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«ft Oakley»

Be my Apprentice

C’est le retour, cela fait quelques jours que j’ai retrouvé le plancher de ma ville, et les branches de mes arbres. Si tout le monde est venu me saluer à l’arène, cette dernière est fermée pour une bonne semaine, obligation du médecin.

Mes pokémons sont tous lâchés à l'intérieur de celle-ci, les portes sont ouvertes comme à leur habitude, je cherche à retrouver mon innocence d’avant, avant la catastrophe, mais ce n'est pas gagné. Cependant le sourire est la, comme l’espoir. Alors c’est assise sur une branche, jambe toujours plâtrée, que je surveille mes pokémons tout en pianotant sur mon téléphone.

Finalement une énième dispute entre Brocelome et Mimiqui, qui fait le plus peur, j’ai bien envie de les séparer mais le temps de descendre… ou plutôt tomber de ma branche pour les séparer que ces derniers ont déjà courus à l’extérieur en grand bruit.


C’est pas possible…  

Je ramasse mes béquilles, même si j’arrive maintenant à me déplacer sans pour me poster devant la porte de l’arène, ils sont passés où ? Je n'en ai pas la moindre idée.

Je vais encore devoir les retrouver.

Je ne m’inquiète pas tant pour leur sureté, surtout à Sund, mais ils me fatiguent un peu, j’ai peut être moins la patience surtout. Je regarde un peu partout, cherchant des indices de leur passage…

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A peine sortie, béquilles attrapées et prête à courir que je vois mes pokémons non loin d’un jeune homme. Sa tête me dit quelque chose sans que je sache pourquoi. Cependant je suis encore un peu groggy et fatiguée alors je ne cherche pas plus que cela dans mon esprit.

Hum ?

Mes yeux croisent les siens alors qu’il me parle. C’est si évident ? Je papillonne des yeux quelques secondes, me rappelant avoir pu berner Vivi, ce dresseur semble bien différent.

Ça se voit tant que cela que c’est moi la championne ?  

A me voir dans une glace je n’aurais pas été certaine de me reconnaître moi même, alors bon. Mais mon sourire revient vite. De quoi parles t il ?

Vous voulez vous battre ? C'est ça ?

Ma voix est un peu lassée par cette perspective, mais je ne refuserais pas un combat si c’est de cela qu’il s’agit. Je n’ai pas trop le choix.

Un instant s’il vous plaît.  

Me penchant sur le côté pour lancer un regard furieux vers mes pokémons qui se mettent à fuir tous les deux, je me redresse finalement pour toiser le jeune homme.

Donc, nous disions ?  

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Hum ?

Mes pokémons s’enfuient de plus belle et un soupire m’échappe alors que je remet mon attention sur le jeune homme. Il est mignon alors qu’il s’excuse un petit sourire amusé étire mes lèvres. Pas la pour se battre, alors pourquoi est il là ? Il bégaie et j’ai envie de lui faire un câlin, mais je me retient alors qu’il se présente.

Oh de Galar ?

J’ai occulté la fin de la phrase, du moins mise de côté alors que ma curiosité est décuplée.
Un bibichut, Freyja, tant de choses dans la même phrase, il semble si paniqué que je pose ma main sur son épaule avec un grand sourire :

On respire, et on recommence. Promis, je ne mords pas.

Inspirant doucement je finis par lancer :

Enchantée Oakley, je suis Isis.

J’enlève ma main de son épaule pour la poser sur ma hanche, je n'ai toujours pas retrouvé mes pokémons dans l’histoire.

Un bibichut ? Je n’en ai pas vu depuis une éternité. Tu me le montres, pardon, tu me permets de te tutoyer ?

Un clin d’oeil alors que je prends un air taquin :

Après tout si tu as parlé à Freyja je pense que tu ne seras pas contre que je te tutoie?

Freyja, c’est une paillette, c’est une bouffée de joie avec qui je peux passer des heures à échanger des trucs stupides, de la vidéo d’un petit Voltoutou affublé de rubans à des combats pokémons intenses. Je note dans un coin de ma tête que je dois l'appeler, pour prendre des nouvelles. Mais je me concentre bien plus rapidement sur le jeune homme, espérant qu’il ai repris son souffle.

Il pose un genou au sol et je recule, perturbée par la position et la demande. Alors que je ne réponds pas encore à la phrase du jeune homme, mes deux fuyards que sont Mimiqui et Brocelome pointent le bout de leur nez. Et une idée me vient.

Je peux, bien sûr ! Avec joie.

Mon sourire est immense :

Mais avant, tu m’aides à rattraper ces deux filous.

Montrant ma cheville :

Je ne peux pas courir et ils ont décidé de faire les malins aujourd’hui.

Je croise les bras :

Considère ça comme l’épreuve pour que je t’accorde mes précieux conseils.

C’est faux, même s’ils ne se laissent pas attraper je l’aiderais, juste parce que c’est si rare de croiser des gens qui… apprécient mon type de pokémon. Je me rappelle encore les mots d’Asrah envers eux, et si cela m’amuse, cela me donne aussi envie de me battre avec plus d’ardeur.