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  • L’île de Netovia a depuis longtemps été eloignée des conflits et compétitions qui avaient lieu dans le monde entier et alors que des pays et des royaumes comme Unys, Kalos, ou même les îles d’Alola rejoignaient les rangs des regions dont les ligues brillaient dans le monde, et dont les combats pokemons étaient suivis partout à la télé, à la radio et sur l’internet, Netovia demeurait tranquille avec ses eleveurs, son Empire et sa spiritualité. Depuis quelques années néanmoins les choses changent, et Netovia tend de plus en plus à apparaitre sur la scène mondiale des compétitions pokémons. L’inauguration d’une Ligue Pokemon Netovienne il y’a quatre ans maintenant ne s’est cependant pas fait sans heurt et alors que des attentats sont de plus en plus fréquents, des soupçons se portent sans fondement sur ceux qui se font appeler la Team Boreal. Aujourd’hui, alors que l’Empereur Galiak Ingverson s’apprete à rouvrir l’arene de Smokebay détruite il y’a trois mois lors d’une attaque de pokemons glaces, nous sommes en droit de nous demander si la sécurité est suffisante, et si les prétendus activistes montreront le bout de leurs ponyta. Les forces militaires et rangers pokemons se partagent le quadrillage des rues, mais les civils ne semblent pas derangés, la foule déjà s’amasse devant les portes de la réputée arène dont le bâtiment remis à neuf s’eleve avec une vue sur le port imprenable. On peut déja voir parmi les badauds des membres de la ligue, des champions du conseil des quatre et des dresseurs de tout horizon. Ce jour de liesse sera t’il brisé par un nouvel attentat ? Restez connectés sur La Chaine d’Information Netovienne numero 3 pour notre live exclussif avec Frederico Ronflex aux commandes.
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    Salem O. Solo
    Salem O. Solo
    Messages : 97

    Sujet : soledad • space oddity.

    rédigé le Sam 11 Sep - 12:47
    space oddity  FT. SOLEDAD. aout 2021.
     
    Passent les jours qui se ressemblent, et cette ville dans le lointain aux volutes de fumées et d’industrialisation te semble toujours tel un géant de métal dans le quel tu ne veux te perdre. Et pourtant, quelques fois te voila contrainte et forcée de quitter l’ambiance cosy et rassurante de ce bateau sur le quel tu vis. Demeure flottante qui peut s’éloigner quand la vie et la pression de la societé peut devenir trop rude. Demeure flottante, solitaire, que tu partages avec Faust et seulement lui, loin des attentes du monde. Quelques échanges sont fait par mail, dans des vidéos-conférences où tu illustres ton talent. Sans importance. Plus rien n’en a vraiment. Tu dois sortir ce soir. Quête éperdue de nourriture quand tes derniers exploits ont manqués de bruler la cuisine. Manque de placards remplis. Besoin de provisions. Tes pas sont hésitants rejoignant une terre que tu ne veux pas réellement toucher, et tu as un rire léger et sardonique, moqueur envers toi même. « … » Tu as horreur de ça. Faust ne manque pas de sauter le ponton, pour venir frotter sa tête contre ta main, et tu arrange le bandana rouge qui cache et coiffe une partie de tes tresses noires. Yeux brillants dans l’obscurité. Tu as pensé à te vêtir, ce qui somme toute est un exploit pour toi. Allure un peu bohème, boucles d’oreilles tintant à tes oreilles alors que tu fais quelques pas, bottes lourdes, et Absol fier et droit à tes cotés.

    Smokebay est un enfer dans le quel tu ne voudrais mettre les pieds, et pourtant t’y voila. Aussi perdue qu’avant, aussi égarée qu’un enfant triste ayant perdu une mère que tu n’as jamais portée dans ton coeur. Sous la clarté des étoiles, tu fais quelques pas, recherche un chemin que tu ne trouves pas. Quelques boutiques ouvertes ne t’attirent pas, et tu fronces les sourcils en continuant à avancer au milieu de cette industrialisation étouffante. Toux qui te prend, humide dans ta gorge, haïssant les fumées et les émanation des quelques véhicules. Soupir las, d’une femme qui n’aime plus réellement la societé, elle qui s’y sentait bien.

    Et tu t’avances encore, t’engageant dans une rue plus commerçante que les autres. Quelques néons encore allumés désignent des magasins et quelques bars aussi dans les quels pareil tu n’as pas envie de t’enfoncer. Tu hésites un peu. Mais c’est un mouvement de foule qui te met en panique, et te pousse dans un bar où tu restes pantoise, perdue au milieu du chemin, gênée d’être ici, dans un type d’endroit que jadis tu affectionnais tout particulièrement. Ton absol, montrant les dents, et les tremblements caractéristiques du début d’une crise de panique commençant à poindre.   « … » A l'aide ? Quelqu'un. Peut être.
    Soledad E. Adàn
    Soledad E. Adàn
    Messages : 56

    Sujet : Re: soledad • space oddity.

    rédigé le Sam 11 Sep - 18:45


    Space oddity



    Ton escapade dans les cavernes avait failli virer au drame, mais tu étais toujours là, bien là et heureuse détentrice d'un nouveau pokemon rebaptisé attentat en hommage à l'agression capillaire qu'il avait commis en vers ta personne. Une escapade qui t'as vacciné des endroits sombres et humides pour longtemps, préférant la foule bondée des rues de Smokebay, enfin un peu, car c'est surtout à la tombée de la nuit, dans la beauté du crépuscule que tu trouvais que la ville prenait toute sa saveur, une vie nocturne animée pour la capitale d'un pays glacé, on disait souvent que les gens du nord avaient le coeur aussi chaud que leur pays était froid et tu commençais à être d'accord avec ce dicton.

    A tes cotés Antigone est là, te suivant à la trace sur les pavés, un peu moins craintive déjà qu'à votre arrivée, un devoir que tu t'étais donné de la protéger et de lui faire prendre confiance, de ne plus vivre dans la peur.

    " Ce soir on s'éclate ma belle, après tout Gogo verde nous a rapporté de quoi se faire plaisir, du moins pour ce soir. "

    Un sourire qui s'étend sur tes lèvres à l'attention de ta comparse alors que tu disparais dans la foule, enfin si tant est qu'une latina aux cheveux méchés de rose pouvait passer inaperçu, cette fois pas de corset, les cavernes avaient remis en question pour quelques temps son utilisation alors que tu arbores une robe noire dont le prix est aussi exorbitant que le peu de tissu qu'elle contient alors que tes cuisses mattes sont exhibées à la vue de tous, au même titre que ton décolleté plongeant attire les regards tant pervers tantôt réprobateur de ceux que tu croises. Un joli sourire que tu leur sert suivit d'un doigt d'honneur dans un éclat de rire cristallin.

    Bombasse ayant bien plus en commun avec l'attentat que le nosferapti accusé de tel alors que tu pénètres dans un bar qui t'inspires une soirée mémorable. Une soirée qui débute dans les minutes qui suivent, concours de circonstance alors que dans ta suite une femme à la peau aussi basanée que toi entre, un détail en soit, détail auquel tu n'aurais pas particulièrement prêter attention si le grognement de son Absol ne t'avais pas forcée à te retourner, un quelque chose qui ne va pas alors qu'elle reste figée là, sous l'agressivité de son pokemon c'est Antigone qui déchante, se cachant derrière tes bottes à talon aiguille, un besoin d'agir rapidement alors que tu comprends ce qui se joue en cet instant alors que les membres de la femme commence à trembler. Un réflexe, naturel alors que personne ne semble particulièrement réagir à la scène qui se déroule sous vos yeux, ta voix retentissant.

    "Quelqu'un à un sac en papier ?  "

    Pas de réaction alors que ta voix se perd dans la cacophonie, un soupire alors que tu saisis Antigone dans tes bras avant de pousser brutalement une chaise et de carrément monter sur une table pour hurler.

    " QUE QUELQU'UN AMENÉ UN SAC EN PAPIER POUR CETTE FEMME. "

    Beuglement des plus efficaces alors que la plupart reste interdit et que tu redescends de ton perchoir comme si de rien était, payant ton string au passage, string très bien remarqué alors que des sifflements retentissent, sifflement que tu aurais certainement puni d'un poing en pleine face en temps normal, mais les priorités étaient ailleurs en cet instant alors que le serveur t'amène un sac en papier.  

    " Merci. "

    Tant pis pour l'absol, aux grands maux les grands remèdes alors que passant outre ses grognements ton bras viens ce placer autour du coup de la femme tout en lui tendant le sac en papier en même temps, ton autre bras monopolisé par une Antigone sur le point de faire une crise de panique elle aussi sous les grognements du pokemon, ta voix retentissant alors que tu entraîne la paniquée à une table vide au fond du bar pour se débarrasser de la foule ambiante prêt de l'entrée.  

    " Soufflez là dedans, quand à toi arrête de grogner ça n'aide absolument pas ta dresseuse "

    HRP
    Evoli hors de sa pokeball • .
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    Salem O. Solo
    Salem O. Solo
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    Sujet : Re: soledad • space oddity.

    rédigé le Lun 13 Sep - 8:43
    space oddity  FT. SOLEDAD. aout 2021.
     
    Tu ne pensais pas que les choses étaient devenues si compliquées Salem, pour toi du moins. Tu ne pensais pas qu’aprés tant de mois à vivre seule, trop de personnes au même endroit se collant contre toi dans le bruit et les rires te provoquerait une telle crise de panique. Mais tu es la aujourd’hui, tremblant au milieu d’un bar, tétanisée par des sensations et des peurs que tu ne contrôles pas. La respiration douloureuse, saccadée, l’impression que l’air ne vient plus à tes poumons, que le monde entier ne s’arrête pas, mais devient soudainement trés flou. C’est ton esprit qui s’embrume, et tu essayes de serrer quelque chose entre tes mains, mais tu n’as l’impression de ne plus rien controler, de ne plus avancer ou du moins de ne plus pouvoir te mouvoir. Sensation dérangeante. Atrocité des émotions. Tu restes figée alors que bouge le monde et que l’air ne vient plus. Tu restes figée, alors que ton cerveau est comme en surchauffe et que le vide est autour de toi tout en te donnant l’impression d’être oppressée.

    Alors tu ne réalises pas vraiment ce qui se passe autour de toi, les voix, les cris, tout te semble si lointain, comme si tu étais sous l’eau et que plus rien n’arrive à tes oreilles. Tout te parait si brisé, comme toi tu l’es d’ailleurs. Et les grognements d’Absol eux non plus, ne t’arrivent plus vraiment. Tu le calmerais si c’était le cas, et si tu pouvais réaliser qu’il était la, tu te calmerais aussi, car il n’y’a rien de pire dans ce monde que de ne pas savoir quand les personnes sur les quelles on compte sont la. Tu supposes.

    Et puis soudain il y’a des bras autour de toi, un bras ? Plusieurs ? Tu ne sais pas. Tu es perdue Salem, et tes yeux embrumés ne discernent pas la forme qui te tient et t’emmene. Pourtant Faust semble comprendre que quelque chose se joue, et si il continue de fixer la femme et le monde avec un dédain qui lui est propre, il la laisse te prendre, vous suivant et se postant devant vous, Cerbere gardant des enfers qui n’appartiennent qu’a toi. Une voix souffle à ton oreille. Une odeur de parfum et de peau qui semble te rassurer, et tu attrape machinalement un pan de tissu, la robe — si tant est qu’il y’ait assez de tissus pour que tu puisses la serrer entre tes doigts habiles — alors que tu commences à respirer dans le sac en papier dont tu reconnais la texture contre tes lèvres.

    Deux respirations. Trois. Puis encore une sequence. Deux. Puis trois. La clarté est dans la regulation, tes doigts ne se serrerent pas du tissu que tu tiens, mais peu à peu les formes se font moins troubles. Tes yeux se ferment. Quelques minutes, puis au terme d’un long moment — qui du moins te semble long, mais n’est probablement qu’une floppée de minutes — tu les rouvres, tournant la tête vers cette femme, sauveur, héros du jour. Personne serviable dont tu ignorais l’existence.

    « Merci. » Le mot quitte tes lèvres, doux et sincère, et tu realises que tu la tiens encore, lachant son textile hors de prix que tu t’en voudrais d’avoir froissé. « Faust. » Un nom, plus faible que d’usuelle, mais qui suffit à faire revenir l’Absol à tes pieds, s’asseyant comme un chien de faïence, poli et immobile. « C’est … J’avais besoin de ça.  Tu montres le sac, puis l’ensemble du bar. Je ne pensais pas que ça serait aussi peuplé, je ne voulais pas forcément être ici. Je n’avais pas prévu. Et tu realises que tu dois avoir l’air ridicule. Je suis navrée que vous ayez du vous occuper de moi. Mais redevable. Ton discours est quand même hachuré de respirations, et tu reccomence à paniquer, à cause du contact sociale dans le quel tu t’enfonces. Salem. »  Un nom ? Le tiens. Comme une invitation à parler un peu plus, sans savoir dans quoi tu te lances.
    Soledad E. Adàn
    Soledad E. Adàn
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    Sujet : Re: soledad • space oddity.

    rédigé le Ven 17 Sep - 9:51


    Space oddity



    Une pression sur ta robe, ou du moins ce qui y ressemble, reconnexion, réaction alors que la femme semble avoir pris toute la teneur de ta présence alors que ne subsiste plus que le brouhaha habituel d'un lieu comme celui là, plus de grognement, juste le regard fixe de l'absol et le son caractéristique du sac se gonflant pour mieux se vider, inspire, expire. Un léger sourire qui vient trouver tes lèvres alors que les mots jaillissent de la gorge étrangère, une voix faiblarde du choc encouru, douce aussi alors que vos regards se rencontrent. Un soupire quelques peu soulagé alors que tu la lâche, libère l'étreinte, dans ton bras le coeur d'Antigone semble enfin ralentir son rythme dans sa petite poitrine. Un geste pour la déposer sur la table que vous avez rejoint. Un sourire qui franchit tes lèvres, éclatant du rose framboise recouvrant tes lèvres, faste multicolore te donnant tout d'une arme de paintingball alors que tu lâches sans quitter la femme du regard.

    " Aucun problème, tant que vous vous sentez mieux, c'est le principal. "

    Un nouveau sourire, complice et mutin cette fois alors que ton bras se lève en direction du bar, ta voix s'élevant, forte et distincte, comme dans son élément dans cette masse cacophonique.

    "Deux Floritos !"

    Et sans guère plus de cérémonie tu prends place sur l'une des chaises autour de la table.  Un léger rire qui franchit tes lèvres alors que tu poursuis naturellement, comme si de rien n'était, comme si toute cette situation n'était qu'une incarnation de la normalité.

    " J'ai besoin d'un verre et vous aussi, après tout c'est le but d'un endroit comme celui "

    Un avis que tu ne demandes pas, une imposition même alors que tu finis par lâché en lui tendant ta main dans un sourire avenant.  

    " Soledad enchantée "

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    Salem O. Solo
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    Sujet : Re: soledad • space oddity.

    rédigé le Dim 19 Sep - 9:42
    space oddity  FT. SOLEDAD. aout 2021.
     
    Tu sais que l’on ne touche pas réellement les inconnus sans leur demander l’autorisation, mais sur le moment Salem, tu as simplement besoin de t’accrocher quelque part, comme une ancre avec une réalité qui se distord bien trop vite. Et il y’a un bras aussi autour de toi. Il y’a cette présence qui te rassure sans que tu ne la connaisse, et tu respires finalement, te sentant plus en vie que les derniers instants. Le moment d’angoisse passe finalement, tu reprend peu à peu une respiration qui n’est pas la meilleure mais qui est tout de même assez appréciable. Un peu comme si respirer était quand même assez utile pour vivre — pas que tu n’ai un gout de vivre prononcé, mais tu n’as pas non plus envie de mourir d’asphyxie au milieu d’un bar dans le quel tu ne voulais pas rentrer à la base.  

    Tes yeux bougent un peu trop vite cependant, tu es encore assez perdue, mais cette fois tu parles assez, et c’est pour la remercier, pour te présenter aussi. Elle est rapide comme une flèche dans ses actions, et toi bien sur, pauvre ame perdue à la derive, tu as du mal à la suivre, et pourtant. Et pourtant tu retrouves un semblant de cette Salem sociable que tu étais avant, un semblant de cette femme qui appréciait les compagnies inconnues dans des endroits où on l’on te conseillait de ne pas aller. Tout ce que fait cette femme au fond, c’est te donner l’impression que tout est normal, que tu n’as pas à t’excuser en masse, et que tout ira bien. Alors tu essayes d’y croire. Et tu essayes de ne pas être simple spectatrice mais actrice de cette action qui se déroule ce soir. « C’est en general le but oui. Passer du bon temps, et se sentir mal à cause de l’alcool et pas forcément de la foule. » Cette fois tu lui offres un sourire, et enfin tu te mets davantage à ton aise.

    Une main est serrée, une presentation, et tu note déja dans un coin de ta tête, qu’elle porte bien son nom, comme le Soleil arrivant aider les bateaux qui derivent. « De même, Salem, mais … je crois l’avoir déja dit. Navrée, on peut dire que je suis un peu secouée par tout ça. Ça faisait longtemps que je n’etais plus venue en centre ville. » Vague tentative d’excuse, alors que tu passes tes doigts dans la toison d’Absol. « Il n’a plus vraiment l’habitude lui non plus. »  

    Le serveur arrive déja, posant les deux floritos sur la table, et tu te perd quelques instants dans la contemplation des feuilles de menthe, avant de realiser que sur la table se trouve la plus adorable des boules de poils qui existe. « Iel est adorable. Quel est son nom ? » Comment ne pas succomber a un Evoli n’est ce pas ?
    Soledad E. Adàn
    Soledad E. Adàn
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    Sujet : Re: soledad • space oddity.

    rédigé le Jeu 18 Nov - 11:26


    Space oddity



    Une interaction qui née avec une facilité presque déconcertante. De cette dualité qui t'as toujours habitée, Soledad qui en cet instant n'a rien de cette solitude dont ces parents l'ont nommé. Esperanza pour éblouir, illusionner ce monde de ces fastes provocants, Espranza pour se noyer alors que déjà le verre vient trouver tes lèvres rosées pour ingurgité une gorgée comme si il s'agissait du Graal lui-même qu'on avait présenté à son regard d'ébène. Un rire cristallin qui éclate alors qu'elle repose le verre.

    " Là d'où je viens on avait l'habitude de dire, que si l'alcool te fais te sentir mal, c'est que tu n'as pas encore assez bu. "

    Une phrase stupide et pourtant ayant marqué ton passage chez le gang de motard jonchant la piste cyclable menant à Céladopole. Une affirmation qui s'élève simplement.

    "Eh bien nous n'avons plus qu'à rectifier le tire alors"

    Une invitation lancée de manière nette alors que tu ne comptes pas laisser cette soirée plonger dans la tristesse et la mélancolie.

    " Antigone, elle s'appelle Antigone "

    Une caresse dans sa douce fourrure marron au moment où tu la présentes, ton regard se figeant l'absol.  

    "Et comment ce mini garde du corps ce nomme-t-il ? "

    Déjà la moitié de ton verre à cessé d'exister pour se noyer dans ton gosier alors que certains regards sont toujours posés sur vous, un duo attirant bien plus que de simples regards sympathiques dans un endroit comme celui-ci, mais dont tu n'as que faire, une confiance en toi démesurée pour te noyer au rythme du verre s'écoulant pour nourrir ton âme troublée.

    HRP
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    Sujet : Re: soledad • space oddity.

    rédigé le
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