Tu n’aimes pas trop me parler de ton enfance, parce que tes parents ne t'ont pas choyée, et qu’il n’y a rien à dire, ni amour, ni joie, mais ce n’est pas la fin du monde, tu as ça aujourd'hui. Tu as grandi dans ce pays froid, tes parents sont étranges, ils me regardent toujours avec ce regard étrange de scientifique. Mais ca ta permis de voyager leur travail, s’ils n’étaient pas attentionné, ils t'ont permis de devenir ce que tu es. Je t’accompagnais dans ces nuits à les regarder travailler sur leurs rapports, leurs recherches et autres. On était sur ce plaid à s’imaginer travailler avec eux, enfin, souvent je m’endormais et tu me racontais le lendemain ce qu’ils avaient fait, c’est vrai.

Tu t’es plus souvent endormie dans le fond d’un laboratoire que dans une chambre, parce que tu voulais être avec eux, parce que lorsqu’ils parlaient, tu adorais. C’était passionnant, ce sont tes mots.

Tu étais une bonne élève, tu me délaissais même pour travailler, pour rendre fier tes parents, pour que leur litanie de ““L’excellence ma fille, c’est la voie, et la seule que tu suivras”. Et toi, tu cherchais tant à leur faire plaisir qu'à être la meilleure, pour voir cette étincelle dans leur regard, comme cette fois où tu sortis meilleure de ta classe, la lueur de fierté. Oui.


Le seul moment où tu te sentais comme les autres, c’était l’été, lorsque tes parents partaient à Alola pour leurs recherches estivales. Car tu en profitais pour explorer les îles, jouer avec d’autres enfants, jouer avec moi, grandir, vivre des choses d’enfants. Cela coïncidait avec des vacances, oui. Du moins, moi je trouve que cela y ressemble ! On s'amusait bien et je te voyais heureuse, c’était parfait.

Je suis arrivé dans ta vie lors de ta 15eme année tes parents t’offrirent un pokémon. La raison n'est pas honorable, mais toi, cela t'a ouvert les yeux, t'a ouvert la voie. Ils faisaient des recherches sur les pokémons plantes, comme souvent et ils tombèrent sur une scène de massacre, un nid de majaspic ravagé par d’énormes pokémons, des œufs écrasés, des pokémons KO. C’était mon nid, ma famille qui était réduite à néant. Tu les as persuadé de me garder, que tu me soignerais, et je fut le premier d’une longue liste de sauvetage…

Ta vocation était trouvée.A partir de la, tu passais plus de temps dans les centres pokémons que chez toi, avec moi sur tes talons.En rentrant de l’école, tu courais au centre pour proposer ton aide aux infirmières pokémons. Tu suivais les rangers même parfois pour les aider. Tu soignais aussi des dresseurs parfois, profitant qu’ils attendaient pour leurs pokémons. Cela te fit rencontrer du monde, des casses cous et des agressifs, heureusement j’étais là pour te défendre aussi.

Tu as ce contact facile qui fait que tout le monde se rappelle de toi, et pourtant au fond, plus le monde s’ouvrait à tes yeux.

Tu voue alors ta vie à protéger les gens, ou du moins à réparer les pots cassés. Combien de fois tu as voulu défendre la veuve et l’orphelin et que tu t’es retrouvé toi, avec des plaies à soigner? Trop souvent, j’avais beau te prévenir, tu ne m’écoutes pas toujours, mais en même temps, je t’aime comme ça.

Je deviens ton assistant personnel, te motivant à travailler encore plus. Tu sors parmis les meilleures de l’école et tu te lance dans des études pour devenir médecin pokémon. Tu ne peux pas être de la police, non, parce que tu as cette curiosité et ce goût pour ce “mauvais coté” et moi aussi j’aime quand tu te laisse guider par cette envie d’aventure et de… faire des choses interdites.

Peut-être parce que tu es trop sage et que tu rêve de faire ressortir une parcelle plus sombre de ton existence ? Cela n’as pas louper, pourquoi fallait il que tout ceux qui t’intriguent et t’interessent ne soient pas des “gentils garçons” comme dirait ta mère ? Non. Je ne suis pas d’accord avec elle, je suis ton pokémon après tout.

Alors ce jour là alors qu'il est en train de détrousser des passants, tu ne crie pas à la police non, tu le suis, et s'ensuit une histoire qui te pousse chaque jour à trouve qui tu es au fond de toi et qui tu veux être, en dehors de sauver le monde en soignant avec tes connaissances. Ton amour pour ce brigand semble presque illogique et pourtant tu oublies la personne gentille que tu es pour juste être… vivante. Et j’aime bien te voir heureuse.

Aujourd’hui tu continues d’étudier, stages après stages et continuant à chercher à sauver la veuve et l’orphelin, tu fais partie des meilleures, entre tes connaissances acquises par ta famille, les études et tes expériences tu ira loin. Tu ère un peu moins, tes parents te laissant maintenant vivre un peu seule, mais tu vis. Tu as choisi de poursuivre tes études à Netovia, laissant le monde de l ‘aventure à tes parents, où du moins, c’est ce qu’ils croient.

Et si le monde qui t’a vu grandir semble partir en flammes sous le joug d’un groupuscule tu te demandes, que faut il faire pour que tout le monde ouvre les yeux ? Toi, tu es qu’une apprentie médecin oui alors tu ne cautionnes pas les actes de ces terroristes…trop de blessés.
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