- Oslo Sørensen
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brise rêve & brise gueule | |ft. BELINDA VANDERVALD
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Ça recommence. C’est pas la première fois que tu es confronté à ce genre de merde. Il faut dire qu’en ce moment, ils sont nombreux les petits cons à se croire plus malin que le monde. De quoi te faire revoir tes aspirations de rangers… Engagez vous disaient-ils ! Devenez des héros ! Tu soupires, tu grognes même, venant claquer ta langue dans ta gueule close.
C’est que, là, tout de suite, t’aimerais avoir autre chose à foutre que de courir après des trafiquants de badges.
Tu t’apprêtes déjà à rejoindre l’arène, voulant voir si Isis elle-même était au courant de ce petit commerce. Tu croques les planches des petits ponts suspendus à grandes enjambées, sans sourciller, lorsque qu’en regardant en contrebas tu crois reconnaitre quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Tu t’arrêtes net, plissant les yeux pour être sûr de ne pas l’avoir confondu avec le contour d’une autre femme. Pas de doute là-dessus, il s'agit bel et bien de Belinda Vandervald. Tu te recules et rebrousses chemin pour venir te saisir d’une tyrolienne. Si tu avais été prévenue de sa venue ? Bien entendu, ceci dit, tu ne t'étais pas attendu à la voir apparaitre si tôt.
Encore imprégnée de ta dernière rencontre avec Belinda, au sujet d’un prétendant à la ligue bien trop belliqueux, tu mets pieds à terre et trottines dans sa direction. Les rumeurs vont toujours de bon train la concernant, mais franchement, t’en as toujours eu rien à foutre. D’autant plus que Belinda ne t’a jamais donné une si mauvaise image d’elle-même. Au contraire. C'est qu'elle a toujours eu le professionnalisme gravé à même le cœur et langue loin des poches. C'est pas compliqué, suffit de jouer franc jeu, non ?
▬ Déjà là ? Et moi qui pensais vous voir débarquer bien plus tard. Tu lui offres une main tendue en guise de salutation silencieuse, alors que tu la guides inutilement vers l'arène de Sund. Des infos supplémentaire sur le trafic?
(c) oxymort
- Belinda Vandervald
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Une profonde inspiration, tumulte qui emporte les sensations, hâte et appréhension, confusion alors que Sund t'avais ouvert ces portes, des semaines depuis la catastrophe qui vous avez tous frappés, un jour qui t'auras marqué à jamais. Sur ton corps les cicatrices trônent sur dans ton dos et sur tes côtes, les restes indélébiles d'une horreur qui marquera ta psyché à jamais. Encore douloureuses alors que tu t'en remets en peine. Des semaines dans cette chambre d’hôpital à attendre, l'impression de devenir folle et les cauchemars pour t'assaillir. Les corps transpercé par la glace et ce rire de gamine retentissant dans le blizzard. Choc qui n'était pas prêt de s'estomper et c'est contre les recommandations des médecins que tu étais pourtant ici, un besoin, vital et impérieux qui s'était imposé, celui de prendre le travail au risque de devenir complétement folle pendant ces journées de repos forcés. Une convalescence qui n'avait déjà que trop durée et c'est marqué des sévices endurés que tu avais repris ton activité. Un choix plutôt judicieux pour commencer, celui de Sund et d'une affaire de traffic de faux badges, une occasion pour revoir Isis également, tu savais qu'elle aussi, comme tout ceux présents ce jour là étaient profondément marqués et c'est peut-être cet état de fait qui avait permis à des petits malins sans foi ni loi de lancer leur traffic de faux badge, abusant du traumatisme encore frais de cette championne normalement si douce et enjoué. Une pulsation de rage, colère assourdissante qui enserre l'âme alors qu'une voix familière te tire de tes considérations, pensées qui n'ont pas leur place alors que tu émerges à nouveau dans la réalité. Chevelure blonde tombant en cascade, yeux d'émeraude perçant pour se braquer sur ton interlocuteur, visage amaigris et cernes camouflées derrière le maquillage pour tenter de faire illusion. Aujourd'hui nul tailleur stricte pour faire valoir ta fonction, la simplicité d'un jean et d'un chemiser sobre, manteau long noir pour te réchauffer de ce froid mordant, escarpins te surélevant alors que tu atteins facilement une tête de plus de cet interlocuteur familier, fragment du passé, de cet avant alors que tu l'avais déjà croisé, ranger Sorensen. Un simple sourire qui se dessine sur tes lèvres, un quelque chose de changé, fatiguée alors que tu réponds.
"J'avais hâte de reprendre le travail"
Une main silencieuse que tu serres naturellement alors qu'à tes côtés César t'observes toujours de cet air inquiet, pour lui aussi un quelque chose de méconnaissable qui te concernait, une inquiétude surement aussi, alors que ce pokemon d'un tempérament si fier et protecteur avait été incapable de te protéger de l'agresseur, pourtant il n'y était pour rien alors que tu ne l'avais tout simplement pas laissé faire. Des informations ? Tu te reconcentre, ton esprit trop aptes à vagabonder alors que tu réponds alors que tu le laisses mener la danse pour te guider vers cette arène que pourtant tu connais bien.
" Pas réellement. De faux badges fées sont en circulation depuis quelques semaines... Nous pensons que les événements de la saint cadoizo et la convalescence de la championne ont été utilisé comme une aubaine pour un petit groupe profitant de la faiblesse de l'empire et de la ligue issue des derniers événements pour tenter de se faire de l'argent. On sait qu'ils ont notamment abordé des dresseurs venus défier la championne pendant la fermeture de l'arène et vous devez savoir aussi bien que moi que la tentation peut être forte dans ce genre de circonstances de se laisser aller à la facilité. "
Tes mots sont froide, ton ton neutre malgré les mots et ce dont tu parles, un simple constat, accablant et douloureux derrière lequel tu tentes de garder la face, restant professionnelle dans une situation qui l'exige.
" Peut-être que nous pourrons apprendre quelques informations supplémentaires à l'arène, mais j'en doute. Dans tout les cas c'est un plaisir de faire équipe à nouveau avec vous, cela faisait longtemps. "
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