Magnus est né à Smokebay. Il y a passé pratiquement toute sa vie, qui fut rythmée entre les cours, les livres et l’exploration de la ville et de ses environs. Il connaît la ville comme sa poche, l’ayant parcourue inlassablement, sa casquette vissée sur son crâne et sa meilleure amie sur les talons. Ses parents, un représentant d’une grande entreprise et une mère au foyer, veillent sur lui et ses relations éventuelles. Il ne faudrait pas que le petit fasse trop de vagues...

A 10 ans, ses parents lui interdisent d’avoir un pokémon et de partir collecter des badges. Les « gens biens » ne capturent pas de pokémons, ils les laissent en liberté.

A 12 ans, il rencontre celle qui va devenir sa meilleure amie. Les atomes crochus aidant, ils partagent de nombreuses choses. Elle aime chanter et prendre des photos, il adore écrire et dessiner ce qu’elle a photographié.

A 14 ans, il connaît son premier chagrin d’amour à cause d’une « rupture » qui finit assez mal pour lui : sa meilleure amie, envers qui il avait nourri de véritables sentiments amoureux au fil des années, a commencé à vouloir prendre ses distances, puis a soudainement déménagé hors de la région sans qu’il ne sache pourquoi exactement. Était-ce parce qu’elle s’était rendu qu’il l’aimait ? Il en avait la trouille rien que d’y penser. C’est depuis cette époque qu’il s’est mis à se renfermer sur lui-même.

A 18 ans, il se barre de chez ses parents et ne veut plus entendre parler d’eux depuis qu’ils ont essayé de lui faire passer ses passions, qu’ils jugent « dégradantes » pour son image (mais surtout la leur). Depuis, il passe énormément de temps cloîtré chez lui ou à vadrouiller dans la nature afin de se ressourcer quand il en a marre d’écrire et de dessiner. C’est lors de l’une de ces ballades qu’il rencontre le pokémon qui l’accompagnera un peu plus tard.

C’est en partie grâce à son magicarpe qu’il a pu remonter la pente, sa présence le réconfortant quelque peu. Cela n’a pas été facile tous les jours, mais les caresses sur son pokémon aux couleurs inhabituelles l’aida beaucoup – et son pokémon, lui, adorait ça… Tant qu’il était dans un cour d’eau ou dans la baignoire.

L’autre partie, c’est grâce à la pratique assidue (mais secrète) de l’écriture et du dessin. Il s’est ainsi fait connaître sous le nom d’Álfar en inondant internet de ses écrits et dessins mais a toujours tenu à garder secrète sa réelle identité.

En vrac :

Participer à des combats pokémon, c’est pas trop son truc pour l’instant car son pokémon n’est pas taillé pour ça. Dans la vie de tous les jours, le jeune homme se débrouille comme il peut. Niveau finances il ne peut pour l’instant compter que sur des petits boulots en attendant de pouvoir tirer quelques revenus de ses activités artistiques.

La destruction de l’arène de Smokebay a été un vrai choc pour lui, au point qu’il s’est mis à haïr la Team qui en est responsable et à faire un maximum de recherches sur eux – même si ce ne fut pas un grand succès car il n’a trouvé que des informations et des rumeurs qu’il juge peu fiables sur leurs activités avant la destruction de l’arène.

Il est très fier de son pokémon, même si ce n’est « qu’un magicarpe ». Il a une couleur qui sort de l’ordinaire, et cela lui convient parfaitement.