai jeu, celui qui te fera avoir ce que tu veux, tu l'espères du moins. « C'est fou, je l'ai sur le bout de la langue, mais ça veut pas sortir. Une idée pour m'aider ? » Et tu t'arrêtes, juste à coté d'elle, jouant avec sa patience comme tu aimes tant le faire. Allez, t'espères au moins qu'elle va perdre un peu de son calme, et si c'est agréable c'est encore mieux.
Et en parlant de comptes, vous finissez par en venir au vif du sujet de ta présence ici. Tu déblatères ton blabla, exposant tes détails avec cet art théâtral que tu manies si bien, tout en restant simple et efficace. Tu aimes quand ton travail est bien fait, mais t'es loin d'être le genre de personne à t'en vanter, bien qu'on soit du genre à penser tout le contraire de toi au premier abord. « Une dent en or. Des posters dégueulasses de jeunes adolescentes cachés dans son garage. Ouais, c'était un sacré parasite. » Et tu claques ta langue contre tes dents alors que tu te lèves, commençant à faire les cent pas avant que ton regard ne te pose finalement sur la Malamandre. Tu plisses les yeux, semblant la jauger quelques secondes avant de détourner ton regard pour le reposer sur l'autre femme qui semble allait entreposer son trophée dans sa collection.
« Cash ou virement ? Pour savoir si j'ai la chance de devoir attendre un peu plus ici. » Avec elle. Mais ça tu le dis pas, même si tu te doutes qu'elle le devinera toute seule, surtout avec la lueur brillante qui luit dans tes deux iris émeraude. Ne t'étant toujours pas rassise, tu continues à faire un peu les cent pas, tournant autour de son bureau, l'effleurant parfois à ton passage. « Mmh oui, la confession... » Ta voix est presque roucoulante alors que tu commences à lancer le vrai jeu, celui qui te fera avoir ce que tu veux, tu l'espères du moins. « C'est fou, je l'ai sur le bout de la langue, mais ça veut pas sortir. Une idée pour m'aider ? » Et tu t'arrêtes, juste à coté d'elle, jouant avec sa patience comme tu aimes tant le faire. Allez, t'espères au moins qu'elle va perdre un peu de son calme, et si c'est agréable c'est encore mieux.
- Livia Ventimiglia
- Messages : 55
"Thunder"
L'évocation des fruits de mer rappelle à Livia qu'elle n'a rien avalé de consistant depuis le matin. Et encore, si on peut appeler une demi bouteille de vin rouge accompagné d'un vague bout de brioche aux raisins secs un repas complet. Le vague espoir de voir les cuisiniers de la demeure Ventimiglia anticiper quelque chose, pour une fois dans leur vie, ne fait que passer dans son esprit, tel un frisson inattendu.
Un autre frisson, de dégoût celui là, lorsque Raven entre à peine dans les détails concernant la cible. Des détails dont Livia se serait bien passé. Le sordide des petits bonhommes médiocres dans son genre occupent bien trop de place dans son cerveau pour ce qu'ils valent réellement en intérêt. Elle ne masque pas son léger rictus de dégoût en rangeant la dent, profitant de ce que sa position la rend de toute façon plus discrète.
Comme anticipant la question de Raven, et parce qu'elle n'aime pas être redevable à qui que ce soit, même pour une seconde, la Donna sort enfin d'un tiroir verrouillé par digicode une épaisse enveloppe brune, impeccable. Pas d'inscription, ni repère, simplement une épaisseur calculée, autant que le geste qui la présente sur la table.
Elle s'accorde à nouveau un peu de vin, qu'elle apprécie en faisant claquer sa langue sur son palais. De quoi la décrisper un peu, et Suspiria avec, avant de se retourner, les bras croisés, comme fermée, pour faire face à Raven. La tête penchée sur le côté, un air froid teinté d'agacement sur le visage, elle finit par ajouter.
- Raven Nixdottir
- Messages : 73
Ton topo explicatif fait, tu restes de marbre alors que Livia elle semble réagir comme tu l'avais fait quand tu avais pris conscience des faits la première fois aussi. Tu ne vois certainement pas sa grimace alors qu'elle range le trophée dentaire, la tenant dos à toi, mais tu la devines sans mal. T'essayes de détendre l'atmosphère après ça, parce que de toute façon tu n'as absolument aucun état d'âme pour ce genre de sujet, et tu ne trouves pas l'intérêt de t'y attarder davantage. Vous êtes pas non plus en train de débattre des déboires de l'humanité, ce n'est pas votre genre ni à toi ni à Livia, pas de ce que tu saches en tout cas.
Alors tu tentes, une approche, une nouvelle, grimaçant à ton tour cette fois alors que la suite du paiement arrive bien plus vite que tu l'aurais espéré. « Des fois je déteste ton efficacité. » Les mots t'échappent un peu, alors que tu tends lentement le bout de tes doigts vers l'enveloppe, questionnant la Donna du regard, attendant l'autorisation. Tu sens la Malamandre gronder à voix basse derrière toi, et tu marques un temps d'arrêt, jetant un rapide coup d'œil par dessus ton épaule pour être sûre de ne pas te prendre de mauvais coup par derrière. Puis ton regard émeraude revient se poser sur la femme aux cheveux blancs, lui accordant un de tes plus beaux sourires. « Puis-je ? » Une lueur de défi brille dans ton regard, un peu de prédation aussi. Tu sens le danger quelque part, de froisser celle qui a le total contrôle sur les lieux et les hommes qui s'y trouvent. Il suffirait du faux pas de trop de ta part pour que certainement elle te passe l'envie de jouer avec elle.
... Mais ça ne t'arrête pas, parce que tu es comme ça, tu es un électron libre rebelle qui aime trop jouer avec le feu. Peut-être qu'au fond t'as un côté autodestructeur refoulé que tu refuses de t'avouer, mais alors que ton interlocutrice te menace, ce n'est pas la peur qui se propage dans tes veines, mais une poussée d'adrénaline qui te donne envie de plus encore. « C'est une invitation ? Je pourrais presque être tentée. » Insolence à demi cachée, alors que tu passes la langue sur tes lèvres, les doigts toujours sur l'enveloppe à l'autre extrémité de ceux de la Donna.
Mais finalement tu comprends, visiblement quelque chose semble tracasser Livia, et tu cernes enfin quoi. Alors tu fronces les sourcils, lâchant l'enveloppe pour te remettre droite et lui faire face, t'approchant un peu d'elle. Quelques centimètres, juste ce qu'il faut. Tu restes immobile, la laissant parler, et ne pouvant pas t'empêcher de sourire au contact qui a failli se faire sur ta mâchoire. « Livia chérie... » Ton ton est beaucoup moins provocateur que précédemment, alors que tu fais encore un pas vers elle, diminuant encore la distance qui sépare vos deux corps. « Je ne te cache pas l'information par plaisir, j'essayais juste un peu de te détendre, tu as l'air si crispée. Le travail est lourd en ce moment ? » Regard malicieux très bref avant que tu ne le baisses pour te concentrer sur ce col qu'elle a trop fermé à ton goût quelques minutes plus tôt. « Il y a un groupe de malfrats de pacotille qui se fait passer pour tes sbires, vendant des armes défectueuses pour te faire une mauvaise réputation et retourner certains de tes clients contre toi. » Tu marques la pause, alors que tes doigts glissent vers ce col, le saisissant des deux côtés commencer lentement à l'ouvrir, et lui donner une position plus décontractée. « Ils n'ont pas eu le temps de faire beaucoup parler d'eux, et je t'offre leur mise à mort, cadeau de la maison. Pour prouver ma bonne volonté, mmh ? ~ » Tes émeraudes se perdent sur la peau pâle de la femme cette fois, alors que malencontreusement tes doigts plus chauds que la normale -faute à l'alcool, et peut-être à autre chose aussi- viennent effleurer cette nuque, avant de se retirer aussi vite qu'ils sont venus. Votre proximité est totale à présent, et tu relèves les yeux finalement vers les siennes, semblant demander une permission par le regard. « Au fond, je ne veux que ton bien tu sais. » Pour être sûre d'être bien comprise cette fois, ta main revient glisser contre la chemise, mais ne s'attarde pas sur le col cette fois. Non, tu commences juste à jouer avec le premier bouton, te retenant très fort de l'arracher. « Et ton plaisir aussi, si tu es d'accord. » Au moins tes intentions sont claires maintenant alors que tes lèvres teintées d'un rouge sang se rapprochent de son visage, permettant à vos souffles de se mélanger, le tien rapide et témoignant de ton impatience. Mais tu sauras t'arrêter si elle le souhaite, du moins, si elle te dit stop avant qu'il ne soit trop tard.
Alors tu tentes, une approche, une nouvelle, grimaçant à ton tour cette fois alors que la suite du paiement arrive bien plus vite que tu l'aurais espéré. « Des fois je déteste ton efficacité. » Les mots t'échappent un peu, alors que tu tends lentement le bout de tes doigts vers l'enveloppe, questionnant la Donna du regard, attendant l'autorisation. Tu sens la Malamandre gronder à voix basse derrière toi, et tu marques un temps d'arrêt, jetant un rapide coup d'œil par dessus ton épaule pour être sûre de ne pas te prendre de mauvais coup par derrière. Puis ton regard émeraude revient se poser sur la femme aux cheveux blancs, lui accordant un de tes plus beaux sourires. « Puis-je ? » Une lueur de défi brille dans ton regard, un peu de prédation aussi. Tu sens le danger quelque part, de froisser celle qui a le total contrôle sur les lieux et les hommes qui s'y trouvent. Il suffirait du faux pas de trop de ta part pour que certainement elle te passe l'envie de jouer avec elle.
... Mais ça ne t'arrête pas, parce que tu es comme ça, tu es un électron libre rebelle qui aime trop jouer avec le feu. Peut-être qu'au fond t'as un côté autodestructeur refoulé que tu refuses de t'avouer, mais alors que ton interlocutrice te menace, ce n'est pas la peur qui se propage dans tes veines, mais une poussée d'adrénaline qui te donne envie de plus encore. « C'est une invitation ? Je pourrais presque être tentée. » Insolence à demi cachée, alors que tu passes la langue sur tes lèvres, les doigts toujours sur l'enveloppe à l'autre extrémité de ceux de la Donna.
Mais finalement tu comprends, visiblement quelque chose semble tracasser Livia, et tu cernes enfin quoi. Alors tu fronces les sourcils, lâchant l'enveloppe pour te remettre droite et lui faire face, t'approchant un peu d'elle. Quelques centimètres, juste ce qu'il faut. Tu restes immobile, la laissant parler, et ne pouvant pas t'empêcher de sourire au contact qui a failli se faire sur ta mâchoire. « Livia chérie... » Ton ton est beaucoup moins provocateur que précédemment, alors que tu fais encore un pas vers elle, diminuant encore la distance qui sépare vos deux corps. « Je ne te cache pas l'information par plaisir, j'essayais juste un peu de te détendre, tu as l'air si crispée. Le travail est lourd en ce moment ? » Regard malicieux très bref avant que tu ne le baisses pour te concentrer sur ce col qu'elle a trop fermé à ton goût quelques minutes plus tôt. « Il y a un groupe de malfrats de pacotille qui se fait passer pour tes sbires, vendant des armes défectueuses pour te faire une mauvaise réputation et retourner certains de tes clients contre toi. » Tu marques la pause, alors que tes doigts glissent vers ce col, le saisissant des deux côtés commencer lentement à l'ouvrir, et lui donner une position plus décontractée. « Ils n'ont pas eu le temps de faire beaucoup parler d'eux, et je t'offre leur mise à mort, cadeau de la maison. Pour prouver ma bonne volonté, mmh ? ~ » Tes émeraudes se perdent sur la peau pâle de la femme cette fois, alors que malencontreusement tes doigts plus chauds que la normale -faute à l'alcool, et peut-être à autre chose aussi- viennent effleurer cette nuque, avant de se retirer aussi vite qu'ils sont venus. Votre proximité est totale à présent, et tu relèves les yeux finalement vers les siennes, semblant demander une permission par le regard. « Au fond, je ne veux que ton bien tu sais. » Pour être sûre d'être bien comprise cette fois, ta main revient glisser contre la chemise, mais ne s'attarde pas sur le col cette fois. Non, tu commences juste à jouer avec le premier bouton, te retenant très fort de l'arracher. « Et ton plaisir aussi, si tu es d'accord. » Au moins tes intentions sont claires maintenant alors que tes lèvres teintées d'un rouge sang se rapprochent de son visage, permettant à vos souffles de se mélanger, le tien rapide et témoignant de ton impatience. Mais tu sauras t'arrêter si elle le souhaite, du moins, si elle te dit stop avant qu'il ne soit trop tard.
- Livia Ventimiglia
- Messages : 55
"Thunder"
Le regard dur, Livia observe Raven en silence. Suspiria, derrière elle, reste immobile, comme incapable de juger de ce qui pourrait se passer. Comme toujours, sa maîtresse peut passer du chaud au froid - ou plutôt du chaud au brûlant. La Donna tente d'écouter, de contenir ses élans, de ne pas céder à la colère pure.
La chasseuse de primes joue encore de leur proximité, effleure les sens en éveil de l'Unysienne, ignorant certainement à quel point elle est au bord de l'explosion. D'une façon ou d'une autre, tout ça est voué à s'exprimer, d'une façon ou d'une autre. En attendant que le trop plein se déverse et que l'ouragan se déchaîne, Livia se terre dans un silence froid. La dernière vague de gel avant le chaos.
D'un geste brusque, elle se défait de l'étreinte invisible, se soustrait à ce qu'elle ne veut pas se laisser dicter. Elle se retourne pour vider d'une grosse gorgée le grand verre de vin qui la nargue, et tranche. Tout aussi rapidement, elle se retourne, saisit Raven par la taille d'une étreinte pressante et la précipite contre le bureau. Ainsi positionnée dans un ascendant confortable, elle lève une main dans le dos de la chasseuse de prime, remontant jusqu'à la nuque où elle attrape une poignée de cheveux entre ses doigts, à la base du crâne. Et, alors que son autre main remonte le long de son buste, elle vient finalement capturer ses lèvres, sans un mot, ni aucune précaution.
Passionnée agressive, brûlante autorité. Livia finit par libérer les lèvres teintées de leurs deux écarlates, non sans lui accorder une légère morsure, signe d'un piquant qui ne s'en irait certainement jamais. Desserrant également sa prise sur la chevelure sombre de Raven, elle laisse quelques centimètres s'installer entre elles, comme pour s'offrir un peu d'air et quelques secondes face au constat d'un nouvel échec dans sa quête du contrôle permanent.
- Raven Nixdottir
- Messages : 73
L'ambiance est pesante, à cause d'un incompris, ou du fait que tu as trop joué peut-être, et qu'en face la personne ne semble pas apprécier ton petit manège. Alors tu serres les dents pour rien montrer des prémices d'une nervosité naissante. Vous avez toujours eu de bonnes relations avec Livia, et t'as clairement pas envie de la compter en ennemie. Alors tu tentes, d'expliquer, de détendre l'atmosphère avec des mots choisis avec habilité et légèreté, du moins tu l'espères. Et tu souris en coin, quand elle exprime encore cette méfiance que tu pourrais presque qualifier de maladive. « Je pourrais oui, mais je n'en ai nullement l'intérêt. » Surtout que t'es sur son territoire, un mot de travers, un acte de trahison et même toi, tu pourrais perdre ta pauvre vie insignifiante, comme c'est le cas de tout le monde.
Et pour argumenter ta bonne volonté, tu lui offres tes services, gratuits, ce que tu n'as jamais fait avant ce jour. Peut-être que Livia est spéciale pour toi, peut-être que tu te retrouves en elle, vous ressemblant tout en étant totalement différentes. Tu cherches à lever ta main, à venir effleurer de tes doigts pâles la peau de sa joue, mais la Donna réagit avant ça, trop rapidement, trop brusquement, te prenant un peu au dépourvu toi qui ne te doutais absolument pas d'un tel revers de situation. Amusée, le regard brillant à présent, tu la regardes quasiment son verre avec sa gestuelle colérique. Diablement sexy. Tu mates un peu de haut en bas la vue qui s'offre à toi, ne t'attendant encore une fois pas à ce qu'elle attaque de cette manière. Tu grognes, prise par surprise tu ne sais apporter la résistance que tu aurais voulu alors qu'elle vient t'emmener contre le bureau derrière toi, te mettant dans une position sans aucune échappatoire hormis la confrontation directe. Ca viendra.
Pour le moment tu la laisses faire, prendre le dessus, alors que tu sens ses mains courir sur ton dos et ton torse. Contact brûlant, tu relèves ta lèvre supérieure pour montrer les dents quand tu la sens tirer sur ta chevelure ébène. Ca t'irrite presque autant que ça te plait, et tu mords violemment dans ces lèvres qui viennent aux tiennes, rajoutant un peu plus de teinte vermeille sur tes lèvres et les siennes. C'est un peu une lutte qui se lance, du moins une lutte dans laquelle tu plonges tête baissée, tentant de prendre le dessus alors que vos lèvres se dévorent mutuellement. Puis un break, tu sens les prises sur ton corps s'envoler, et tu reprends presque brusquement ton souffle avec que Livia se recule, plongeant ton regard émeraude dans le sien. « Je n'exagère jamais sur ce sujet. » Tu passes ta langue sur tes lèvres, retirant toutes traces de sang pour le moment avant de commencer à avancer vers elle, lenteur prédatrice. Tu sens les boutons de ta chemise voler et offrir à la Donna une nouvelle vue assez agréable, alors que toi, avec des gestes précis et habiles, tu viens faire de même avec la sienne, allant même jusqu'à tirer sur les débris de tissus qui en restent pour les faire sombrer sur le sol. Quittant ta position acculée contre le bureau, tu cherches à la repousser à son tour vers le meuble dans lequel elle a plus tôt rangé la dent. Tu ne la touches pas, tu ne la pousses pas, juste tu cherches à faire pression avec ton corps que tu colles contre le sien.
Tes doigts remontent le long de ses flancs, alors que tu profites du bref moment de liberté pour venir glisser tes lèvres dans sa nuque, effleurant sa peau chaude jusqu'à remonter à son oreille dont tu en mords le lobe, légèrement pour le moment. « Je le veux et je le fais, Livia. » Une lueur prédatrice luit même pas l'espace d'une seconde dans ton regard, alors quand sans même lui laisser le temps de réagir, tes ongles viennent glisser sous ses cuisses auxquelles il s'accroche, visant à la soulever pour venir la bloquer une fois pour toute contre le meuble, ton corps entre ses jambes cherchant à venir directement instaurer un contact brulant et bien présent dans son bas ventre. Tes lèvres quittent son oreille pour venir capturer à leur tour les siennes, empêchant toute protestation si il devait y en avoir, alors que tes mains pas en reste, viennent presque arracher les attaches de son sous-vêtement exposé pour dénuder totalement son torse. « Sois une gentille fille, et laisse toi faire. ~ » Un murmure contre ses lèvres que tu embrasses à nouveau quelques secondes, alors que lentement tu glisses les tiennes plus bas, sur sa clavicule pour le moment, mordillant et embrassant sa peau dans un rythme irrégulier. Le soutien-gorge à présent gisant au sol, tes doigts viennent saisir les deux lobes de chair assez violemment, comme si tu cherchais une nouvelle fois à assoir ton autorité dans cet ébat naissant.
Et pour argumenter ta bonne volonté, tu lui offres tes services, gratuits, ce que tu n'as jamais fait avant ce jour. Peut-être que Livia est spéciale pour toi, peut-être que tu te retrouves en elle, vous ressemblant tout en étant totalement différentes. Tu cherches à lever ta main, à venir effleurer de tes doigts pâles la peau de sa joue, mais la Donna réagit avant ça, trop rapidement, trop brusquement, te prenant un peu au dépourvu toi qui ne te doutais absolument pas d'un tel revers de situation. Amusée, le regard brillant à présent, tu la regardes quasiment son verre avec sa gestuelle colérique. Diablement sexy. Tu mates un peu de haut en bas la vue qui s'offre à toi, ne t'attendant encore une fois pas à ce qu'elle attaque de cette manière. Tu grognes, prise par surprise tu ne sais apporter la résistance que tu aurais voulu alors qu'elle vient t'emmener contre le bureau derrière toi, te mettant dans une position sans aucune échappatoire hormis la confrontation directe. Ca viendra.
Pour le moment tu la laisses faire, prendre le dessus, alors que tu sens ses mains courir sur ton dos et ton torse. Contact brûlant, tu relèves ta lèvre supérieure pour montrer les dents quand tu la sens tirer sur ta chevelure ébène. Ca t'irrite presque autant que ça te plait, et tu mords violemment dans ces lèvres qui viennent aux tiennes, rajoutant un peu plus de teinte vermeille sur tes lèvres et les siennes. C'est un peu une lutte qui se lance, du moins une lutte dans laquelle tu plonges tête baissée, tentant de prendre le dessus alors que vos lèvres se dévorent mutuellement. Puis un break, tu sens les prises sur ton corps s'envoler, et tu reprends presque brusquement ton souffle avec que Livia se recule, plongeant ton regard émeraude dans le sien. « Je n'exagère jamais sur ce sujet. » Tu passes ta langue sur tes lèvres, retirant toutes traces de sang pour le moment avant de commencer à avancer vers elle, lenteur prédatrice. Tu sens les boutons de ta chemise voler et offrir à la Donna une nouvelle vue assez agréable, alors que toi, avec des gestes précis et habiles, tu viens faire de même avec la sienne, allant même jusqu'à tirer sur les débris de tissus qui en restent pour les faire sombrer sur le sol. Quittant ta position acculée contre le bureau, tu cherches à la repousser à son tour vers le meuble dans lequel elle a plus tôt rangé la dent. Tu ne la touches pas, tu ne la pousses pas, juste tu cherches à faire pression avec ton corps que tu colles contre le sien.
Tes doigts remontent le long de ses flancs, alors que tu profites du bref moment de liberté pour venir glisser tes lèvres dans sa nuque, effleurant sa peau chaude jusqu'à remonter à son oreille dont tu en mords le lobe, légèrement pour le moment. « Je le veux et je le fais, Livia. » Une lueur prédatrice luit même pas l'espace d'une seconde dans ton regard, alors quand sans même lui laisser le temps de réagir, tes ongles viennent glisser sous ses cuisses auxquelles il s'accroche, visant à la soulever pour venir la bloquer une fois pour toute contre le meuble, ton corps entre ses jambes cherchant à venir directement instaurer un contact brulant et bien présent dans son bas ventre. Tes lèvres quittent son oreille pour venir capturer à leur tour les siennes, empêchant toute protestation si il devait y en avoir, alors que tes mains pas en reste, viennent presque arracher les attaches de son sous-vêtement exposé pour dénuder totalement son torse. « Sois une gentille fille, et laisse toi faire. ~ » Un murmure contre ses lèvres que tu embrasses à nouveau quelques secondes, alors que lentement tu glisses les tiennes plus bas, sur sa clavicule pour le moment, mordillant et embrassant sa peau dans un rythme irrégulier. Le soutien-gorge à présent gisant au sol, tes doigts viennent saisir les deux lobes de chair assez violemment, comme si tu cherchais une nouvelle fois à assoir ton autorité dans cet ébat naissant.
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