Une vie.

Fille d’Anders Bjornson et de Eileen Stormgarde tu née au mois de juin dans les Northerres. Ton père est à la tête d’une entreprise qui fabrique des Capsules Techniques, et ta mère est une femme au foyer issue d’une famille de la Noblesse de Galar. Tu pourrais grandir dans un mélange des deux cultures, et t’affirmer comme quelqu’un de bien et d’instruit, et de passionné. Mais en réalité ce que tes parents ont fait pour toi n’a pas vraiment d’importance, ou du moins, la verité est la suivante, ils n’ont pas fait grand-chose. Ton père est souvent occupé, et il ne faut pas beaucoup de temps pour que la vraie nature de ta mère se révèle, laissant des traces sombres dans ton esprit d’enfant, et sir ton corps aussi. Brulures. Coupures. Il y'a des marques sur les quelles on pose des questions, mais au sujet des quelles toujours tes parents réussissent à faire taire. Fausses pistes. Faux semblant. De l'argent qui coule à flot et des hopitaux toujours evités. Ta vie est pavée d'injustices jusqu’à ce que finalement elle ne franchisse le cap et tente d’assassiner ton père dans un excès de folie. C’est une anecdote qui n’a pas grand-chose de passionant, et peu de gens sont finalement au courant car dans ce milieu où tu évolue, ces choses la se cachent. Personne ne le sait. Pour les yeux des curieux ta mère ne s’adapte pas à l’atmosphère Netovienne et repart dans sa famille en Galar. Tu ne la reverras jamais et elle ne te manquera pas. De la ton père toujours assez absent, paye de nombreuses personnes pour s’occuper de toi, mais l’ambiance avec lui redevient appréciable. Alors peut-être qu’il y’a eu des problèmes, et que tu as grandie trop vite, avec un corps marqué et un esprit durci, mais tu n’es pas la plus à plaindre, et ton enfance ne justifie pas l’adulte que tu es. Ce n’est ni un pretexte ni une excuse, c’est une part de toi, dont tu ne parles pas et qui n’a pas d’impact. C’est ainsi.

L’argent de ta famille te permet néanmoins de sombrer dans des excés que tu aurais pu eviter, et si tu es un esprit on ne peut plus brillant, réussissant tes classes le plus souvent possible, il y’a des soirées dont tu ne te rappelles pas, et des moments où tu penses que même l’avocat de ta famille ne pourra te sortir de quelque mauvais pas. Pourtant tu t’en sors toujours. Ton père qualifierait ces crises passagères, de crise d’adolescence et il a tendance à payer les pots cassés dans sa façon étrange de te donner de l’affection. Tu t’y fais. Tes efforts de fugue ne menent pas à grand-chose, et l’adolescence difficile trouve sa fin dans les bras d’une femme un peu plus vieille que toi qui te donnera une espèce de nouvelle optique de vie.

Tu as des problèmes Ikhaar. Mais il y’a cette figure maternelle qui te donnera un but. Et puis il y’a aussi cette capacité que tu as a apprendre, à faire toujours mieux — et toujours pire aussi —. Tu valides tes diplômes. Tu rentres à l’Université. Tu deviens célèbre en écrivant des thèses, en écrivant des livres. Et ce n’est que tard dans ton existence que tu fais la rencontre d’un Minidraco de couleur singulière, lors d’une exploration dans une grotte profonde. C’est ainsi. Tu le nommes Léthé comme tu aurais pu le nommer absinthe, et il t’aide quelques fois à te plonger dans l’oubli. Ta Thèse à du succès, tes livres en ont tout autant. Mais ce qui t’intéresse réellement c’est d’enfin être capable d’enseigner à L’Université de sciences humaines de Smokebay que tu rejoins il y’a 3 ans en tant qu’assistante, puis en tant que professeur tout récement. Tu es encore jeune du haut de tes 27 ans et tu aimerais dire que la vie te sourit. Du moins dans cet aspect.

Une chute

Tu as 24 ans quand cette femme que tu considères comme un mentor se fait exploser dans un attentat qu’elle a elle-même fomenté. Tu ne comprends pas tout, mais des mots comme Boréal, comme Empire, comme Kyurem reviennent à ta tête, et tu trouves une lettre qui t’explique tout. C’est à cette même époque que tu rejoins finalement les Boréal ou que tu essayes. Tu découvre qu’elle a parlé de toi à certaines personnes, et tu acceptes finalement dans le plus grand des secrets de passer l’initiation. Ton pokemon dragon n’est pas le plus adapté au froid, mais il est ton ami, le seul fidèle à l’époque et tu acceptes les risques.

C’est en sang et fatigués que vous trouvez l’autel sacré de Kyurem et que ton sang une fois cristallisé prend la forme d’un pendentif runique. Vous rejoignez cet ordre secret et dés lors tu acceptes de les financer autant que tu le puisse. Tu rencontres certains d’entre eux, d’autres restent secrets, et le reseau organisé devient une espèce de famille qui ne te déplait pas.

Mais il y’a cette autre rencontre aussi. Il y’a cette femme, l’amie d’une amie, qui pourrait tout faire foirer, parce que de coup d’un soir en coup d’un soir c’est une relation d’amour haine qui se développe. Des soirées qui s’éternisent et des disputes qui se rajoutent. Un jeu aussi. Des défis toujours plus haut, toujours plus fort, et des piques sur votre incapacités à vous engager. Ou la sienne. Vous vous fiancez un soir dans une crise de colère plus puissante que les autres, et voilà six mois environ que vous vivez ensemble. Elle accepte tes troubles, tes dragons, tes travaux, et cette société secrete dont tu veux néanmoins la protéger. Elle accepte tes secrets, tu acceptes les siens. C’est suffisant.

Ta vie est ainsi faite. Jalonnée par des femmes qui la marquent et la changent, et tu n’es pas à plaindre, comme tu n’es pas à envier. C’est une vie classique, que tu brodes de discussion en discussion. Quel intérêt aurais tu à vraiment parler de toi ? Tu es Ikhaar Andersdottir, fille d’un industriel, professeur et dracologue à l’université de Smokebay, membre de la team Boréal, Mariée. C’est tout ce qu’il y’a à savoir après tout. A quoi bon en dire plus ?