Maybe I fall Maybe i die, Maybe i live

«ft Akhen»

But you will remember me, remember me for centuries

Vous allez vous blesser miss Alfur.

La voix s'éteint dans mon esprit alors que mes mains touchent l’écorce de l’arbre. Je fais valser l’avertissement d’un geste de la main. Mes mains et mes pieds, mon corps tout entier connaît chaque parcelle de cet arbre que je qualifie comme mien. Mon sac tapote ma hanche à chaque mouvement alors que ma cheville libérée il y a peu du plâtre semble plus fragile que ce que je n’aurais cru. Un gloussement de terreur de la part de la personne qui me voit grimper, elle part en courant surement chercher quelqu’un pour me raisonner, mais après tout, je suis adulte, je fais ce que je veux.

Je m’écorche les mains, les bras, y laisse quelques cheveux dans des branches qui me servent seulement à me hisser plus haut.  Peu à peu le bruit de la ville disparaît et ne reste que les pokémons qui vivent, le vent, le silence et ma propre réspiration.Je m’arrête régulièrement, car je n’ai plus la force et l’endurance d’avant tout ca. Je regarde en pas, à m’en donner le vertige et le haut le cœur, je remet ma veste sur mes épaules et ma pince en place. Je scrute l’horizon et reprends mon ascension.

Je connais l’arbre, je n’ai même plus besoin de regarder, je sais que j’arrive bientôt à mi-chemin du sommet, sur une des plus grandes branches, celle qui permet de voir la ville sans être encore à la canopée de la forêt. Je m’installe un instant, massant ma cheville endolorie et attrapant une bouteille d’eau.

Cette vue m’avait manquée. Tout semble si petit…

Insignifiants humains, insignifiants pokémons, tout semble… juste exister. Fermant les yeux, je penche un instant la tête en arrière, profitant d’un certain silence.

On va moins se marrer pour descendre…

Mais je ne pense pas encore à la descente, l’adrénaline de l'ascension me fait pousser des ailes, et mes muscles brûlants ne demandent qu’à épuiser l'énergie emmagasiner. Je pars pour continuer à grimper lorsque quelque chose attire mon regard, quelque chose ou… quelqu’un plutôt.

Netovia est une region on ne peut plus étrange, et tu ne dis pas ça parce que tu as l’impression de croiser des habitants des glaces qui ne savent pas faire de snowboard même si oui, ça y joue un peu quand même. Mais tu sais pas trop, une espece d’impression, c’est peut être le fait de tomber dans une region «  neuve » en ce qui concerne la ligue pokemon, qui te fait penser que certaines personnes te regardent de manieres un peu etrange. Et peut être que tu realises enfin aussi que t’as pas encore vraiment commencé à constituer une vrai equipe, ni même a te renseigner sur les arenes. C’est le but de ta presence à Sund aujourd’hui. Un peu vadrouiller dans les rues de la ville, te renseigner sur la championne, son type de combat, peut être même aller dans l’arene pour essayer d’assister a un combat organisé. Mais comme chaque fois, t’es incapable de respecter les buts que tu te donnes, du moins de manière organisée. Tu t’es arretée sur la route pour admirer la forêt, t’as aidé un troupeau de Zigzaton a traverser une riviere, et tout ça t’as fait arriver un peu tard alors que l’arene était fermée. Qu’a cela ne tienne, on ne te refera pas Akhen.  

Chambre d’hotel reservée, repas presque a moitié englouti, t’en as profité pour sortir à nouveau. La ville semble magnifique de nuit, ton hotel est situé dans un arbre assez grand, avec des baies vitrées qui donnent sur la forêt et t’as l’impression que toute la ville dégage des relents de nature qui sont on ne peut plus appréciable. La periode est propice a un peu de neige sur les cimes des arbres centenaires et t’en profite pour prendre quelques photos. Quand soudain, t’approchant de l’arene, et de cet immense arbre qui la compose, tu es prise d’une pulsion, une envie qui te posera peut être quelques soucis. Mais qui es tu si tu fuis face au danger et aux risques ? Akhen Selwyn ne baisse jamais les bras.

Alors tu escalade, c’est assez simple au début, tu passes par des arbres adjacents, et puis alors que tu apperçois ce qui semble être une branche assez grosse tu saute de branches en branches pour y arriver. L’atmosphère assez féerique te fait prendre ton temps, jusqu’à ce que tu n’arrives sur une branche plus grosse. Premiere moitiée du parcours…. Et realisation que tu n’es pas seule. Décidement ? La femme semble plutôt jeune, plutôt jolie aussi, et tu n’as clairement aucune idée d’a qui tu t’adresse dans l’obscurité. « Joli temps pour une escalade. » Tu montres les étoiles luisantes dans le ciel, esquissant un sourire charmeur. « Pas spécialement l’endroit ou je m’attendais à croiser quelqu’un je dois l’avouer. »

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«ft Akhen»

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Mon regard s’arrête sur une silhouette qui dans l’obscurité m’est totalement inconnue. Je me crispe un peu, entre peur et curiosité. Fut un temps ou j’aurais été seulement curieuse, mais c’est un temps révolu, ou presque. Mais je n’ai pas à faire le premier pas lorsqu’elle s’avance.

Je ne l’ai jamais vue à Sund, non. Ni nulle part ailleurs, son visage si particulier ne me dit rien, ni son accent, ni son air. Elle m’est totalement étrangère et mon sourire ne fane pas pour autant. Elle semble à l'aise pour avoir grimpé jusqu’ici, et si c’est une qualité que beaucoup de Sundiens ont, je reste un peu perplexe.

Oui on peut dire cela.

Mon ton est plus froid que je ne l’aurais souhaiter, alors je soupire doucement, suivant son geste de la main pour montrer le ciel étoilé que l’on aperçoit plus haut.

Et encore… Les nuits d’été c’est encore plus féérique. Surtout en temps de pleine lune.

Je fais un clin d'œil en repensant à la vue du haut de mon arbre en été. Reportant mon attention sur l’inconnue et abandonnant le ciel pour une vue tout autant stellaire.

Et moi donc. Vous savez que ce n’est pas vraiment autorisé de grimper ici ?

Est ce que je tente une énième fois de me faire passer pour une inconnue ? Peut être. Ma cheville refroidit et je sens une légère douleur l'étreindre. Mon sourire disparait mais je retient la grimace de justesse.

Bon, c’est le seul moyen d’avoir une vue aussi belle, et encore, il parait que c’est encore plus beau vu de la cime.

Montrant du doigt le haut de l’arbre à quelques mètres au-dessus de nous, je souris.

Encore faut-il arriver à y monter.

Ma voix laisse un peu de suspens, et de rêverie. Cela fait peut-être trop longtemps que je n’ai pas grimpé tout en haut. Que je n’ai pas été mutine de la sorte avec quelqu’un. Peut être trop longtemps que je n’ai pas croisé de vrais inconnues et cette personne me met étrangement à l’aise.

Tu as cette capacité a parler Akhen, tu n’as pas cette peur des gens et de l’inconnu que beaucoup ont, non, la seule peur qui t’anime et te brule est celle de l’abandon, mais c’est quelque chose qui n’arrive pas quand tu ne t’attaches pas, quand tu parles aux gens comme si ils étaient tous des vieux amis de passage. C’est une façon comme une autre que tu as de vivre ta vie, une façon dont tu as fait ta marque de fabrique et qui te convient on ne peut mieux. Alors oui tu t’addresse à la femme comme si tu la connaissais, ou comme si elle était une inconnue fabuleuse, elle est probablement davantage le second que le premier, tu le sauras un peu plus tard, bien assez tôt. Et si elle te repond froidement tu supposes qu’elle n’apprécies guère que tu sois en terrain interdit. Detentrice de cet arbre peut-être, gardienne tu village, tu ne sais pas vraiment mais comme tout, ça ne te dérange pas, tu laisse couler la froideur, et si elle te veut ailleurs elle finira par te le dire, tu ne t’en formalise pas.

« Les nuits d’été sont souvent les plus belles, partout où que l’on soit. » La réponse peut sembler un peu reveuse, elle l’est, tu repenses à toutes ces nuits en Egypte, à tous ces coins du monde que tu as exploré dans le passé, ces endroits où ton père t’a emmené, où tu as du le suivre. « J’imagine que chaque endroit a sa propre féerie. Peut-être resterais-je jusqu’à l’été. Enfin, pas sur ce toit je veux dire, à Netovia. » Et tu parles si naturellement Akhen, que l’on penserait que tu parles à quelqu’un que tu connais trop bien. Ce n’est pas le cas, sa réflexion te le rappelle un peu, et tu arques un sourcil. « Je sais, les endroits les plus beaux sont malheureusement souvent les plus innacessibles. Je descendrais si je derange. » Et tu disparaitras dans la nuit, ou tu finiras au poste de police, tu ne sais pas encore quelle hypothèse sera réalisée, mais il y’a encore tellement de choses à faire ici, tellement de choses à voir, et après tout, elle aussi se trouve à un endroit où elle ne devrait pas être n’est ce pas ?

Il y’a autre chose, comme une proposition qui te fait arquer un sourcil alors qu’elle sourit. Jeune fille illuminée des etoiles. « Est-ce que c’est un défi ?» Et la lueur dans tes yeux reflete le mutin de ton sourire. La rencontre est plaisante, la nuit entiere l’est. Tu as bien fais de venir ici.

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Oui on peut dire cela.

A sa réponse, je me doute que c’est une voyageuse, ceux que je jalouse un peu n’étant jamais partie de Netovia. Mon regard quitte l’inconnue un instant pour se poser sur l’horizon où les lumières des maisons s’éteignent peu à peu que la nuit avance.

Je ne peux que vous croire sur parole pour cela.

Et si je sais que mon coeur restera partisan des nuits sundienne et non pas des autres nuits étoilées, je comprends le point de vue. En haut d’une montagne, prêt d’un volcan, au bord de l’océan. Elle utilise le mot féérie et mon sourire s’étire encore un peu plus.

Vous êtes dans l’endroit le plus féérique de l’ile. Mais ca, je suppose que vous le savez déjà.

Un clin d’oeil et ma main qui montre la ville, ma ville, mon coeur et ma vie.

Vous devriez. En été de nombreuses fêtes sont organisées un peu partout sur l’ile et les nuits deviennent de vrai fête de lumière.

Une légère brise refroidit l’air mais non pas l’ambiance. Je ne suis pas là pour crier sur les touristes et les voyageurs, au grand dam du maire de la ville. Je suis peut-être un des visages de Sund mais je n'en reste pas moins une… jeune femme.


Vous êtes seulement de passage ?

Une curiosité mal placée ? Et alors ? Elle semble aussi à l'aise que moi et cela apporte une certaine fraîcheur à ces temps ardents. Un rire m’échappe alors que la réponse qu’elle me rend aurait pu franchir mes propres lèvres.

C’est vrai.

Faisant non de la tête je continue :

Vous voulez déranger qui ? Les mimitoss endormi ? Les Hoot-Hoot peut-être ? Non ne vous inquiétez pas pour ça…

Et finalement je parle de la cime. Objectif que je m’étais fixé, comme un besoin de prouver à moi-même que j’en étais encore capable malgré ma cheville encore fragile. Ai je lancer un défi sans le vouloir ? Peut être, l’idée de le remporter fait naitre une envie d’en découdre.

Oui.

Ce n’était pas prévu, pas du tout.

Vous vous en pensez capable ?

Lueur amusée dans le regard, ma main attrape déjà une branche au-dessus de nous alors que je lance un regard vers la cime quelques mètres plus haut.

On fait un deal. Si vous arrivez à monter, je ne vous dénoncerais pas. Et vous aurez la plus belle vue de Sund. Sinon…

A qui ? A moi-même ? Au maire ? En vrai, l’interdiction est surtout pour la tranquillité des pokémons et des habitants. Et puis… c’est mon arbre. Je ne finis pas ma phrase, car en mon fort intérieur je sais que la personne face à moi est quelqu’un de persévérant, comme ces dresseurs inexpérimenté qui bravent tous les défis, sauf qu’elle est déjà monter jusqu’ici alors pourquoi dire Sinon alors que je sais déjà qu’elle y arrivera ? M’accrochant à la branche je commence déjà à remonter.

On fait la course si vous êtes du genre défi… aller !


Des ailes dans le dos pourraient me pousser tant cette situation est un bol d’air frais. Mais maintenant.. je dois réussir à monter.

La réponse de la jeune femme t’apporte un doux sourire, un peu reveur, un peu charmeur toujours. Elle est belle, tu ne peux pas le nier, et peut-être qu’elle est un peu trop jeune, tu ne sais pas, tu t’en fiches un peu à vrai dire, tout ce qui compte sur le moment c’est cette conversation qui se tisse, cet echange que tu offres. « J’avais cru m’en rendre compte oui. On raconte que la championne s’est spécialisée dans ce type la. » Un sourire amusé, un clin d’œil. Tu n’as aucune idée que c’est à elle que tu parles, ça viendra peut-être plus tard, pour le moment ce n’est pas vraiment l’essentiel après tout. « Et je n’en doutes pas non plus, reste à voir si Netovia saura me garder assez longtemps. » Et puis tu es guidée aussi par l’appel des compétitions, peut-être devras-tu partir a un moment pour aller participer à des championnats de glisse l’hiver prochain, le temps est long avant cela néanmoins, l’été pourra passer. Tu verras bien Akhen. « A voir si j’y trouve mon intérêt, pour le moment l’île me semble assez interessante pour rester quelques mois. » Et si les questions de la jeune femme continuent tu supposes qu’elle est perspicace, tu lui offres un léger sourire. « De passage oui, quelques vacances bien méritées, qui risquent de devenir un peu plus longue. J’ai entendu parler d’un défi on ne peut plus intéressant. » Et si tu ne dis pas tout de suite ton réel but ce n’est pas pour paraitre mystérieuse ou quoi que ce soit, non c’est juste parce que tu ne vas pas non plus arriver et lui dire alors que ça n’a aucun rapport « coucou moi je vais faire les arenes » non t’as un peu de retenue. A peine.

Et puis finalement tu esquisse un sourire plus grand encore à la suite. Oui c’est possible, tes sourires n’ont de cesse d’être magnifiques et expressifs après tout. Il y’a un défi qui est proposé, la cime d’un arbre qui tu le sais, pour toi, n’a rien d’innacessible. « Et sinon vous me passez vous-même les menottes ? » Un clin d’œil un peu joueur, un sourire amusé et néanmoins charmeur. Tu fixes la jeune femme qui tu l’esperes ne resistera pas a ton charme naturel de toute façon. Et tu finis par hocher la tête. « Allons y. Mais interdiction de tricher, quelque hcose me dit que vous connaissez cet arbre beaucoup mieux que moi. » Y compris probablement le chemin le plus court pour monter, cela dit elle ne semble pas au meilleur de sa forme, et toi… t’es une sportive de base. Alors finalement tu t’accroches à une autre branche et dés qu’elle donne le départ tu commences à grimper.

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Je souris toujours, il ne quitte pas mes lèvres, ce sourire, et s' il s’étire un peu plus à la mention de “championne” je me contente simplement d’hocher la tête à la positive. Si elle se doute de quelque chose, ce que son clin d'œil me laisse imaginé, je ne le dirais pas tout de suite. Peut être une fois qu’on aura grimpé.

Beaucoup de gens pensaient ne faire… qu’un passage. Ce pays a quelque chose de magique

Chauvine, juste un peu. Je ne peux pas m'empêcher de vendre Netovia, que je considère comme la plus belle région du monde.

Voyez, votre sourire valide même ce que je dis.

A mon tour de faire un clin d'œil. Elle parle de menottes et si je ne suis pas vraiment certaine de pouvoir passer pour une méchante je joue le jeu :

Pourquoi pas ? Avec de la fourrure rose ou violette.

Aux couleurs de l’arène, de mon arène. Je soupire en me redressant, le défi est lancé et je vois bien à la lueur dans son regard qu’elle ne dira pas non.

Je ne triche jamais, mais… vous marquez un point je connais bien mieux cet arbre que vous. En même temps, ce n’est pas difficile.

Grimper réveille mes muscles encore chauds, et les premières branches sont faciles, d’un coup d’oeil je vois la jeune femme non loin. Agile, sportive, il ne faut pas 2 min pour que je comprenne que la grimpette sera plus simple pour elle que pour moi dans cet état. Ma cheville ne me fais pas mal, pas pour le moment.

Je crois que j’ai lancé un défi sans me rendre compte de vos talents.

Si j’avais assez de souffle, je rirais, mais je me concentre et attrape encore des branches au-dessus de moi. J’y met ma force et ma motivation, je n’aime pas perdre, surtout aux défis que je lance moi même.

mais j’ai pas l’intention d'abandonner pour autant.

Mon sourire est “meurtrier” ou “déterminé” alors que je continue. Elle commence cependant à me devancer alors que ma cheville me rappelle à ma condition. Cela faisait longtemps, ce défi, cet instant puéril est pourtant… revigorant.
Comme si rien ne s’était passé.

Oh non pour le moment pour toi, cette personne est juste une personne, et quand bien même tu découvriras qu’elle est la championne de l’arene, ça ne changera pas grand chose pour toi. Tu n’es pas ce genre de personne elevée pour respecter davantage certaines couches de la population, tu aimes tout le monde Akhen, ou tu detestes tout le monde sans te soucier des classes sociales. Et tu ris un peu plus à son Chauvinisme. « Je ne nie pas que l’île soit Merveilleuse. Je reviendrais vous voir aprés avoir tout exploré, avec un avis complet. » Mais il y’a des merveilles partout dans le monde, en Egypte, sur les plaines enneigées des plateaux Unyssiens, dans les îles Grecques si lointaines et chaleureuses. « Mais sachez que la barre est trés haute. »

Comme pour son défi dont tu plaisantes un peu, evoquant des menottes avec un sourire toujours charmeur. «  Si j’ai le choix dans la couleur, optez pour le bleu et argent et vous etes sure de me garder trés longtemps. » Même si en general tu es celle qui attache. Mais c’est bien une autre histoire, qui te fait sourire un peu plus.

Le défi continue en tout cas, et tu ris legerement quand elle avoue connaitre l’arbre beaucoup mieux. « Sans rancune. Ma victoire n’en sera que plus savoureuse encore. » Et si tu remarques qu’elle a l’air d’avoir quelques difficultés, tu ne dis rien encore, pas à ce sujet du moins. Elle semble quand même habituée et tu ne relache pas du tout ta motivation et ta concentration. « Ça, c’est parce que vous ne savez pas qui je suis. » Ton clin d’oeil est joueur, provocateur mais dans le bon sens du terme, et tu arques un sourcil amusé a son sourire.

« Nous sommes deux alors. » Ton air est plus determiné que jamais, et tu t’accroches à des branchages, te hissant par la force de tes bras, jusqu’a finalement arriver en vue d’une branche plus epaisse et plus large qui semble être le toit du monde, ou du moins le toit de l’arbre. Elle a ralenti, et tu fronces les sourcils un peu inquiete, mais ça ne t’arrete pas. Pas de pitié dans les competitions.

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Je m’amuse de ses réponses, me demandant par quelles magnifiques contrées elle a pu passer, voyager. Combien de gens a-t-elle rencontré. Peut-être même est elle célèbre, je ne sais pas, mais ma curiosité est là. Elle promet de revenir me voir et cela me fait sourire :

Je suis certaine que même si Netovia ne conquiert pas votre coeur, vous en garderez une trace à vie.

La barre est haute, je veux bien le croire moi qui rêve encore d’exploration et de voyage. La discussion glisse un peu et cela n’est pas pour me déplaire alors que le choix des couleurs est intriguant.

C’est à savoir, je garde cela en mémoire alors.  

Taquine, un peu, c’est un essai et je ne sais pas pourquoi je réagis comme ca, je n’y réfléchis pas vraiment. Ce n’est pas de la vantardise cependant de ma part de dire que je connais bien plus mon arbre qu’elle, mais elle parle de victoire et mon envie de compétition est bien plus fort que mon envie de paraître gentille.

Vous ne savez pas qui je suis non plus.  

Et j’aimerais en savoir plus sur cette personne, parce qu'elle a titiller ma curiosité, parce que ce vent de liberté qui fait danser ses cheveux semble si agréable et si doux. Je les oublies un peu alors que la concentration te pousse à monter à la suite de la jeune femme. Je suis à la traîne, et si cela me donne envie de m'énerver, j’arrive finalement peu après elle sur la dernière branche avant la canopée. Essoufflée, j’ai perdu et je l’ai mauvaise, sans le montrer je finis par reprendre mon souffle doucement, profitant de la vue pour inspirer et expirer, atteignant le calme.

Félicitations. Je dois dire que vous aviez raison sur votre sportivité. Bon je suis pas au plus haut de ma forme, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre comme on dit à croire que j’irais plus vite.  

Un petit rire m’échappe :

Alors que pensez-vous de la vue ? Ai-je menti ?  

Un grand sourire étire mes lèvres alors que je la regarde, en quête d’une petite lueur peut-être dans son regard, juste pour avoir raison quand je dis que cette vue est… sublime. Je l’ai rarement partagée avec quelqu’un et cela me fait une sensation étrange. Mais plaisante.

« Je garde une trace de tous les endroits que j’ai visité. » Ton sourire est doux, sincère. Mais la barre reste haute et il y’a tant de beaux paysages, tant d’images magnifiques que tu gardes à l’intérieur de toi que tu ne sais le quel tu devrais preferer. Peut être l’Egypte, c’est la bas que tes souvenirs te rappellent, comme une mère que tu n’as jamais eu. Quelle importance au fond ? Ce n’est pas la conversation qui se dénoue ce soir. Non c’est une conversation de défis et de plaisanterie. Un mélange de fierté et d’ambition, de respect de défis qui te poussent à monter plus vite, et finalement tu gravis cet arbre montagne sans pitié aucune. Et bien sur tu pourrais t’arrêter pour prendre le temps de l’aider, ou pour la laisser gagner, mais tu ne fais pas ce genre de choses Akhen, tu sautes, tu grimpes, comme un animal habitué à l’équilibre.

Et finalement quand elle te rejoint, tu es déja assise sur la branche, admirant la vue magnifique des maisons arbres et des luminaires partout dans la forêt.  « Honnêtement, je fais du parkour et de l’escalade depuis que j’ai 8 ans, et je suis professionnelle dans le sport, à moins que vous n’ayiez été championne d’escalade il n’y’a pas de honte à avoir. » Et ok peut être que c’est ta façon de la remettre gentiment en place sur son orgueuil précedent, sur sa vantardise.

Enfin, tu hausses les épaules, et tu lui tend une gourde d’eau parce qu’elle a l’air essouflée. « Non, la vue est magnifique. Ça je dois bien le reconnaitre. Elle vaut bien l’effort.  » Attrapant ton cellulaire tu prends déja d’ailleurs quelques photos. « Akhen, Akhen Selwyn. » Et tu lui tend la main, faisant finalement ces présentations que vous n’aviez jamais eu.

May be i fall

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Mon cerveau tente d’imaginer le nombre de contrée qu’elle a pu visité, as t elle vu des désert de chaleurs ? Des montagnes eneigées ? Des lacs miroirs à s’en perdre à leur reflets ? N’ayant jamais quitter Netovia je jalouse un peu ceux qui ont voyagés, ma jalousie est inutile, rien ne me retient ici après tout, je pourrais dire à l’arène que je m’en vais, un an ou deux, pour revenir plus tard. Mais mon envie de combat, d’amélioration et peut être une peur latente, me font rester ici.

Je vous envie un peu.

Cependant, tu es chez toi ici, elle se sens peut être chez elle partout ? C’est une idée qui me traverse l’esprit alors qu’elle grimpe tel un chimpenfeu, mais avec plus de grâce, et cela me ralentit un peu de la regarder grimper, la vue est aussi belle dans ce sens là. Secouant un peu ma tête et remettant mes idées à leurs place, je finis par grimper sur les branches finales, soupirant doucement avant de m’étirer et de m’asseoir aux côtés de la sportive.

On peut pas être champions en tout c’est vrai. C’est impressionnant de vous voir grimper.

Mon sourire est un peu taquin alors que ma respiration reprend doucement son calme, une gourde est tendue que j'attrape avec un “merci” murmuré. Cela refroidit ma gorge en feu de cette grimpette. D’habitude c’est facile, et l’habitude reviendra je n’en doute pas. Mais j’ai été proprement remis à ma place, et cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé sur mon propre terrain. Akhen Selwyn, un nom qui vient bien d’outre océan.

Enchantée. Moi c’est Isis Alfur. Championne de Sund.

Mon sourire ne fane pas alors que je dis cela, trop habituée à l'annoncer comme si cela était normal alors que je serre gentiment la main tendue.

Bienvenue à la canopée de mon royaume.

Je ris un peu avant de lâcher cette main plus douce que ne l’aurait laissé imaginer l’activité sportive. Les lumières sont sublimes et un peu de fierté gonfle mon coeur alors. Je laisse pendre mes jambes dans le vide, profitant de cela pour détendre mes muscles fatigués et profiter de ce moment chaleureux, simple, agréable qui me remplit d’une certaine euphorie.

« Vous etes encore jeune non ? Rien ne vous empeche de découvrir le monde. Pas de raisons de m’envier. Exception faite pour mon physique parfait. » Et tu ris un peu parce que c’est une plaisanterie bien entendu, t’es juste comme ça, tellement legere quelques fois Akhen, tellement relaxée aussi. Et puis t’es séductrice, mais ça c’est une autre histoire. En tout cas, t’es arrivé en haut en première, et peut être que cette femme comprendra qu’il ne faut pas tendre de défi en provoquant quelqu’un que l’on ne connait pas ? Oh, qui est ce que tu leurres, en sachant que tu fais exactement pareil ?

« Ravie de vous impressionner alors. » Une longue gorgée de ton eau, et tu la regarde un peu, avant de regarder partout autour de toi. Surprise sans l’être vraiment qu’il s’agisse de la championne de la ville. « Ravie de faire votre connaissance. » Un sourire un peu joueur sur tes levres « Une championne ravissante pour une ville qui l’est tout autant, je ne suis pas décue. »  Et pour continuer dans la bonne voie, avec ta seduction un peu foireuse, mais amusante — et qui marche souvent tu dois le reconnaitre — tu enchaines « Oui, je dois reconnaitre que c’est …. Féérique ! » Et cette fois tu ris un peu plus.

T’installant mieux à coté d’elle, tu regarde la ville, les lumières dans les arbres, l’environnement si calme. « Apophis aurait adoré voir ça. » Alors tu prends quelques photos. Et puis finalement tu t’appuie sur tes bras, penchant la tête en arriere, respirant l’air frais et nocturne, regardant quelques etoiles. « Ca fait longtemps que vous etes championne ? » Parce qu’elle a l’air si jeune au fond.

« J’ai prévu de faire le tour des arenes quand j’aurais une équipe. » Reflexion comme ça, confidence dans la nuit.

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Une brise souffle doucement, glaciale mais revigorante après cette escalade nocturne. Et mon rire semble me rechauffer au fond alors rien n’est réellement grave. Sund est un des rares endroit ou je me sens totalement bien, en confiance et calme. Cela aide.

Je partirais un jour, quand cela sera le bon moment.

Je fais un air outré pour le physique, si elle sous entends que le mien n’est pas parfait je finis par sourire doucement à cette boutade.

Ce sera un autre défi à relever.

Un clin d'œil alors que la contemplation de la ville me rend rêveuse, elle m’impressionne, bien sûr. Comme tant de gens.

Je me doute que cela est un entrainement sans relache, j’admire cela surtout. Il en faut pour me battre, mais si la pluspart des habitants de cette ville n’on pas peur de grimper aux arbres, vous êtes bien rapide.

Encore un compliment, je ne cherche pourtant pas à la brosser dans le sens du poil, je suis juste honnête au fond. Sourire toujours accrochée au lèvres, je rougis un peu à ce compliment, peu habituée. Je le sens au feu qui prends mes joues malgré le froid. On va dire que c’est le froid n’est ce pas ?

C’est gentil.

Et si elle qualifie l’endroit de féérique cela ne me fait que sourire un peu plus, je rejoins même son rire au fond. C’est stupide, mais léger, et je ne me rends pas vraiment compte de tout. Je la fixe quelques secondes, détaillant son visage, comme pour m’en rappeler, le graver dans le marbre. Je suis finalement sortie de ma contemplation (totalement déplacée) par sa phrase.

Apophis ?

Elle prend des photos et je me redresse un peu, prenant une position confortable et inspirant doucement. Je me doute bien qu’elle parle de son pokémon, mais je veux en savoir plus, piquée dans ma curiosité quant à cette personne qui m’intrigue, sa vie.

Cela fait un peu plus de 3 ans. Je fais partie des plus jeunes de la ligue.

Mon sourire devient amusé, un peu enjôleur peut être, je me vante un peu dans les mots qui suivent, mais cela est au fond, très vrai :

Mais pas la moins forte.

Sur le papier, depuis les derniers événements, je ne sais pas vraiment quoi penser de tout. Et finalement elle le dit, elle veut faire les arènes, et cela te fait sourire encore plus alors que tu lui fais un clin d'œil.

De quoi est-elle composé pour le moment, votre équipe ?

Je ne peux décrocher mon regard d’elle, elle me rappelle ces légendes et mythes, fascinantes et magnifiques. Et je ne connais que trop le paysage pour ne pas m’intéresser à cette nouvelle fleur dans ce dernier.

C’est plaisant, l’atmosphère autour de vous, la sensation d’avoir gagné quelque chose, le simple fait d’être ici et de profiter du moment present avec cette compagnie on ne peut plus charmante et seduisante dans la quelle tu croquerais volontiers si on t’en laissais l’occasion. « Les défis sont toujours le point le plus important d’une vie aprés tout. » Et peut être que tu flex un peu, mais elle te fait des compliments aux quels tu n’es pas la derniere a répondre. Elle te plait. Elle a peut être l’air bien jeune, mais elle a ce petit quelque chose d’aussi féerique que la ville, et tu n’as jamais dis non à séduire toutes les jolies femmes d’une region. C’est comme ça. On ne te refera pas Akhen non plus. « Je n’ai pas peur de grand chose, je dois vous l’avouer. » Sourire un peu complice la, et tu t’installe mieux.

Quelques photos sont prises, et la conversation continue, toujours aussi legere alors qu’une brise fraiche fait virevolter tes cheveux sombres autour de ton visage de déesse egyptienne. « C’est mon Salameche. » Le sourire reste la, et tu lui tends ton telephone pour qu’elle puisse admirer une photo d’Apophis. « Il doit être en train de se gaver de friandises dans la chambre d’hotel qu’on a loué pour la nuit, d’habitude il m’accompagne, mais la il était fatigué. On s’est arrété pour boire des cocktails de fruits dans la journée et il en a trop pris. » Et c’est un peu ridicule peut être, mais c’est comme ça ? On ne change pas les choses, Apophis est tout de même assez amusant en lui même. Même si il t’ennuie quelques fois, par des maladresses que toi tu n’as pas.

Des questions fusent et tu hoches la tête. « Oh je n’en doutes pas. De ce que je vois pour le moment, la plus ravissante en tout cas. » Sourire sincère et charmeur, tu glisse tes doigts sur ses cheveux pour les glisser derrière son oreille. « Oh ça, C’est un secret ! Je suppose que tu le découvriras quand je viendrais t’affronter. » Et si tu passes a un langage plus familier plus amical, c’est simplement la féerie du moment aprés tout non ?

May be i fall

«ft Akhen»

But you will remember me, remember me for centuries

Je ne peux m'empêcher d'acquiescer :

Que serait une vie sans défi ? Je ne m’en lasse jamais.

Je croise son regard, amusée je détourne le mien subtilement. Profitant pour lancer un œil sur la ville. Continuer la discussion, et je ne peux m'empêcher de finalement replonger mon regard dans le sien.

Peur de rien ?

Cela me donne un sentiment un peu amer que d’entendre ce genre de phrase, après tout ce qu’il c’est passé, me voilà peureuse de tout. Avant, je n’aurais eu peur que des orages, maintenant, lorsqu’une porte claque, je sursaute. Pathétique. Cependant c’est la légèreté du moment et d’Akhen qui ne me pousse pas à devenir négative.

Encore une chose pour laquelle je ne peux que vous admirez alors.

Je ne m’imagine pas les dangers auxquels cela peut la confronter , je repense plus au passé. Je me laisse happée par une brise qui traverse les feuilles, douce symphonie alors que mon regard s’arrête sur la jeune femme. Un Salamèche ?

Oh !

Elle me montre une photo et je fais un “Ohhh” d’adoration.

Adorable.

Un gourmand ? En même temps, qui résiste aux friandises ? Lui rendant son téléphone je ne quitte pas ses yeux du regard :

Ah vous vous êtes arrêtés chez Bodhi. Ces jus de fruits sont exquis mais… trop de sucre …

Un clin d'œil alors que j’imagines totalement le pauvre pokémon épuisé d’avoir tant bu.

Il a bien fait de ne pas tenter l'ascension alors. Je comprends mieux !

Et puis je parle de l’arène, de moi. Peu habituée à ce genre d'exercice, c'est un peu de gène qui m’envahit mais le compliment me touche à nouveau. C’est pas si rare que l’on m’en fasse, enfin si, mais c’est le tout, l’ambiance, le fait d’avoir perdu un défi, la fatigue, les lueurs des arbres. C’est différent. Et sûrement son sourire aussi, je ne peux m'empêcher de sourire bêtement alors qu’elle attrape une de mes mèches pour la remettre à sa place. Je veux fuir ce qui se passe dans mon esprit, alors je parle de Pokémon, mais la question est vite éludée.

Je sais qu’il y a un Salamèche.

Un petit clin d'œil, et si elle passe au tutoiement, je ne peux m'empêcher de faire de même.

S’il est gourmand il devrait s’entendre avec de nombreux gourmands de mon équipe d’ailleurs.

J’ai aucun souci à dévoiler une partie de ma team, mais je pense surtout aux morfales qui l’a composent. M’installant un peu mieux et plus proche de la dresseuse, je soupire.

Peut-être que je leur donne trop de friandises aussi. Mais je ne peux pas résister à ce qui est mignon. Jamais. C’est ma faiblesse !

Je prends un air dramatique en disant cela, après tout, il faut bien que j’ai une faiblesse non ?

C’est plus fort que toi et pourtant tu résistes, le moment est si parfait et tu voudrais juste passer tes doigts sur sa joue et sortir une phrase un peu bateau mais particulièrement séductrice. Au lieu de ça, tu lui offres un sourire, et si tu peux sentir qu’elle a une espèce de moment un peu perdu, tu voudrais la rassurer peut être, mais comment faire ? Tu sais surtout faire parler ton corps toi. Alors tu choisis finalement de rester legere et desinvolte, et tu lui fais un clin d’oeil. « Je pourrais citer pas mal de choses pour les quelles vous pourriez m’admirer, mais je crains que mon absence d’instinct de survie ne soit pas une qualité. » Tu lui fais un clin d’oeil aprés ça, et tu te reinstalles un peu mieux.

Tu es habile pour changer de sujet Akhen, et facilement tu lui montres une photo d’Apophis, lui offrant un de tes plus grands sourires. « Yep ! Un homme charmant, on doit s’entrainer demain je crois, si il ne m’oublie pas ! Il a l’air un peu distrait. Quant au sucre, je trouve qu’il rajoute un peu de douceur dans des vies parfois rudes non ? » Un sous entendu peut être ? Tu aurais pu lui dire que tu deviendrais son sucre avec plaisir, mais quelques fois tu sais te retenir. Quelques fois.

Alors tu parles de l’arene, tu parles d’elle, et enfin tu la touches, jouant avec une de ses mèches, arquant un sourcil à ce qu’elle dit. « Peut être que l’on devrait les faire se rencontrer alors. Apophis s’entend bien avec tout le monde de manière generale, et si ils sont aussi mignons que vous le dites, je ne suis pas sure de pouvoir resister non plus. » Habilement tu passes la langue sur tes lèvres, et puis tu arques un sourcil on ne peut plus amusé a ce qu’elle te dit. « Vraiment ? Et est ce que je rentre dans la catégorie du mignon alors ? Parce que je ne serais pas contre que tu ne puisses pas me resister. » C’est un peu moins subtil maintenant, mais tu t’es retenue de lui proposer de venir rencontrer Apophis dans ta chambre alors tout n’est pas perdu. Peut être.