1,88 m – 80 kg.

Leland Randall Black est un scientifique passionné d’une quarantaine d’années. Il est grand et plutôt mince, surtout à cause du manque d’entretien physique qu’il effectue uniquement en marchant et transportant des affaires lourdes pour ses constructions et ses inventions.
Ses yeux, mi-bleus mi-gris, brillent d’une petite lueur d’astuce et de curiosité.
Il a quelques brûlures de çà et là sur le corps, principalement les mains, signes distinctifs de ses expériences ratées. Et l’électricité ne pardonne pas.

Leland est un personnage relativement introverti et peu social qui ne parle qu’à ses machines. Disons qu’il est plutôt bizarre comme diraient certains mais il n’est pas méchant. Très sûrement excentrique. Parfois un peu con. En fait non. Il est juste… gentil ? On va dire cela ainsi. C’est un maladroit social qui ne sait pas y faire avec les gens et qui préfère les éviter par peur de dire une bêtise. Certains le détestent car il pourrait paraître arrogant ; il veut juste dire la vérité et l’exprime trop franchement et il a du mal à faire la part des choses, ce qui ne l’empêche pas de venir s’excuser malgré tout, les joues rouges de honte et de gêne, car il déteste gêner.
D’autres pourraient le trouver amusant, probablement à cause de sa manie de ne jamais vouloir dire de grossièretés, sa tendance à jurer de manière désuète et son vocabulaire presque à l’ancienne.

Pour tout ce qui n’est pas social et relève surtout d’un problème purement matériel au sujet d’électricité et de machinerie, il est astucieux et débrouillard. Bricoleur dans l’âme depuis qu’il est tout petit, il adore trouver moult solutions à divers problèmes. On pourrait dire qu’il passe plus de temps dans son atelier que chez lui : sa maison est son atelier, tout simplement !

Monomaniaque et obsessionnel, il déteste passer à autre chose tant qu’il n’a pas terminé ce qu’il était en train de faire et il déteste qu’on le dérange dans ce genre de moment. Il peut même devenir un peu agressif, ce qui se présente sous la forme de phrases sarcastiques et méchamment cyniques ; du passif-agressif détestable qu’on aurait envie de le frapper… ce qui est arrivé un certain nombre de fois au demeurant, avec sa femme. Ils ont divorcé il y a maintenant deux ans et il craint tout type de relation amoureuse depuis. Pas très famille et plus préoccupé par ses inventions, il a une relation conflictuelle avec ses enfants qui le haïssent ; il parle très peu de sa famille, bien qu’il ait toujours une photographie d’eux, tous ensemble, dans son atelier et cela le rend mélancolique par moments, quand il retombe dessus.
Au final, Leland est surtout un personnage profondément triste : il est incapable de dire à sa famille qu’il les aime. Ni à qui que ce soit d’ailleurs…