Toi depuis le temps tu ne pretes même plus attention aux hommes qui te suivent, gardes du corps incapables, le savon que tu leur a continuellement passé aurait du les dissuader de continuer. Et pourtant, ils sont toujours la se croyant peut-être intimidants. Un soupir s’echappe de tes levres, une no – nonsense attitude qui ne te quittes pas, et tu toises un peu Isis comme si elle était une enfant perdue qui avait fait une bétise. C’est peut-être ça, c’est peut-être vrai, elle est en retard après tout. « Effrayant n’est pas le terme que j’employerais. Pathétique peut-être. » C’est cassant Asräh, mais elle a fait appel à toi et pas à Karl pour que tu l’aides. Si elle avait voulu quelqu’un qui prenne des gants elle ne serait pas venue vers toi mais elle serait plutôt allée vers quelqu’un d’autre, quelqu’un d’un peu plus bienveillant peut-être. Toi tu es connue pour ta verité franche et tes quelques sarcasmes.

Mais sa tenue sera un sujet pour plus tard, tu t’enquiers tout de même de son état de santé, et tu la fixe quelques instants alors que son Mysdibulle atroce te ramene aux souvenirs du Mysdibulle qui a dévoré le bras de Percy. Il joue néanmoins avec Nidhogg, et le jeune Diamat semble heureux de pouvoir echanger sa balle quelque peu. « Comme tout le monde. » Tu hausses les épaules à ses mots, plonge ton regard dans le lointain, alors que le jeune Malosse vient reclamer ton attention, et te penchant pour le soulever dans tes bras, alors qu’il offre des regards inquiets en direction de la créature des enfers, tu le caresse doucement. « Je continues d’avancer. Eux aussi. » Le jeune Malosse se blotti contre ton sein, et tu dois avoir l’air plus douce peut-être, durant quelques minutes. « Beaucoup de choses changent. Je n’avais pas réellement signé pour tout cela. » La réponse est sincère et assez vague pour couvrir nombre de sujets.

Puis tu repose Malosse sur le sable, et tu entraines Isis avec toi, marchant sur la berge en sirotant ton café, jusqu’à arriver au bord de l’eau. « Mais tu n’es pas ici pour une simple conversation et quelques potins de bonnes femmes n’est ce pas ? » Tu as une demonstration à faire.

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«ft Asrah»

I'm a legend, i'm a survivor, I'll Nerver Give up


Pourquoi est-ce que le mot “pathétique” sorti de cette bouche me donne plus le sourire que ne me blesse? Je ne saurais dire. J’ai le don de choisir des mentor… franc et brut de verpom. C’est ma volonté d’avancer peut être, et quoi de mieux que des gens dont l’excellence est plus qu’une ligne de conduite ?

Je hoche simplement la tête, un léger sourire aux lèvres finalement. Pas mécontente d’avoir finalement envoyé ce message, pas mécontente d’être là tout simplement. Et même si la conversation replonge mon esprit dans une certaine nostalgie chaotique, les pokémons autour de nous semblent vivres des jours totalement heureux. Je regarde Lyrie se dandiner après la balle et le Diamat. Le malosse affectueux de la reine du C4 semble réclamer attention et je découvre une facette étrange d’Asrah, même si au fond, personne ne la pense glaciale avec les pokémons, même si au fond, tout le monde parle d’elle, qui sait vraiment qui elle est ? Moi? Curieuse, un peu.

Il faut bien avancer non ? Se laisser abattre serait leur donner raison.

A eux. A ceux qui ont détruit nos vies, notre pays. A ceux dont les élucubrations et leur malveillance me font douter parfois la nuit de si je suis en vie ou si je meurs.

Personne n'avait signé pour cette horreur je…

Je n’aurais jamais cru que cela pouvait arriver, je faisais peut être foi aveugle en l’empire, en nos capacités, en ce pays qui m’as vu naître et me vois grandir. Je pince mes lèvres un moment. Je suis loin de me douter de ce que pense Asrah, non. Très loin. Et alors qu’elle se met à bouger je la suis, ma démarche peu assurée alors que Lyrie se remet à me suivre aussi.

Je ne suis jamais contre en général, mais ce n’est pas forcément pour cette raison qu’on est là.


Arrêtées prêt de l’eau je la fixe un instant, incertaine avant de lancer un regard vers l’horizon et l’eau glacée. Un frisson alors que ses mots résonnent dans mon esprit. Pourquoi je suis là, une excuse facile que de demander à ressembler à autre chose que ce que je suis… c’est surtout un moyen de dire que je veux changer, m’améliorer peut-être, je ne le sais pas ca alors que Lyrie s’accroche doucement à mon manteau.

J’ouvre la bouche, pour parler, et je me ravise, prenant un air un peu sérieux. A quoi bon parler si c’est pour raconter des choses qui ne servent à rien ? S’il y a bien une chose que je ne fais pas, c’est parler pour rien dire, alors je plonge mon regard dans celui de la membre du C4. Qu’est ce que je tente de dire à travers ce regard ? Tant de choses. Elle semble attendre, vouloir me montrer ou me dire quelque chose peut-être ? Alors je suis attentive, plus que je ne l’ai été, cela me permet aussi… de ne pas penser.

« De manière generale les gens ne sourient pas quand je leur dis qu’ils sont pathétiques. » et cette simple reflexion te fait sourire toi aussi. Elle est bizarre, mais tous les champions ne le sont ils pas ? Tu ne rajoutes rien à ce sujet en tout cas, et tu te contentes de câliner ton jeune Malosse, te surprenant à penser à la personne qui te l’a offert. Personne pour la quelle tu ne quittes pas Netovia devant les complications. Car il serait beaucoup plus facile Asräh de partir aux Bahamas, de retourner en Allemagne, ou même d’aller dans n’importe quelle autre région du monde où les Boreal ne sont pas et où tu pourras mener une vie tranquille avec les restants de tes économies, et cette richesse que tu as accumulée au fil des temps. Avec ta gloire, ta compagne, et vos Pokémons. Tu ne le fais pourtant pas, parce que Ohara veut rester ici pour regler des affaires dont tu n’es pas spécialement au courant. Soit. Tu ne veux pas parler de ça.

Un haussement d’épaule, et tu fais un mouvement de la main pour lui signifier de se taire. « On ne refera pas l’histoire aujourd’hui. » Et tu ne veux pas forcément parler des Boreal finalement, parce qu’a quoi bon ? Parce que vous savez très bien ce qui s’est passé, et que vous ne reecrirez pas l’histoire. Vous n’etes pas la non plus, pour partager quelques confiseries en cancanant non. Isis t’as contacté pour une bonne raison, et tu prend la tache à cœur, surtout en voyant la façon dont elle est habillée, si pitoyable. « Effectivement. »

Alors il n’en faut pas plus pour que vous ne vous metiez à marcher en direction de l’eau, au bout de la berge, et la fixant l’horizon tu esquisse enfin un sourire, sortant une pokeball de ta poche, la faisant danser entre tes doigts. « Reste attentive. » Machoire serrée, tu invoque finalement ce Barpau chromatique que tu as capturé il y’a quelques semaines et que tu n’as pas encore eu l’occasion de faire evoluer. « Regardes le, pathétique poisson incapable de survivre hors de l’eau, prétendument affreux et inutile, ne connaissant que quelques attaques qui n’aident en rien lors d’un combat. » Le poisson fait quelques sauts devant toi, et malgré tes mots durs, il sait que tu tiens à lui, tu l’as sauvé après tout.

« Tu es comme ce Barpau, ou du moins comme un Barpau lamda. Tu demandes a briller mais tu n’y arrives pas. »

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«ft Asrah»

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Je secoue la tête :

Je suis différente de plein de gens. Et je l’ai déjà tellement entendu qu’au fond…

Ca m’échappe, mais pas le temps de niaiser. je suis loin d’imaginer ce à quoi pense Asrah, je suis bien trop occupée avec mes pensées. Oui, on me l’as souvent dit. Pathétique à vouloir être la meilleure. Pathétique ? Je ne le suis pas tellement non, je suis bien plus déterminé qu’une grande partie des gens de cette ville même j’en suis certaine. J’ai construit ce que je suis, est ce que cela fait de moi quelqu’un de pathétique ? J’ai été aider par Karl, aide t il les gens pathétique ? Non. Ce n’est pas parceque en ce moment c’est dur, que je ne suis pas déterminé à devenir une meilleure version de moi même.

Je me tais à son geste, sans me rendre compte que cela peut paraitre étrange. Non, on ne refera pas l’histoire, ce n’est pas encore mon role, ce n’est pas ce que je veux aujourd’hui. Je ne suis pas encore apte à avoir un impact sur le monde. Et si mon ambition et ma détermination me ferons pousser des ailes plus tard, je suis surtout au ras du sol aujourd’hui.

Je la suis silencieuse. Elle semble si concentrée que je suis presque tendue. Ai je peur qu’elle me pousse à l’eau ? Ce serait une idée affreuse, mais une idée. Genre, tait toi et nage pour survivre. Mais non, la main d’Asrah ne vient pas me pousser mais attrape une pokéball. Une légère appréhension,que va t elle sortir ? Je m’attends à tout sauf à ce pokémon. Barpau.

Et je sais déjà où elle veut en venir, car les livres et contes sur ce pokémons sont si nombreux, je me tait, baissant un peu la tête alors qu’elle parle. Il est pathétique Barpau oui. Un peu, même moi je comprends pas à quel moment il peu…
Est ce qu’elle vient de me comparer à ce pokémon ? Pourquoi fallait il que j’ai raison.

Je..

Oui. Je veux briller. Pas forcément de notoriété, mais… pas besoin d’en dire plus au fond.


C’est un peu ça.

Je remets mes cheveux de manière à bien voir ce qu’il se passe. Je suis curieuse, où veut-elle en venir finalement ? Lyrie se rapproche de moi montrant le pokémon d’une de ses petites mains, je l’intime de ne pas bouger, elle ne bouge plus.

Tu es on ne peut plus perplexe en face d’isis qui semble apprécier les insultes comme si celles-ci étaient des compliments. Et pourtant, ce n’était pas spécialement une insulte, juste une vérité, certains comportements sont pathétiques, ou pitoyables. Sa tenue l’est également et alors qu’elle recocomence à parler, tu lèves la main pour la faire taire. « Je ne suis pas venue ici pour entendre la complainte d’une petite enfant perdue et différente Isis. » Et peut-être que tu es un peu dure avec Isis, elle a été blessée elle aussi pendant tout cela. Mais on avance pas dans le monde avec des complaintes, et en regardant les choses qui ne vont pas, et la vie aussi dure qui soit que l’on ait pu avoir. Non. Les pauvres enfants malheureux et différents, ça ne justifie rien pour toi Asräh. Alors tu la fais taire, plusieurs fois.

Et ce n’est qu’une fois arrivée au bord de l’eau que tu recommence à parler. Tu libère Jör, le brillant Barpau chromatique que tu as capturé quelques semaines plus tôt, et tu faire une comparaison qui peu eventuellement sembler étrange, mais qui pourtant est néanmoins tellement vraie. Tes mots sont peut-être dur Asräh, mais il sont nimbés d’un fort potentiel de verité et de leçon. « C’est exactement ça. » Ta voix est forte alors que tu vois son pokemon qui essaye de bouger, et tu secoues un peu la têt,e reprenant une allure impassible.

Doucement tu sors une belle écaille de ta poche, pierre d’evolution particulièrement rare, que tu montre à Isis, et au Barpau. « Mais avec de l’aide, des mains tendues, des conseils adaptés et les bons accessoires, toi aussi tu pourras avoir une chance d’evoluer. Comme lui. » Machinalement, dans un geste particulierment habile tu lances la pierre en direction du poisson qui la gobe immediatement. « Regarde. » Un ordre presque, alors qu’une lumière blanche et mauve entoure le poisson immonde, le nimbant dans une energie magique d’evolution, pour qu’il en ressorte grandi, semblable à un serpent géant dont la tête vient se pencher vers vous, ses ailettes violacées remuant avec ses mouvements.

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Les vérités sont peut-être les seules choses que je sais entendre au fond. Comme ma faiblesse, ou mon allure pathétique. Je sais ce que je vaux comme ce que je peux faire. Je ne me fixe aucune limite. Et si je ne sais pas toujours quoi dire aux mots piquants de la membre du C4, cela ne me détruit pas plus, cela ne me fait pas pleurer ou réfléchir. Non. C’est juste une vérité.

Elle lève la main pour me faire taire et ma bouche se clôt presque instantanément, certains diraient que je suis bien dressée et moi j’appelle cela “Respect”. Et si tout le monde ne comprend pas ce respect que je voue à mes “supérieurs” ou "aînés", je la fixe. Un peu perplexe peut être de me faire parler de la sorte, mais cela passe aussi vite que cela vient, la situation est étrange et elle m’inspire et me rend curieuse plus que triste. L’arrivée du Barpau, l’eau glacée à nos pieds. Je ne sens plus la fatigue, poussée par une envie de savoir la suite.

Des mots durs sont prononcés, me faire comparer à un Barpau est pas le plus agréable, et pourtant, n’est ce pas une vérité ? Je repense à Skorri qui adore tant me dénigrer, je repenses à ces dresseurs incompétent, je repense à ma condition, mon appart et ma vie actuelle, un fouttoir sans nom. Un sourire étire mes lèvres alors que je fixe l’horizon, écoutant les mots d’Asrah.

Et puis elle bouge, alors que Lyrie lève la tête perplexe aussi. Je vois le regard brillant de mon pokémon et l’éclat brillant de l’objet dans la main de celle que j’admire. Et je m'émerveille en silence alors qu’elle me montre l’objet de plus prêt. C’est un objet magnifique pour une… magnifique évolution. Combien de livre, de contes ai-je lu sur l’évolution de cet affreux pokémon ? Le villain petit Barpau est peut-être un de ceux qui m’ont le plus marqué enfant. Et si en tant normal j’aurais peut être sorti mon téléphone pour filmer cette évolution, j’en prends… plein les yeux.

La lumière est vive et je recule un peu par réflexe alors que le pokémon émergeant de l’eau tel une vénus , Lyrie est un peu comme moi abasourdie. Je n’ai pas envie de parler, juste voir ce Pokémon se mouvoir dans une beauté exceptionnelle. Mais les mots m'échappent pourtant assez vite, assez simplement.

Magnifique…

Un soupir alors que je tends une main respectueuse vers le pokémon comme pour lui montrer ma paix. Vient-elle de me comparer à ce pokémon ? Cela me touche, et je me sens un peu honteuse, gênée de la situation. J’ai envie de pleurer, avec la fatigue.

Tu as totalement raison Asrah.
Je repense à mon moi d’avant, à celle que j’étais avant Karl.

Et c’est pour cela que je t’ai demandé de l’aide.

Mon visage rayonne un peu, et c’est un air déterminé qui s’installe sur mon visage, celui que l’on me connaît, celui qui m'a poussé à changer et devenir une championne d’exception même si cela ne plaît pas à tout le monde.

Je pourrais seule, avec du temps et une patience qui n’est peut être pas mon fort. Mais…

Un dernier sourire :

Demander aux meilleurs de l’aide ne fait pas de moi quelqu’un de faible.

Ce n’est pas une question d’ego, je sais que je ne suis pas faible, je connais mes points forts et mes points faibles.

Un objet ne suffira pas, c’est sûr,  mais si tu m’aides…

J’ai envie d’en découdre soudainement, poussée par une énergie nouvelle, des ailes me poussent et si je n’étais pas en béquile je serais déjà en train de sauter partout, peut être n’est ce pas un mal au fond, mes béquilles.

Tu sais que tu n’as pas toujours les meilleures méthodes pour t’occuper des gens, bien sur tu pourrais être plus douce, mais la vie est cassante et brutale, alors pourquoi est ce que tu offrirais finalement un simulacre de douceur qui n’existe pas ailleurs ? Non, tu es honnête et brute, c’est ainsi, les gens qui parviennent à supporter quelques instants avec toi, gagnent une précieuse alliée et de precieux conseils, et tu ne changeras pour personne, même si certes, Ohara est probablement la seule à pouvoir arriver à avoir un morceau de ta personnalité diffèrent, presque tendre ? Oui, non, totalement tendre en fait. C’est une autre histoire, tu ne penses pas à ça sur le moment, ou du moins tu essayes de te focus sur autre chose que ta compagne — et les tabloids se font un plaisir avec votre baiser echangé — qui est blessée dans un lit d’hopital, tu as une leçon à donner à Isis, c’est pour ça que tu es la.

Alors tu la compares a un Barpau, invoquant cette immonde créature, et puis lui montrant l’écaille scintillante, tu lui laisse le temps de realiser alors que tu la tend à ton pokemon, qui s’en saisit. La transformation est fabuleuse, la beauté du Milobelus est vraiment quelque chose que même les plus talentueux des peintres n’ont jamais réussi à rendre. « Il l’est vraiment n’est ce pas ? Je te présente Jormungandr. » Un nom divin pour un divin pokemon.

Et alors que la realisation semble frapper Isis, tu la regardes rayonner, et tu lui caresse la joue machinalement. « Et tu auras de l’aide. C’est pour cela que je t’ai fais venir ici Isis, tu pars de pas grand-chose, mais avec la bonne aide, les bons conseils, tu deviendras plus belle, plus grande, plus forte. Tu n’as que vingt ans, et beaucoup de responsabilité déjà sur tes épaules. » Le sourire sur ton visage est presque doux desormais, et tu hoches la tête.

« Marchons un peu au bord de la berge, ensuite nous irons en centre ville pour acheter quelques … nouveaux vetements. » Et ainsi debutera votre journée relooking. « Et puis tu sais, je vaux bien mieux qu’un objet. » Pour les transformation. Pour tout en général.

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Magnifique…

Époustouflant, magnificence. Mon regard brille de mille feux et si son nom me fait crisser les oreilles et me rappelle étrangement Oz avec son nom à rallonge, il n’enlève pas moins la beauté de ce pokémon, incomparable et divine.

Ce nom a t il une signification particulière ?  

Une curiosité, peut être malvenue, peut être trop indiscrète, mais moi qui ai inconsciemment donné des noms de fées à mes pokémons, et puis c’est la sonorité qui m’intrigue. Lyrie s’approche, tendant ses petites pattes pour toucher si le pokémon lui permet.

Un geste maternel, qui me plonge dans une étrange nostalgie alors que une certaine initiation commence. Une phrase me traverse l’esprit, une ressemblance improbable entre Karl et  Asrah, une mentalité peut être similaire, la manière de faire elle… est un peu différente. Je l’écoute, perplexe et dans une concentration qui me définit déjà sans aide. Je pars de rien, c’est un peu vrai et un peu faux, mais je ne dis rien, je pars de bien bas, à hauteur de talons aiguilles. Cependant elle a raison sur un point, beaucoup de responsabilités déjà sur mes épaules. Et si je ne le montre pas souvent, et si je le dis à demi-mot parfois aux gens, peu sont ceux qui comprennent les tenants et aboutissant de ma vie. L’entendre dire cela me fait sourire doucement. Et si je ne dis rien à tout ce qu’elle vient de dire, c’est une validation silencieuse que je lui apporte.

Allons y alors.  

Ce n’est pas mon pokémon qui est contre cette balade le long des berges et moi non plus. Prendre l’air, accompagné, et en si bonne compagnie, me semble plus qu’approprié à la situation. Je fixe le lointain, perdue quelques secondes alors qu’elle se compare à un objet, ou du moins, en parle :

On ne peut pas comparer l’incomparable de toute façon.  

Un sourire amusé aux lèvres je l’invite à avancer avec moi, ai je hâte ? Peut être un peu trop. Vais je m’en prendre plein la tête ? Il y a des choses qui vont être dites et c’est peut être pour ca que ce bol d’air avant… est nécéssaire. Je suis prête à changer, de chenipan j’étais passer à Chrysacier, maintenant il est temps d’ouvrir mes ailes, il est temps peut être de me transformer un peu plus en une version améliorée. Isis 2.0 in coming?

« Bien sur qu’il l’est. » Tu esquisses un grand sourire fier, tes doigts glissant contre les ecailles de Jörmungandr, qui est si beau, si luisant au soleil, de ses milles feux de beauté, et tu te perds quelques instants dans sa contemplations. Tu n’en oublies pas néanmoins ce que t’as demandé Isis, et c’est vers elle finalement que tu tournes la tête, tes doigts toujours posés contre celle de ton Milobelus. « Il vient d’une vieille legende, d’un monde ancien. Gigantesque serpent dragon marin, qui causerait le chaos chez les dieux en place. » Tes yeux se plissent un peu, tu ‘nes pas femme à raconter des legendes, certains le font beaucoup mieux que toi, mais tu énnonces néanmoins quelques faits, avec un clarté absolue.

Et puis finalement il est temps de ne plus rester statitque, il est temps d’agir et tu invites Isis a bouger avec toi. Tu vas l’aider, parce que tu en as décidé ainsi, et peut-être qu’au fond tu dois reconnaitre que tu aimes faire des grandes choses pour les gens que tu apprécies. Ainsi tu lui offriras une nouvelle garde robe, ce sera le début d’une belle remise à niveau pour la championne fée. Même si son gout en type pokemon est discutable.

« On ne peut pas en effet oui. Allez viens. » Et tu ne dis plus rien, la promenade sera agréable, et tu ralentiras l’allure pour aller à sa vitesse, prenant compte de ses blessures sans le montrer bien entendu.