Fear of growing close to someone, the subsequent fear of loss. [PV Isis]

Fear.

ft. Isis

Le lendemain de l'évènement.

Il lui en aura fallu un moment pour empecher ses larmes de couler. Oz est assis sur un lit d'hopital. On lui a prescrit du repos, et on lui a mit plein de pansement sur les endroits où il a recu des blessures. Il n'a pas le droit d'avoir des Pokémons avec lui, pour cause d'Hygiène apparement... et le temps que Vivi se reveille, il se sent particulièrement seul. Il n'arrive pas a dormir sans sédatif. Les images lui tournent dans la tête. Les evenements. Il a les mains sur ses biceps, comme si il se refermait au monde.

Vivi aussi semble ne pas avoir eu trop de blessures, maintenant qu'il peut la voir. Il soupire de soulagement chaque fois qu'il la voit. Son corps donc le ventre se gonfle et se degonfle au fil de ses respirations prouve qu'elle est en vie. Il pense pas halluciner a ce point.

On l'autorise enfin a se lever, un pas après l'autre, au bout d'un moment. Il n'aura aucune sequelle, vu qu'il n'a subi que des dégats externes, du style suite a une chute, ou les bleus dus a la grele. Il déploie sa canne et regarde sa copine. Encore une fois. La voir le rassure. Il se dit qu'il n'a pas survécu pour rien. Il l'a sauvé. Il est fier de ce qu'il a fait. Il obéit aux infirmiers et infirmières puis demanda si certaines personnes ont été bléssées lors de l'attentat. Un nom fut malheureusement noté comme blessé et il ecarquilla les yeux.

Lorsqu'il obtint enfin l'autorisation, Oz se précipita, boitillant comme a son habitude, dans la chambre de la personne en question. Isis. Il ouvrit la porte doucement, ne sachant pas si elle était reveillée, et la seule chose qu'il peut dire, en la voyant allongée dans le lit d'hopital, c'est son nom. Un peu a voix basse. Il entendait les bips prouvant ses battements de coeur. Ca le rassure presque.

- Isis... Ouf...

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

-

Cet enfer, c’est un enfer, un vrai enfer. Je rêve de cet instant, du froid, du contact du sol, de ma chute. J’ai mal, je crie dans mes rêves d’un cri sourd. Je n’ai pas voulu écouter les infirmières, si bien qu’on m'a vite enfermé dans une chambre plus loin. On m’as donné des calmants pour que je me calme et même pas pour la douleur. Alors j’ai passé les deux derniers jours à dormir.

C’est finalement une voix qui me sors de cette torpeur, habituée par les bruits de la machine c’est un grincement de porte qui me fait ouvrir doucement les yeux. Et si mon coeur accélère sous une forme d’angoisse, elle disparaît bien vite à la découverte de l’invité.

Oz !

Je me redresse si vite que j’en ai le tourni, me levant tant bien que mal avec ma cheville dans le plâtre je fixe Oz. Entre larmes de tristesse, larmes de joie. Je soupire, rassurée de le savoir en vie. Pourquoi fallait-il vivre tout cela, les morts, les blessés, l’horreur. Et si je suis rassurée de le voir ici, je n’ose même pas imaginé ce qu’il a pu endurer. Je ne veux pas pleurer, je déglutit doucement, tentant de calmer ma crise de larmes. Je dois paraître forte, comme toujours. Mais cela se conclut juste en une grimace étrange.

Je suis tellement rassurée que tu n’ai rien.

Fear.

ft. Isis

La voix d'Isis. Si son corps et ses mouvements ne paraissaient pour lui qu'une hallucination, comme un moment d'incrédulité, entendre sa voix fait partir tout ses doutes. C'est bien Isis sur un lit d'hopital qui lui parle. C'est bien elle. Il met sa main sur ses lèvres, comme si il essayait de cacher une grimace qu'une envie de pleurer lui arrachait. Des larmes finirent cependant par couler.

Isis est bien en vie. Il en est sur. Tout comme Vivi. Les deux femmes de sa vie sont en vie. Il... Il ne voulait perdre ni l'une, ni l'autre. Ni sa soeur, ni son âme soeur. Ni Isis, ni Vivi. Vivi était sure d'être en vie, elle était a coté de lui, et il a pu la proteger, et il l'a vue respirer. Isis, entendre son nom l'a fait paniquer, au point ou il n'a pas entendu le reste. Peut être dans son esprit a-t-il pensé qu'elle etait dans le pire des états?

Même son esprit n'est plus sur de ce qu'il a pensé. Il a même du avoir cinquante scénarios dans son esprit. "Si elle a des blessures legeres, comment réagir? Si elle est dans un coma profond? Si elle finit par se retrouver paralysé? Heureusement, entre grosses guillemets, Oz la retrouve avec "juste" un pied dans le platre, et il se rapproche, prenant une chaise, et se posant assis au plus prêt de sa meilleure amie.

Il sanglote un peu et sourit a sa reaction. E.. Evidemment que je vais bien... J'suis coriace... Je suis heureux que tu sois en vie, Isis... Il ne peut que rire legerement, un rire fusionné a un pauvre petit sanglot qui s'echappe, alors qu'il la regarde. Oz a un gros pansement sur la joue. Ses bras sont nus, comme il n'a plus sa veste, et il a des bandages sur les biceps et les avant bras, preuve des égratinures qui sont couvertes. Il en a aussi sur les jambes, mais il fait trop froid pour se balader en short, quand même.

- J'aurais du être là pour t'aider... Je suis désolé...

Oz... éprouve de la culpabilité. Entre la panique qu'il a eu, son incapabilité pendant un moment a effectuer des actions, dont le combat, et le fait qu'il... ben... a été entouré de blessé et de cadavres, bléssés dont il ne connait même pas les noms et ne sait même pas si ils ont survécu, d'une certaine manière, il a un peu honte. Lui qui veut être ranger, il aurait voulu en faire plus. Mais quand les vrais rangers sont arrivés. Il a juste cessé de fonctionner. Il aurait pu aller aider avec son Arcanin... Non, il s'est ecroulé et a pleuré. Et il y a repensé.

- Ca va toi...?

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

-

Je le regarde me dévisager, de quoi ai je l’air pour mériter cela ? J’en sais pas grand chose sur l’instant alors que ma main se pose sur ma joue, quelques pansements partout et le plâtre, c’est déjà pas mal. Lui aussi semble éraflé de partout, et malgré les larmes qui dégringolent mes joues sans interruptions, un sourire amusé étire mes lèvres.

On a l'air malin là, à pleurer tous les deux. Je le vois pleurer, et cela me fait pleurer encore plus. Il attrape une chaise et s'assoit à côté de moi alors que je me laisse retomber assise sur le lit d'hôpital, essuyant mes joues inutilement, balbutiant des mots que je ne sais pas s’ils sont compréhensibles ou non. Ils semblent alors qu’il me réponde. Mon regard plongeant dans le sien. Et ces mots pourtant si simples me font pleurer de plus belle. J’avais réussie jusqu’à la, a être forte, à montrer aux gens l’image de la championne forte et solide. Essuyant encore une fois les larmes, un sourire fatigué étire mes lèvres :

T’entendre dire le mot coriace me fait rire, m’en veux pas, c’est plus fort que moi.

Il y a quelques semaines je apprenais pour sa jambe, il y a quelques semaines je m’étais promis de le protéger. Il est heureux que je sois en vie, et moi donc alors qu’il sanglote aussi. On as l’air si bêtes. Ses bras éraflés, le même pansement sur la joue, je me demande si c’est la même infirmière qui nous as affublé ca, peut être. Et puis il parle, et cette phrase me serre le coeur alors que je m’avachi un peu.

Lui ? là où j’étais ? jamais. Je n’aurais pas voulu qu’il soit la, qu’il voit cette personne, qu’il me voit subir ce que j’ai subi. Non.

Tu n’aurais pas voulu être là. Je t’assure.

Ma main se pose sur sa joue blessée, geste maternel alors que je regarde ces futures cicatrices :

Et puis tu as l’air d’avoir vécu un sacré moment toi aussi.

Posant ma tête contre la sienne je soupire doucement.

Sois pas désolé je…

Mes larmes coulent de nouveau alors qu’il me demande si ça va. Oui ? Non ? Peut être ? Inspirer, Expirer. Je cherche à retrouver un peu de calme avant de répondre.

Je sais pas, tu me crois si je dis oui ?

Je recule doucement, plongeant mon regard dans le sien. Et s’il y crois, peut-être aurais-je réussi à le rassurer. Mais je suis la pire des menteuses alors je soupire encore, dur de garder une voix stable :

Car je ne me crois pas moi même.

Peut être aurais je du encaisser à la place de Lyrie, peut être aurais je du tomber en rattrapant Karl, je ne sais plus à quoi je pense, mon esprit est embrumé par les médicaments, la fatigue, et la douleur de ma cheville emprisonnée.

Fear.

ft. Isis

- T’entendre dire le mot coriace me fait rire, m’en veux pas, c’est plus fort que moi.

Il a un petit rire, le petit estropié. Une petite attaque peu méchante, venant d'elle, il l'accepte. Surtout que même lui, il n'y croit pas. Ce n'est pas parce qu'il a gagné du biceps qu'il a gagné en force mentale, et même lui le sait... Vu comme il a pleuré pendant l'attaque... Il sait qu'il n'est qu'un adolescent incapable de garder son calme face a un evenement pareil.

Il l'entend lui dire qu'il vallait mieux qu'il ne soit pas la, il cligne des yeux, un peu incrédule. Il ne le prend pas mal cependant, si elle juge, elle, une championne d'arene, que lui, pauvre dresseur débutant et inutile de son état, qu'il aurait mieux fait de pas être la, il va la croire sur parole. Il pose la main sur celle qu'Isis pose sur sa joue et fait un front a front avec elle. Ses larmes qu'il essayait de calmer se remirent a couler comme avant. Il tremble un peu.

- J'ai... J'ai fait ce que j'ai pu pour sauver ceux autour de moi... Vivi aussi a aidé... Je sais même pas si ils s'en sont sorti... Elle.. Oui, heureusement, merci Arceus...

Parvint-il enfin a dire, comme si il avait besoin de mettre des mots sur sa douleur pour l'aider a passer. Comme si il avait besoin que sa meilleure amie l'entende. Il met la main dans ses cheveux, la ou se trouve habituellement la decoration en forme de papillon qui la symbolise tant. Il la regarde dans les yeux, ne sachant pas trop quoi dire.

Elle se permet même de faire une blague sur son état. Il a un petit rire que ses eternels sanglots deforment un peu. Il se leva et vient se placer assis sur le lit, pour qu'elle puisse conserver la meme position de front a front sans avoir a se faire mal en se penchant, et decide de passer son autre bras autour de ses epaules, comme si il la serrant dans ses bras.

- Si tu veux.. je pourrais te preter une canne... Ou demander a mon père de t'en faire une personnalisée... Dit il avec un petit rire, une petite blague pour detendre l'atmosphère, c'est le mieux qu'il puisse faire. Il n'a pas pu la sauver physiquement, mais mentalement, il peut essayer après tout. J'ai du faire evoluer mes Pokémons pour la... les sauver... Je sais pas si ils m'en voudront. J'ai un peu peur... Tu crois qu'ils m'en voudraient...? Arcanin et Feunard... Ils m'en voudront, c'est sur...

Des petites doses de culpabilité par-ci, par-la, Oz va surement être atteint du syndrome du survivant pour un moment. Il se considère faible. Physiquement, de part son corps de ficello, mentalement a cause de ses larmes, et parce qu'il considère que forcer ses Pokemons a evoluer comme ca sans attendre, même si tactiquement, c'etait bon, c'était un coup en traitre pour ses Pokémons. Il se remet a pleurer. Le pauvre, il va pleurer toutes les larmes de son corps, et plus encore.

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FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

-

Et s’il rigole à ma boutade cela a le mérite de me faire sourire malgré tout. Je sais bien qu’il n’est pas le petit et frêle Oz, qu’il a changé et grandi, tout comme moi. Oui je le sais, même si je le verrais toujours comme un petit frère à protéger.

Je le vois son air incrédule alors que je dis qu’il n’aurait pas dû être là et je détourne le regard un instant. Perturbée par ma propre phrase, par son regard. Lorsqu’il pose sa main sur la mienne, mes larmes me reviennent.

J’avais dit qu'il ne fallait pas que je pleure.

Une phrase un peu engouffrée dans un sanglot mais ce n’est pas grave, devant Oz je peux pleurer. Il parle de sauver des gens, et au fond de moi je suis contente qu’il ai pu aider pendant cet… attentat.

Heureusement qu’il y avait du monde pour aider. C’est affreux ce qu’il c’est passé.

Il parle de vivi et je redresse un peu la tête alors qu’il pose sa main dans mes cheveux.

Je suis contente que Vivi aille bien aussi.

J’aimerais que tout le monde aille bien, j’aimerais que la saint cadoizo ne se soit pas passée ainsi non. Ma main vient voir mes cheveux, dans un état un peu chaotique alors que je cherche du regard ma fidèle pince, nulle part je soupire alors qu’il s’installe à côté de moi, je lui fais de la place, tirant mes jambes contre moi. Il parle d’une canne et je ris un peu, d’un rire enfantin :

Je lui en demanderai une avec des papillons. Mais les médecins m’ont dit que ca ira vite si… je tiens en place.

Un soupir, oui au pire je prendrais une jolie canne aussi. Il parle d’évolutions, et je pense à mes pokémons, je ne cherche pas les pokéballs, je sais qu’ils sont tous au centre pokémon et je ne peux pas lui montrer que moi aussi j’ai fait évoluer des pokémons.

Arcanin ? OH ! Tu as enfin pu faire évoluer Fenrir ! je suis contente, il faudra que je le vois, il doit être majestueux.

Pourquoi lui en voudraient-ils ? Je ne comprends pas trop cette partie mais je continue de rebondir :

Mais tu avais un goupix ? Tu sais quoi ? Moi aussi j’ai un Feunard d’Alola maintenant ! Je t’avais envoyé une photo du petit Goupix mais il est devenu un immense feunard avant…

Avant le chaos. Je plonge ma tête dans mes genoux un instant. Effarée, abattue. Et si l’idée que nous ayons ce pokémon en commun (en plus ils ont le même non mais ca c’est moi qui le sais Isis le sais pas /PAN) est joyeuse, je fini cependant de tenter de le rassurer, entre quelques sanglots.

Nos pokémons ne peuvent pas nous en vouloir de compter sur eux dans des moments pareil, tu ne dois pas penser à cela. Je t’assure… Ils n’évoluent pas si ils n’en ressentent pas l’importance.

Levant la tête je fixe le plafond :

Sinon Lyrie me détestera et je suis pas sûre de vouloir qu’elle me déteste. Alors espérons que nos chers compagnons n'ont pas la rancune facile…

Je doute qu’elle m’en veuille, c’était elle, ou moi. Et même si j’ai subis la répercussion, c’est des larmes amères qui coulent sur mes joues :

Elle…

Un sanglot alors que je cache mon visage avec mes mains.

Elle a encaisser un Ultra Laser pour nous Oz. Elle… j’ai pas pu me déplacer, j’ai eu si peur en la voyant inanimée je…

Je revois la scène dans mon esprit avec horreur, mon corps se met à trembler sans que je puisse le contrôler, je n’arrive même pas à respirer tellement j’angoisse à l’idée qu’elle ne survive pas.

J’ai réussi à me relever pour la mettre dans sa pokéball avant les autres attaques mais… elle…

M’affalant contre Oz je pleure encore. J’en ai marre de tout cela, de grandir trop vite. Cela me rappelle de sombres jours et je ne veux plus vivre dans la peur.

J’ai si peur.

Parce que parler au passé est impossible. Je le sais, mes nuits seront cauchemars, et il faudra du temps pour oublier, comme toujours. Alors savoir qu’un des piliers de la moi “d’avant” est toujours la, me fait pleurer, certes, mais me permet surtout de ne pas sombrer.

Oz raconte moi ce qu’il c’est passé, tu as sauver des gens ? Raconte-moi.

Fait moi penser à autre chose, je te raconterai après, donne moi juste un répit, raconte cela comme on raconterait les récits des héros mythiques. Mon regard dans le sien je me sens si fragile alors qu’ici on ne craint rien.

Fear.

ft. Isis

Elle pleure, et son coeur se serre, Oz la garde pret de lui. Il n'aime pas que les gens pleure, et il aime encore moins quand c'est sa meilleure amie, et juste une personne chere, qui laisse couler toutes ses larmes, son visage se crispe un peu sous l'impulsion d'une tristesse qui se communique et se transmet aussi vite que le rire.

- J’avais dit qu'il ne fallait pas que je pleure.

- Je pense que personne t'en voudras, ou m'en voudra, vu ce qu'on a subi, hein...?

Dit il avec une petite voix cassé, lui, il essaye de se retenir autant que possible. Et juste la, il s'en sort... Ouais non, s'en sortir est un bien grand mot. Disons qu'il serait capable de se donner une migraine juste en forçant ses expressions faciales pour donner quelque chose d'un peu rassurant pour son amie. Il lui doit bien ca, après lui avoir menti il y a de ca des mois concernant sa canne. Il peut bien se rattraper ainsi... Non?

Elle parle de Vivi, et Oz sourit un peu a son tour, il pense a sa copine, puis a un souvenir qui lui revient en tete, le fait qu'elle soit encore KO pour le moment. Il doit vite se calmer pour eviter de paniquer et de repartir sur des scenarios catastrophe. Deja que ca a été particulièrement compliqué pour Isis quand il a apprit sa présence, alors Vivi...

- Elle... dort encore... Elle n'a pas été blessée, donc elle devrait se reveiller, non...? Finit il par dire avec un ton un peu inquiet. Il n'a pas pu s'en empecher. Je veux pas qu'elle meurt après m'avoir dit "oui"... Ca serait vraiment atroce pour moi

Au passage, il dit que Vivi et lui sortent ensemble. Même si il aurait aimé le dire de meilleure maniere. Mais l'inquiétude etait trop la et ca l'a bien handicapé. Il detourne un peu le regard et inspire un peu. Avant de rire un peu quand elle accepte la canne. Un peu nerveusement. Entre deux sanglots, ca peut donner un petit truc moche, mais l'intention est la.

- Je lui en parlerais demain.. Il te fera une mega belle canne

Puis il se retrouve bête, après avoir parlé de toute la peur pour ses Pokémons, en entendant l'histoire. Le langage corporel et les larmes d'Isis ne mentent pas. Isis est brisée. Il passe les bras autour de son corps et la serre tout contre lui, laissant chaque mot entrer dans son esprit alors que son imagination lui montre les scenes. Il la laisse pleurer toutes les larmes de son corps contre son haut. C'est une tenue d'hopital. Il s'en fiche bien de sa tenue.

Il laisse même la main glisser dans ses cheveux alors que des larmes coulent silencieusement, il n'ose même pas imaginer ce qui se passerait dans sa tête si un de ses Pokémons avait subi la même mésaventure. Il serait devenu fou, surtout dans le cas de Fenrir. Il tremble a cette idée et inspire un grand coup pour garder une certaine contenance.

Il resserre même son etreinte sur Isis quand il l'entend exprimer sa peur, et pose doucement son front contre le crane de la jeune fille, la serrant fort. Presque trop.. Même si il n'est pas si fort que ca. Mais il veut faire comprendre par un geste si... fraternel, humain, qu'il est la pour elle. Il ne sait pas trop quoi dire et se contente de garder la main sur la tete d'Isis, pour lui donner un peu plus de contact, et de presence.

- Je... J'espère que ca ira bien... Et qu'elle te reviendra...

Puis elle pose la fameuse question, lui raconter. Il reflechit a comment lui expliquer.

- J'achetais des pierres quand c'est arrivé. Pour Goupix, d'ailleurs, regarde la

Il sort son téléphone et montre photo de Goupix, qui lui mange des croquettes dans la main, la photo a été prise, et on voit même en fond Vivi, allongée en pyjama sous les draps, endormie. La photo semblait être prise un matin. Avec Oz deja reveillé qui donne a manger a sa boule de poil, si on observe bien, on peut meme voir un Caninos partir au combat, pret a piquer des croquettes, avec le bout de la truffe apparaissant sur un coté de la photo

Bref, une pierre pour la petite Krystal, et des bandits en ont profité pour attaquer, dans le genre des séries post-apocalyptiques, qui profitent du chaos et tout... Y avait un Brouhabam qui m'a peut être fait perdre des points d'audition... un pifeuil et un zigzaton tout noir. Je me suis battu avec le zigzaton, Vivi avec Pifeuil. J'arrivais plus a rien, je te jure, je n'arrivais pas a lire ce que je cherchais comme information concernant l'evolution de Goupix... C'est Vivi qui a du me donner l'info...

Il se remet a pleurer legerement, de honte et de culpabilité, et essuie vite ses larmes au fil de leur coulée, essayant de reprendre son calme au fil des secondes, il doit continuer l'histoire apres tout

J'ai fait evoluer Krystal du coup, et elle a juste atomisé le Zigzaton, j'ai aussi pu proteger Vivi et vaincre son pifeuil... Ensuite, on est allé chercher des survivants, et j'ai fait evoluer Fenrir, et grâce a lui, on a pu transporter les victimes et tenir au chaud les survivants... Quand je suis parti avec l'ambulance, ils respiraient encore... Mais bon, je sais pas comment ca va se passer pour eux. Et pour mes Pokémons... Feunard a prit enormement de degats et va surement m'en vouloir pour l'evolution alors que je l'ai depuis... Aller, deux ou trois jours...? Et Fenrir, je sais pas si il était pret, et c'était si soudain...

Il detourne le regard un peu, lui aussi, il a peur.

- Il y avait d'autres personnes avec nous, mais je ne sais pas trop comment ca s'est passé pour eux, j'ai juste entendu comme un bruit de pistolet... J'espère qu'ils vont bien...

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

-

Il a beau dire cela, je n’aime pas pleurer, je n’aime pas montrer ma faiblesse, quand bien même elle existe. Oui. Cependant à parler de Vivi je sais que le sourire d’Oz est franc, et je m’amuse de cette réaction si douce malgré la tristesse. Il semble un peu perturbé par tout cela, ils étaient donc ensemble lors de… l'événement.

Oui elle va se réveiller.

Ma voix semble bien plus sèche alors que j’énonce simplement une fatalité, pourquoi s’inquiète t il alors qu’elle “dort juste”. J’irais la réveiller si elle osait rester endormie, une claque ou deux.... Et mon regard se met à briller à la suite de son discours, et un sourire étire mes lèvres, franc à son tour :

Ohhh et tu m’as caché ca ! OZ !

Je repense à cette discussion au café, je repense à la discussion avec Vivi, j’ai l’impression que c’était hier, mais non. Le temps défile, et moi je suis la impuissante à voir le monde avancé. Ce n’est pas de la jalousie qui me fait penser cela, non, juste une certaine mélancolie peut être. Il parle de la canne et je me met à rire doucement, c’est une idée stupide, mais cela me fait sourire, oui. Finalement peut être que j’en ai besoin de rire, peut être que rire un peu me fera oublier pour le moment tout cela oui. Je veux bien, imaginer que c’est un soir comme un autre, à Sund, où lui et moi discutions de la vie, en mangeant des bonbons. Ça manque de bonbons c’est tout.

Une étreinte alors que mes larmes ne semblent pas s'arrêter, un contact simple, qui me parait tout d’un coup salvateur. Il est un des rares à me connaitre aussi bien, un des rares avec qui cela ne rendrait pas étrange. Peu à peu mes larmes s'assèchent. Une peur exprimée, une angoisse avec des mots mis dessus. Je me met à tousser alors qu’il serre un peu plus fort son étreinte, souriant tristement à sa phrase :

Ils m’ont dit qu’elle va bien, j’ai hate de la revoir mais je sais que l’on a pas le droit ici.

Pour une fois je suivrais les règles, oui, parceque j’ai trop peur aussi. Mais c’est autre chose. J’inspire, et expire profondement, reprenant ce schéma classique que j’utilise pour ne pas me laisser envahir par mes propres émotions, et si cela est moins facile en ses périodes troubles, ma respiration se calme, comme mes larmes. Je lui demande alors de tout raconter, parceque plus tard, je ne pourrais pas, parceque la, il est la, nous sommes la, seuls. Plus tard qui sait ce qui nous sera infligé.

Je me redresse doucement, l’écoutant me raconter tout son périple. Je le vois sortir son téléphone et je souris, amusée. La photo sous les yeux je la vois peut être d’un autre oeil que lui, un sourire amusé étire mes lèvres. Bien sur que je vois le goupix trop adorable, Fenrir prêt à sauter sur les croquettes ainsi tendues, je reconnaitrais cette truffe partout. Mais au fond de l’image, est c’est ce qui a attirer mon intention, il y a d’autres informations. Attrapant avec douceur mais fermeté l’appareil des mains du jeune homme qui venait de raconter toute son horrible journée, je m’en veux un peu de mon geste, gardant le téléphone en main cependant et tiquant au nom du pokémon glace.

Tient, mon feunard aussi s’appelle Crystal.

Je secoue un peu la tête, amusée et triste à la fois :

Tu as fait de ton mieux, tu réfléchis peut-être encore trop en situation de stress mais… je ne peux pas te dire que c’est mal. Tu vas me dire que tu as cherché des informations sur ton téléphone en plein combat ?

Je montre du doigt l’appareil dans ma main affichant toujours la photo dont je n’ai pas fini de parler. Il se met à pleurer et je repose ma tête sur son épaule :

Je t’assure que tout va bien se passer. Il y a eu moins de victimes grâce à tous les gens qui ont su faire preuve de courage comme vous. Et pour les évolutions, tu en discuteras avec tes pokémons, mais je suis certaine que tout ira bien aussi.

On as ces peurs peut être stupides lui et moi, mais on as raison aussi en disant que tout ira bien, car cela ne peut qu’aller bien, car je veux y croire, j’ai besoin d’y croire.

Ton Krystal rencontrera mon Crystal, ils discuteront ensemble de leurs évolutions.Promis.

Il parle d’autres personnes :

Demain on ira voir si on les trouve si tu veux, bon, on boitera pour les trouver.

Je ne peux rien faire pour lui. Je suis un peu bloquée la pour ce soir mais alors que je vais pour lui rendre le téléphone, je montre Vivi endormie sur la photo :

Changeons de sujet un peu, tu m'expliques ça ?

Mon sourire et mon regard sont amusés alors que j’essuie un peu mes joues des larmes qui y ont coulées. Pourquoi parler encore de l’horreur alors que le bonheur existe.

Regarde moi et dis moi.

Un petit rire m’échappe alors que je me tourne pour lui faire “face” empêtrée avec mon plâtre mais calmée, peut-être seulement pour quelques heures, mais n’est ce pas suffisant ?

Parce que tu sais que je ne te laisserais pas sortir de la pièce sans avoir ce que je veux, même avec ce plâtre.

Un clin d'œil malicieux alors que la situation reprend la légèreté de notre amitié.

Fear.

ft. Isis

Il en aurait presque la gorge seche, le garcon, a force de parler. Et il rit de bon coeur en entendant la reaction sur les informations qu'il a caché, c'est fou ce que ca peut detendre, des petits bouts de phrases comme ca, entre amis. Ca en ferait oublier ne serait ce qu'un instant le traumatisme vecu en quelques heures... A moins qu'il ne s'agisse que de minutes? Il n'a même pas fait gaffe, n'avait même pas la notion du temps quand il était sur place, l'instinct de survie faisant le reste.

Mais en tout cas, Isis le rassure concernant Vivi et son reveil, ouf... Il soupire de soulagement et sourit a son amie. Il a des stress inutile sans doute, ca montre qu'il s'inquiete et tient a la demoiselle cela dit, c'est deja ca... Et Isis dit que le truc a grandes dents va bien, ou devrait aller bien, donc ca aussi, ca le rassure, il va bien finir par se calmer après tout.

Il lui raconte l'horrible journée et la laisse prendre le téléphone, et regarder la photo. Il pleure, bien evidemment, et la laisse conclure ce qu'elle veut de l'histoire. Il est un peu surpris cependant de deux choses. Premierement, le surnom du Pokémon, ca le fait rire entre deux sanglots, et le fait qu'elle le rassure autant. Pas que ca le surprenne, juste, il culpabilise tellement qu'il se serait attendu a des reproches. Il a vraiment besoin de thérapie le gamin.

- Tu vas me dire que tu as cherché des informations sur ton téléphone en plein combat ?

Il rit un peu, ne s'attendant pas a cette question.

- J'avais oublié de te le dire mais oui, en fait, y avait plein de stand ou j'étais, et j'ai cherché dans mon Pokédex des infos sur Feunard d'Alola, caché derriere.

Il fait une petite moue, il a l'air si peu croyable que ca? Ca pourrait le vexer, mais il hausse les epaules avec un simple sourire. Elle lui a surement pas demandé méchamment. Apres ca, elle lui propose même ce qui suit :

- Demain on ira voir si on les trouve si tu veux, bon, on boitera pour les trouver.

- Si Vivi ne s'est pas reveillé d'ici la et ne m'a pas kidnappé

Puis la discussion se dirige vers Vivi, vu qu'elle lui montre sa presence sur la photo, il rougit, en pensant a toutes les implications de cette photo. Heureusement qu'elle a son pyjama, la bougresse. Il essaye de se calmer et fait un petit air touuuut timide, avant de commencer a dire avec sa voix douce qu'on lui connait.

- En fait, elle m'a emmené dans une source chaude, on s'est dit je t'aime, on sort ensemble, eeeeet on a dormi dans une auberge apres, d'ou la photo.

Oz expédie-t-il le truc en disant tout ca un peu vite, oui, il a peur qu'on lui pose certaines questions. Bon, il n'a jamais vraiment eu de relation amoureuse, et encore moins a eu a en discuter avec Isis, donc forcement, il fait son petit timide, ca ne l'empeche de sourire en pensant a elle et tout ce qu'ils ont pu avoir de bien comme moment.

- Ca fait depuis... le 22 Decembre qu'on est ensemble, comme j'ai dit, quand on s'est donné rendez vous aux sources. Oh, tant que j'y pense, Vivi aussi a un Goupix d'Alola ! La mienne et le sien se connaissent, et du coup, maintenant qu'on sort ensemble, les deux seront toujours ensemble dans un sens, c'est cool non?

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

- https://www.youtube.com/watch?v=DNZUKm0ApEM

Je rigole, à m’en faire mal partout, un rire incontrolé, un peu sauvage et qui me soulève les épaules. La scène est facile à imaginée, et un peu grotesque, mais c’est pas grave, c’est mignon, et totalement… Oz.

En pleine apocalypse, je suis certaine que tu as bien galéré. Il va falloir que tu prennes un peu confiance en ce que tu as appris à l’école à un moment tu sais Oz…. Et en tes pokémons !

Car il n’est pas stupide et je le sais, il le sais aussi, ses pokémons le savent et vivi aussi au fond. Il n’y a que lui qui ne croit pas en lui. Et si ma proposition tombe un peu dans l’oublie, ce que je comprends mon sourire ne se décroche pas de le voir heureux, c’est tout ce que j’attends de mes amis après tout. Ton sourire se fane un peu mais c’est pas à cause de la discussion non :

Alors on verra d’ici la.

Et son air timide, le même que l’autre jour au café, ça date, et pourtant je saurais dire que c’est exactement le même air, les quelques blessures en plus. Un peu grandis aussi que nous sommes. Et c’est bien aussi. Je l’écoute parler de leur déclaration enflammée dans les sources chaudes, affreusement romantique cela m’émeut un peu et je trouve ca adorable, une pointe de jalousie sur les bords, mais c’est pas si grave.

Adorable. Trop mignon.

Puis je prends un air amusé, un peu taquin, j’aime l'embêter et cela marche si bien :

Dormis ensemble à l'auberge, hein.

Je ne veux pas les détails alors que je le pousse gentiment, et sans vraiment de forces pour l'embêter encore un peu.

Ah mais je t’ai pas dit, j’ai rencontré Vivi après que tu m’en ai parlé, à Sund.

Ouai, cette rencontre un peu effroyable.

Elle m'a dit que j’étais vieille. Et elle ne m'a même pas reconnue.

C’est pas l’exacte vérité. Mais cela m’amuse un peu de lui raconter ça, c’est plus doux, plus … agréable comme discussion, j’oublie pas le reste, mais… cela me calme un peu de parler de cela.

La prochaine fois si on se croise les 3, on fera des combats de Feunard et Goupix alors. Ou alors on en fait un Trio super populaire et ils dirigeront Netovia.

Ma tête se repose lourdement sur l’épaule d’Oz, j’imagine un peu la scène.

Fear.

ft. Isis

C'est une page qui se tourne dans leur conversation, les pires moments commencent a s'eloigner doucement alors que les discussions les plus douces, elles, sont présentes, arrivent au fur et a mesure, et ca fait plaisir a notre petit boiteux préféré. Isis le rassure même un peu, ou au moins, elle le conseille, c'est un bon début en soi, il hoche la tête mais vient quand meme se justifier.

- Vu la situation, disons que j'ai paniqué...

Puis ils partent sur le sujet brulant, chaud bouillant même. Le sujet du couple Vivi et Oz. C'est le sujet people du moment après tout, au moins pour les deux seules personnes présentes ici. Oz le concerné, et Isis la shippeuse... euh, la femme qui est au courant du crush et qui a surement du attendre qu'Oz se fasse pousser une paire de couilles et fonce déclarer son amour a la mini lutteuse.

Elle se permet une petite blague sur le fait qu'ils aient que dormis ensemble. Oz rougit. Oz sait. Oz a vécu. Mais Oz ne dira rien, même sous la torture. Ce qui se passe sous les draps reste sous les draps. Quand même. Il pourrait limite avoir de la fumée qui sort des oreilles tellement la rougeur est forte et la chaleur lui est montée aux joues.

- Ou-Ou-Oui ! Que dormi! Je suis sage ! Il reprend sa contenance alors qu'une blague lui vient en tête. Tant pis, il l'assume. Je suis inn-Oz-cent même ! Avec un air sur le visage du mec fier de sa connerie. Un grand sourire sur les levres, même si il se prepare a une petite tape sur la tête pour le punir d'une telle blague de merde.

Il est surpris cependant d'apprendre la rencontre Isis Vivi et comment ca s'est passé, au point ou il fait même un air indigné. Comment a-t-elle pu oser dire qu'Isis est vieille. Elle est pas si vieille a a peine que deux ans de plus. C'est pas comme si elle se deplacait avec une canne... Ouais non, vu la situation, pas le meilleur exemple.

Il sourit a la miss cependant et dit d'une voix assuré, avec un ton un peu blagueur, continuant de detendre l'atmosphère en blaguant et en exagerant ses timbres de voix, pour elle. Pour l'aider a aller mieux. C'est sa meilleure amie. Il lui doit bien ca.

- Keuuuwaaaa? Je vais la punir tu vas voir ! Et une voix un peu parodique, voir une imitation d'un ton employé par les parents "Nan mais oh Vivi, on traite pas Isis de vieille, c'est quoi ca?" Puis il se mit a rire de bon coeur, même lui, il peut pas tenir longtemps quand il s'agit de dire des conneries, il regarde Isis et rit de bon coeur, c'est bien mieux que de pleurer comme ils l'ont fait plus tot.

Puis il receptionne la tête d'Isis sur son epaule, et pose la main dans ses cheveux calmement un sourire aux lèvres, l'ecoutant parler en imaginant des scenes, de combat, ou des trois sur la route.

- Je nous verrais bien, sur la route, prêt d'un feu de camp, entourés de nos feunards et nos autres Pokémons. Tout les trois ensemble... Ca pourrait être cool en vrai. Si un jour tu peux prendre des vacances, on devrait tenter ca?

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

- https://www.youtube.com/watch?v=DNZUKm0ApEM

Un soupir m’échappe, je ne peux pas juger la panique, je ne peux pas juger, je n’étais pas là. Pour comprendre, me mettre à sa place. On ne vis pas tous les combats pokémons de la même manière. Ai-je encore envie d’en faire ? Non. La tout de suite, rien que d’y penser j’attrape mes poignets, un peu dans l’angoisse. Mais le sujet dérive, et reste sur Oz et Vivi, mon sourire un peu figé.

Je le charie, je le taquine, et lui il court, tombe même dans un pétrin qui m’amuse un peu malgré l’ambiance lourde de l’endroit.

Tu es impayable Oz tu sais ca ? Tu es aussi rouge comme un Verpom, vas donc essayer de mentir à quelqu’un d’autre !

Un petit rire m’échappe, un jeu de mot, encore un avec son prénom. Et il est fier, je le vois,mais il a bien raison. Qui aurait dit il y a quelques heures que je pourrais rire ? Pas moi et pas les infirmières. Je parle de Vivi, notre rencontre un peu drôle. Tout comme la réaction du jeune homme.

tu va la punir hein ?

Je me met à rire encore plus, ca me secoue un peu trop et mes abdos me font mal. Mais c’est pas si grave alors qu’il imite un ton plus que parental.

On aurait vraiment dit ton père à l’instant je suis impressionnée par tes talents d’imitations.

J’essuie une larme sur ma joue, pour une fois une larme à cause du rire et non pas du reste. Entre deux rires je respire, inspire et expire.

Elle m'avait pas reconnu j’ai voulu me faire passer pour quelqu’un d’autre mais je ne suis pas douée pour mentir et jouer la comédie, ça m'apprendra, mais c’était drôle.

Le passé, simple et sans peur. Maintenant c’est autre chose. Je pose ma tête sur son épaule et le laisse toucher mes cheveux. Parler d’un futur joyeux, est-ce raisonnable ? Est ce vraiment ce qu’il faut faire alors que tout s’effondre ? Peut être. J’ai pas de force pour réfléchir, je laisse les mots m’échapper, aussi stupides soient ils. Il imagine aussi Oz, et je souris doucement.

Ca pourrait être sympa oui ! Et avec des histoires qui font peur aussi.

Des vacances, tu es perplexe à cette idée mais en soi, rien est impossible :

Je ne sais pas si j’arriverai à …combattre encore.

J’ai perdu ce combat, tellement violent, tellement épuisant. J’ai peur. Je l’avoue à Oz.

Alors peut-être que je prendrais des vacances définitives, qui sait ?

Mon air change, passant de pensive à… triste. Je n’ai pas envie de tout abandonner mais je ne suis pas sereine sur le moment. Qui le serait ?

Fear.

ft. Isis

C'est quand même fou ce que le rire peut faire du bien. Oublier les malheurs vécus, ne serait-ce qu'un instant. Ca fait du bien, et ca le fait apprecier le moment. Il passe la main lentement dans ses cheveux alors qu'elle rit de ses imitations et de ses moments de panique. Quand il se retrouve tout rouge aussi. Il est cramé a cent kilometres qu'il n'est pas si sage n'est-ce pas?

Puis il a un petit moment de réalisation, quand Isis lui dit qu'elle a peur de recommencer a se battre en tant que dresseuse, et ca semble briser le coeur d'Oz, qui la regarde avec tristesse. Pour lui, forcement, il veut pouvoir l'affronter, et surtout pour elle. Elle a vraiment subi un affrontement si horrible que ca l'a traumatisée... Il vient lui prendre doucement les mains et se pose de facon a ce qu'elle puisse le regarder.

Un long silence s'installe. Sur le visage d'Oz, on peut lire une certaine confusion, ses yeux bougent dans tout les sens, il semble reflechir a comment dire ce qu'il veut dire. Il la comprend dans un certain sens. Il a vecu l'attaque lui aussi, les cadavres, les bruits, les cris. La seule chose qui les a différencié entre les deux, c'est que lui a gagné... Il inspire un coup.

- Je... J'ai pensé aussi a ca... Puis je me suis dit de mon coté qu'il valait mieux continuer d'aller de l'avant... Je veux dire, je ne sais pas qui nous a attaqué, moi j'ai eu a affronter des bandits qui semblaient juste vouloir piller les restes... Mais si c'est les memes que ceux qui ont attaqué l'arêne de Smokebay, si tu démissionne, tu les rendras heureux. Je pense en tout cas..

Il se rapproche et vient passer les bras autour du cou d'Isis, tout doucement, tout en posant un baiser sur son front, comme un frère voulant réconforter sa soeur. Il lui sourit doucement.

- Si tu as besoin de moi pour te remettre lentement mais surement en selle, tu n'auras qu'a m'appeler, je ne vais pas quitter Sund. T'auras qu'a te remettre dans le bain avec mon aide a l'arène. Tu m'appelle, match amical, entrainement, au fur et a mesure, on te remet dans un environnement dont tu es la maitresse... Je pense que tu as peur de revivre ce qui t'es arrivé... Tu sais comment je le sais?

Il prend une inspiration et baisse doucement les bandes de tissu arrangées autour de son cou, le cachant habituellement , dévoilant une cicatrice passablement moche, traversant son cou, juste en dessous de la gorge, ce qui explique qu'il ne soit pas mort la gorge tranchée. Il remonte les bandages dans la foulée, apres quelques secondes.

- A une moindre echelle, je l'ai vécu quand le Kangourex m'a agressé. Et oui, je t'ai caché ca car je pense que tu m'aurais tué si j'avais parlé de ca en plus du genou quand on a prit le café ensemble. Dit il en digressant un peu Je ne voulais plus participer aux duels d'entrainements... J'avais peur qu'un Pokémon ennemi perde le controle de nouveau et que je ne m'en sorte pas aussi bien... J'ai eu les professeurs, et Vivi, qui m'ont aidé. Comme ce n'était pas un evenement du niveau de ce qu'on a tout les deux vécus hier, ca s'est rapidement arrangé, histoire de deux ou trois semaines apres mon retour a l'école.

Il serre doucement Isis dans ses bras et lui pose la tête sur l'epaule, la laissant pleurer si elle le souhaite, et passe la main dans ses cheveux. Il la serre doucement, ne voulant pas lui faire plus mal qu'elle ne l'a deja, il caresse ses cheveux. Il ne sait pas quoi faire de plus, il veut juste qu'elle continue. C'est un peu égoiste, surement même. Mais il veut pouvoir affronter Isis en bonne et due forme. Si il y a bien deux personnes qu'il veut affronter dans sa vie, ce sont Isis et Karl.

- Des vacances, si tu veux. On en a tous besoin. Toi et moi les premiers. Surtout toi et ta jambe. Mais je ne te vois pas t'arreter definitivement. Si tu as besoin, je passerais tout les jours a l'arène pour te tenir compagnie au pire le temps que tu aille mieux. T'auras bien besoin de ton meilleur ami préféré !

Dit il en essayant de lui sourit, pour LA faire sourire.

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

- https://www.youtube.com/watch?v=DNZUKm0ApEM

Le silence, j’aime pas trop ca, non. Mon regard fuit celui d’Oz qui semble concentré sur ce que je viens de dire. On as beau avoir ris comme des enfants je n’en reste pas moins traumatisé par tout ca.

J’écoute ce qu’il dit oui. On dirait Karl, moralisateur. Il ne sait pas qui a attaqué, est ce mon rôle de lui dire ? Non. Je serre mes lèvres dans un pincement, j’ai envie de pleurer je me retient. En quoi ma démission les rendraient heureux ? La question ne m’échappe pas alors qu’il embrasse mon front. Geste protecteur et doux j’ai encore plus envie de pleurer, je le repousse doucement.

C’est n’importe quoi.

J’ai pas envie d’être une tête de mule, mais cela m’échappe tout de même.

Ils veulent juste tout détruire, montrer qu’ils sont les plus forts. ils veulent changer le monde de manière violente alors que…

Un soupire, inspiration expiration, je me pince le nez alors qu’il parle de m’aider à me remettre en selle.Il veut m’aider à l’arène et rien que de repenser à l’arène j’en ai un peu la nausée.

C’est gentil mais..

J’essaye de l'interrompre mais ca marche pas trop, il continue de parler et me montre des cicatrices que je ne connaissais pas, j’ai pas la force de m’enerver et il a de la chance au fond que je ne puisse pas alors que mon regard devient noir. Il compare cela à une altercation avec un pokémon déchaîné et je me fige, revoyant le Mega Tyranocif. Je me fige totalement. Et je sais, je le sais au fond de moi, que c’est l’histoire de quelques jours, semaines s’il le faut. Je le fais, j’ai déjà eu à me relever. Mon regard s’assombri encore un peu. Et s’il me reprend dans ses bras je ne réagit pas vraiment.

J’en ai marre Oz.

Ca sort tout seul.

De devoir me prendre des murs pour avancer.

je ne pleurt pas mais je réponds tel un robot :

J’en ai marre de me faire mettre à terre et de me relever. Tu comprends ça ?

La mort de ma mère, ça, qu’y aura t il ensuite? Je soupire, tape le lit à côté de moi avec le plat de ma main. Il a pourtant raison. Si je peux compter sur pas mal de personnes, il y a surement Oz en tête de liste. Mon meilleur ami préféré ? C’est quoi cette formulation ?

tu as raison oz je… je suis désolée. C’est le temps de quelques jours et de toute façon je ne combatrais pas avant la semaine prochaine. Je veux rentrer, et oublier. Je veux mes pokémons aussi et sortir d’ici mais…

J’hausse les épaules :

Je ne peux rien y faire pour ca.

Un rire me secoue un peu alors que ma tête échoue à nouveau contre Oz :

Merci. D’avoir survécu, d’être la. Merci OZLOËNVOALF.

L'embêter avec son nom complet, n’est ce pas la raison même qui me montre que je ne vais pas si mal ? Je le taquine et mon visage se radoucit enfin en un sourire.

Fear.

ft. Isis

Il a presque honte de lui quand il se fait repousser, ou quand il voit le regard noir de sa meilleure amie, au point ou il baisse un peu le regard et la tête. Il a l'impression de ne pas être utile pour elle. Ou d'être un raté. Encore une personne qu'il n'arrive pas a aider, c'est ca...? Il desespere a l'idée d'être utile a quelqu'un a force. Même si il a sauvé des inconnus, ceux qu'il veut aider, c'est ses proches. Isis dans ce cas précis.

Et elle ne bouge pas, le repousse de temps en temps, ou bien juste semble desesperée. Il pourrait en pleurer lui, il ne sait même pas quoi lui répondre. Lui qui parlait beaucoup, le voila bien désarconné. Elle ne veut plus avancer en se prenant des murs, et Oz voit bien de quoi elle parle. Il baisse un peu la tête alors qu'elle en dit de plus en plus.

Puis elle s'excuse, ce qui lui fait dire un petit "Oh", alors qu'il la regarde avec son air habituel de meilleur ami qui s'inquiete pour elle. Il hoche la tête et accepte totalement son point de vue. Une pause, c'est le mieux oui. Puis il fait un air plutot outré en entendant son prénom long. Il n'a même pas envie de ronchonner. Si elle rit, c'est déjà un bon point.

- Toujours présent pour toi, Isis Alfur ! Oui bon, toi t'as pas un nom si long qu'il faut que je le raccourcisse en OZ ! Petit plissement d'yeux du jugement. Donc je me venge comme je peux.

Il rit et se remet assis tranquillement avant de s'appuyer doucement contre le lit pour se lever. Il est temps de partir, songe-t-il, si il reste plus longtemps et qu'une infirmière le voit en train d'embeter la pauvre souffrante, il va se faire botter le cul

- Tu veux que je te laisse te reposer ou tu veux que je reste encore un peu...?

FEAR OF GROWING CLOSE TO SOMEONE, THE SUBSEQUENT FEAR OF LOSS.

«ft Oz»

- https://www.youtube.com/watch?v=DNZUKm0ApEM

Un certain poids semble tomber de mes épaules, une culpabilité peut être en moins, ou la peur. Qui sait ? Pas moi. Et si il dit mon nom et prénom comme s’il était un sombre inconnu cela ne m'atteint pas, pas aujourd’hui, pas à ce moment précis. Je rigole un peu cependant à son jugement hâtif.

Tu peux toujours tenter de trouver un surnom ultra long et relou à me donner. Rien n’est impossible.

Il se vengera jamais, je le sais au fond de moi. Il finit par se lever, et son départ me donne un frisson de froid. Comme si sa simple présence avait fait disparaître le froid qui me prenait la peau depuis le retour. Un soupir m’échappe. Alors qu’il parle de partir. J’ai pas envie qu'il parte non. Je préfèrerais qu’il reste, mais une fatigue profonde m’envahit et l’envie de pleurer par la même occasion.

Non retourne auprès de Vivi, elle ne devrait pas tarder à se réveiller.

Mon sourire est franc, même si un peu triste au fond.

Une infirmière doit passer bientôt de toute façon.

C’est faux, totalement faux, mais si cela peut le déculpabiliser je mens, et je mens bien cette fois. Je prends sa main quelques secondes, serrant ses doigts entre les miens je soupire :

Merci d’être là Oz. Comme toujours.

Un petit sourire triste alors que je le pousse doucement vers la sortie en me levant maladroitement avec mon plâtre.

Aller ne me force pas à te traîner vers la porte avec mon pied dans cet état.

Je ris un peu, avec bon cœur.

Et alors qu’il s’en retourne vers la porte, hésitant comme à son habitude. Je me rapproche de la fenêtre, regardant dehors les restes d’une apocalypse, me tenir debout me semble encore si douloureux que je retourne sous la couette du lit si peu confortable, attrapant mon téléphone je regarde l’heure. Le temps passe vite et doucement, je ne sais pas si je serais la même plus tard mais je sais que ce moment me permet au fond de respirer. J’envoi un petit SMS à Oz, pour l'embêter, pour sourire alors que je pose ma tête sur l’oreiller. Un petit “Fait un bisou à Vivi pour moi, mais pas un trop gros hein !” avec un emoji et un gif plein de paillettes. Il me faut peu de temps pour m’endormir et sombrer, les larmes m’ont fatiguées après tout…

Fin

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