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  • L’île de Netovia a depuis longtemps été eloignée des conflits et compétitions qui avaient lieu dans le monde entier et alors que des pays et des royaumes comme Unys, Kalos, ou même les îles d’Alola rejoignaient les rangs des regions dont les ligues brillaient dans le monde, et dont les combats pokemons étaient suivis partout à la télé, à la radio et sur l’internet, Netovia demeurait tranquille avec ses eleveurs, son Empire et sa spiritualité. Depuis quelques années néanmoins les choses changent, et Netovia tend de plus en plus à apparaitre sur la scène mondiale des compétitions pokémons. L’inauguration d’une Ligue Pokemon Netovienne il y’a quatre ans maintenant ne s’est cependant pas fait sans heurt et alors que des attentats sont de plus en plus fréquents, des soupçons se portent sans fondement sur ceux qui se font appeler la Team Boreal. Aujourd’hui, alors que l’Empereur Galiak Ingverson s’apprete à rouvrir l’arene de Smokebay détruite il y’a trois mois lors d’une attaque de pokemons glaces, nous sommes en droit de nous demander si la sécurité est suffisante, et si les prétendus activistes montreront le bout de leurs ponyta. Les forces militaires et rangers pokemons se partagent le quadrillage des rues, mais les civils ne semblent pas derangés, la foule déjà s’amasse devant les portes de la réputée arène dont le bâtiment remis à neuf s’eleve avec une vue sur le port imprenable. On peut déja voir parmi les badauds des membres de la ligue, des champions du conseil des quatre et des dresseurs de tout horizon. Ce jour de liesse sera t’il brisé par un nouvel attentat ? Restez connectés sur La Chaine d’Information Netovienne numero 3 pour notre live exclussif avec Frederico Ronflex aux commandes.
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    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
    Messages : 137

    Sujet : All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Lun 5 Juil - 17:50

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    Leçon #1: Ne jamais tenter de voler plus gros que toi.
    Dès que t'as su marcher, t'as gagné ce réflexe, cette habitude de sortir la nuit, au fil du temps. Enfin, nuit est un bien grand mot-- tard le soir, plutôt. T'éclipser sans laisser de trace comme tu l'as toujours fais-- bien que très rarement pour ne jamais revenir. Sans pokémon, sans avertir personne, juste pour être seule avec toi-même. Un échappatoire, un moment où y'a plus personne ou presque dans les rues, transportés autre part par le sommeil et la chaleur de leurs draps. Il se passe rarement quoique ce soit quand le soleil a fermé ses volets. T'as certes eu quelques emmerdes par-ci par-là au fil des années, mais généralement y'a que des gens qui bossent ou d'occasionnels bourrés qui se déplacent la nuit le soir. Ça ou de potentielles mauvaises fréquentations, mais t'es la première à en être une donc c'est déjà ça de moins.

    Juste une sortie de quelques heures, une fois de temps en temps, sans destination précise. C'comme ça que t'as rencontré Plum à la base.

    T'emmènes rarement quoique ce soit pendant tes sorties, si ce n'est un sac avec un peu de bouffe si jamais t'as faim en chemin et ton téléphone qui reste en permanence dans tes poches. Sait-on jamais. Comme une ombre, tu te déplaces, observant le décor nocturne de Smokebay, une ville qu'au fil du temps, tu as appris à connaître comme ta poche. Tu aimes savoir où tu es, chaque racoin, chaque route, chaque petite ruelle cachées par les maisons-- c'est toujours utile de connaître chaque chemin possible, c'est sans doute pourquoi tes trajets nocturnes ne font ni queue ni tête à première vue.

    Les écouteurs dans les oreilles, il n'y a pourtant aucune musique qui trouble ton ouïe. Ça empêche juste les potentielles personnes que tu pourrais croiser d'penser qu'ils ont l'droit de te parler, tout en te permettant de rester le plus alerte possible de tes alentours. Présentement, t'es dans un coin que t'as déjà visité, mais t'as prévu de voir les autres petits chemins autour, c'est une sacré grande ville Smokebay. Même si t'as déjà visité la ville un sacré paquet de fois, pratiquer ta mémoire est le mieux que tu puisses faire en cas de problèmes.

    Parlant de problèmes, quelque chose capte ton attention. Un bruit fort, plus loin, comme un cri, des bruits de pas. Tous tes sens se mettent en état d'alerte, alors que tu écoutes attentivement. Quelque chose approche, des bruits de pas chaotiques, frénétiques, comme si l'on tentait de s'enfuir et de pourchasser. Ce n'est pas si loin, quel enfer. Tu fais mine de ne rien entendre, à simplement marcher ton sac à la main, pour analyser la situation-- tout en, évidemment, faisant genre que tu n'es pas concernée pour éviter de te retrouver dans les emmerdes que t'as pas demandé, alors que tu frôles les murs, comme l'ombre de ceux-ci, pour que l'on ne te remarque le moins possible-- ce n'est pas un coin très bien éclairé de la ville.

    Les bruits de pas se rapprochent, et se rapprochent, et se rapprochent, jusqu'à ce que tu remarques la présence juste en arrière de toi que cette fameuse personne qui court. Tu fais encore mine de ne rien entendre, alors que tu sens le courant d'air, le corps qui te frôle d'un peu trop près à ton goût et qui agrippe le sac qui se trouvait juste dans ta main. La colère t'envahit d'un coup sec, les flammes au fond de toi qui se réveillent, prête à tout casser.

    Ça venait de devenir un cas personnel.

    Tu gardes le sac solidement dans ta main, le tirant vers toi pour faire valser le p'tit bâtard dans la surprise et le dépourvu, avec tous tes réflexes que t'as précieusement gardé au fil du temps, disons que chez les skulls, les bagarres étaient relativement fréquentes et fallait toujours être à l'affut, rapides et efficace. Vous en avez volé des trucs aussi, tu sais comment ça marche et ça n'a clairement pas l'air d'être son cas au vu de sa réaction clairement paniquée, figée. D'un coup aussi sec que la rage qui a pris le contrôle de ton corps, tu l'agrippes par ce que tu arrives à attraper en premier, son collet probablement, avant de le pousser en direction du mur sans même qu'il n'ait le temps de comprendre ce qui se passe avec autant de force que de volonté de le blesser dans ton action. Il est ni très grand ni très fort, clairement il n'est pas tombé sur la bonne personne. L'a sans doute tenté d'piquer le plus possible avant de s'éclipser, mais règle numéro 1: Ne jamais s'attaquer à plus fort que toi.

    La tête écrasée contre le mur, il va sans doute en perdre quelques dents, tu restes pourtant silencieuse alors que tu t'assures avec perfectionnisme qu'il ne se relèvera pas-- du moins pas pour le moment. Ce serait quand même embêtant qu'il reconnaisse ta voix si jamais il se souvient de c'qui s'est passé après avoir passé une belle nuit contre la rue, la pierre, ses propres dents et son sang malencontreusement tombé par terre. Tu grognes, grinçant des dents, l'adrénaline ne t'empêchant pas de sentir la douleur dans ton épaule après ton mouvement beaucoup plus sec que prévu. Si ce mec ne se souvient de rien au réveil, ton dos va s'en rappeler encore longtemps.

    Et ton dos a très clairement levé ta garde un peu plus que prévu sur les alentours. Connard.
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Lun 5 Juil - 21:00
    all that's lurking in the dark
    FT. KALEI Netovia est étrange, c’est l’une des premières choses qui t’es passé dans l’esprit quand tu as débarqué de l’avion qui t’a déposé non loin de Smokebay. Un pays insulaire, soumis aux règles d’un vrai Empire, et aussi un pays dans le quel la Ligue Pokemon n’a pas encore ses droits, présente uniquement depuis quelques années. Mais Netovia te rappelle Galar et contrairement à d’autres pays que tu as pu visiter, Netovia respire la liberté et les envies de mieux. Alors tu as décidé de rester un peu, tes collègues t’avaient prévenu, l’affaire peut être longue, tu n’en as guère cure, tu es trés professionnelle, et aussi, le grand air frais ne peut que te faire du bien, d’autant plus quand tes nuits sont teintées d’insomnies ou de cauchemars trop bruyants, que tu ne veux infliger aux voisins de tes chambres d’hotel. Et c’est peut être la solitude, comme le disent certains, c’est tout simplement un traumatisme. C’est tout simplement la raison qui te pousse à sortir ce soir, alors que la nuit est déja tombée depuis longtemps sur cette île glaciale. Et Netovia est une belle île, assez libre malgré l’état de tension dans le quel les attentats récents l’ont plongés. Et Smokebay est une ville qui est d’autant plus libre et vivante la nuit. Une raison de plus pour que tes pas te conduisent hors d’une chambre où tu n’aurais fait que travailler jusqu’au petit matin.

    Alors tu as pris le gout récement, depuis que tu t’es installée ici, à sortir de temps en temps la nuit, aller dans la direction d’un café où tu as découvert des saveurs que malgré tes voyages tu n’avais jamais connu jusque la. Ta démarche est fluide, tes pas néanmoins assurés, et même si ton physique et les traits de ton corps crient touriste, tu n’a rien de la personne perdue, ou du moins tu tente de ne pas le montrer. Ainsi tes pas suivent un chemin déja tracé les jours précedents, tes yeux vagabondent ça et la sur les rares passants sans jamais s’y attarder de manière désagréable, ou trop intrusive. Ainsi oui, tu t’avances, l’air leger, de la fine musique s’échappant des écouteurs que tu as branché à ton cellulaire, et derrière tes lunettes teintées malgré l’obscurité, tu ne t’arrêtera qu’une fois ta destination atteinte.

    C’est sans compter sur une bousculade, sur ce moment génant où une main se pose sur toi et s’empare de ta besace — heureusement vidée de la plupart des dossiers importants et du laptop que tu y gardes pourtant souvent. Ce moment où la main, habile, d’un sacripan des bas quartier se pose sur ton corps, mettant ton être entier dans un état d’alerte. Et si quelques mois auparavant, les choses auraient été differentes, tu aurais réagit d’une de ces prises apprises lors des cours du soir, ce soir, tu figes tout simplement. Les souvenirs d’un attentat, de mains contre ton corps, de bombes explosant tout autour et tu imagines déja des coups de feu. *gasp* Bruit d’agonie à la respiration coupé. Exclamation de surprise qui s’échappe de tes lèvres recouvertes de pourpre. Sensation soudaine de tes poumons qui s’arretent de fonctionner, et repartent en trombe. *rale* Rale incertain d’une femme perdue s’accrochant à un parcmetre pour soutenir son état, alors que le brigand s’enfuit au loin, avec tes possessions.

    Personne ne s’arrête, et puis il y’a un cri, peut être vient il de toi, peut être vient il d’autres, tu ne réalises même plus réellement tout ce qui se passe, le moment est flouté et tu n’es qu’un spectateur du film de ce temps de ta vie. Tu ne sais plus vraiment ce qui se passe a vrai dire, il y’a une vieille dame à l’allure un peu bonhomme qui se rapproche de toi et tapote sur tes épaules, et tu n’as guère le coeur de refuser.

    Mais il y’a une exclamation aussi, un bruit sourd qui attire ton attention. Le chenapan, le gredin, est propulsé contre un mur, par la force d’une jeune personne, homme femme, tu ne saurais en distinguer les traits de la où tu te trouves, et mue par la curiosité qui fait de toi celle que tu es, et que tu seras toujours tu repousses doucement la main qui tente de t’aider, et tu te rapproches de la scene. Cocasse, imprevue, ravissante. Le reste des badauds semble reprendre sa route, et de quelques pas habiles, de tes jambes d’échasse, tu te met enfin au niveau de ce corps jeté contre le mur tel un vulgaire sac de quelque purin que ce soit.

    « Je crains que cela m’appartienne. » Voix chaude, dans cet anglais aux accents de Galar que tu maitrise si bien, et que les gens parlent ici de toutes les manières qui existent. « Le sac qu’il tient, j’entends, je ne parles pas du scelerat. » Le sourire est doux, illuminé par les quelques lueurs d’un lampadaire dont l’ampoule fremit dans la pénombre. Ton regard un rien mutin, se pose sur la jeune femme — définitivement jeune femme — qui vient bien malgré elle de jouer l’héroïne, et tu hoches la tête, alors que tu te penches pour ramasser ton sac, ne vérifiant même pas si tout est à l’interieur. « Comment puis-je vous remercier ? » Quelques mots qui se perdent, alors que tu secoue la tête. « J’en oublie toutes les manières, vous n’etes pas blessée? » Un rien perturbée encore par ce que tu viens de vivre, tu retombes sur tes pattes bien vite avec l’aisance d’un Luxray. Le tiens, se rapprochant d’ailleurs en jappant quelque peu.
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
    Messages : 137

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Mer 7 Juil - 23:35

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    Oh no.
    Une voix te propulse hors de ta bulle, te ramenant sur terre dans un état d'alerte. Tu recules d'un pas, deux pas, trois pas, ton subconscient cherchant à te cacher dans une ombre où cette personne qui vient d'apparaître ne te verra pas. Ta respiration s'accélère, ton regard se déplace; Rapide, furtif, exigeant, tu allais t'en vouloir longtemps pour avoir baissé ta garde au point de laisser un témoin poser ne serait-ce qu'une fraction de seconde le regard sur toi. Ça n'aurait pas dû arriver, et ça t'enrage. Le regard froid et aussi droit que ton dos, tu restes pourtant solide... en apparence, du moins, afin de ne pas laisser paraître la moindre once de panique que tu as. Elle n'a pas besoin de savoir. Elle ne doit PAS savoir. Elle en sait déjà trop.

    Tu es pourtant confuse, Kalei. Parce qu'elle te parle. Elle te parle et te parle, te dis des mots qui ne s'accordent pas avec le scénario prévu au fond de ton crâne. Elle sourit, son ton de voix est sûrement volontairement doux, ce qui ne te mets que davantage sur tes gardes. Ce que tu peux détester les gens qui ne sont pas très clairement effrayés ou accusateurs! Ils sont plus simples à gérer que ces gens qui sont... calmes. Trop calmes par rapport à la situation. Trop calmes par rapport à ce qui pourrait se passer au fond de leurs pensées.

    Et ça, c'est encore pire que les émotions fortes mais brutes. Spontanées. Irréfléchies. Plus facilement réelles que ces calculs que tu n'as jamais compris.

    Par chance, le cerveau est une bête qui cherche toujours ne serait-ce qu'un seul fragment de raison, des explications rationnelles: Elle semble être la propriétaire du sac volé et le moindre regard posé sur elle- même pas besoin d'être fixé car tu en as horreur- t'indique qu'elle est très probablement dans la catégorie des gens tout particulièrement... comment dire? Ah, ouais. Disons simplement qu'elle vient de monde que t'as quitté y'a d'cela bien des années, ce qui te laisse un goût amer dans le fond de la gorge.

    Mais au moins, ça explique un minimum, ça veux jamais perdre quoique ce soit. Faudrait pas devenir une paysanne quand même. Ça n'empêche pas ta suspicion, mais au moins ta théorie fait du sens ce qui te calme un peu toi-même. Un peu. On ne peux quand même pas tout avoir par la simple volonté, sinon ce s'rait trop facile.

    Aussi facile que ses mots atteignent tes oreilles, sans pour autant avoir le moindre effet sur ta panique. Te remercier? Et pourquoi faire? Tu viens de tabasser un mec, clairement son sac c'était le moindre de tes soucis. C'est pas utile de remercier chaque random connard dans la rue, le plus utile pour tout le monde serait juste de partir et faire genre que c'est jamais arrivé. Mais elle a pas l'air partie sur ça, la dame. Tu recules encore, subconsciemment, comme si te cacher allait compenser pour tes réponses. Brèves. Efficaces. Basses, pour éviter d'attirer un public. Ce serait le comble.

    « ... Rien. »

    Froid, sec, mais bas-- t'essaies d'avoir l'air menaçante pour qu'elle te fiche la paix, mais t'as bien peur que ce soit ton malaise qui ressorte le plus, en même temps qui ne le serait pas? On peux plus tabasser des cons en paix? Faut qu'on nous demande si on est blessé maintenant? Bah oui t'es blessée, mais ça a rien à voir, et clairement pas autant que lui! Lui qui est clairement juste un amateur, y s'en allait directement dans un cul-de-sac. Tss. Les stagiaires.

    « Non. »

    C'est bon, elle va partir, la dame ? Son pokémon arrive, en plus, et jappe. Ah mais non, ça fait du bruit, il va ramener des gens. Quel enfer. Tu grattes ton bras, par réflexe, là où Plum va normalement se poser quand t'es stressée. C'que tu donnerais pour qu'il soit pas en train de pioncer présentement, ton p'tit gars... donc t'es un peu bloquée. Tu observes, savoir ce qu'elle va faire, t'oses pas t'enfuir, tu sais pas c'qu'elle a dans ses poches et encore moins ses intentions. Elle pouvait pas juste paniquer, te hurler dessus et te menacer comme tout le monde? Là au moins, tu sais qu'il faut frapper. Là tu sais pas. Et c'est chiant.
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Sam 10 Juil - 8:39
    all that's lurking in the dark
    FT. KALEI De manière génerale Ishtar tu aurais simplement ramassé ton sac et tu seras partie. D’autant plus que c’est ce que semble vouloir la jeune femme, et aprés tout en toute honneteté pourquoi est ce que tu resterais ? Ce n’est clairement pas quelqu’un qui a agit par bonté d’ame, ou en recherche de remerciements, pas avec la manière dont elle te répond, alors tu n’as qu’a tourner les talons, et repartir à tes occupations nocturnes ? Attraper un kebab, ou un café glacé peut être, caresser la toison jaune de Pentacle, et te rappeler que tu as beaucoup de chance d’avoir pu recuperer tes affaires, bien qu’il n’y’ait pas, pour une fois, toute ta vie dans ce sac que tu avais avec toi. Et pourtant tu reste. Ce n’est pas pour tourmenter la personne, non, c’est juste une intuition, une envie, les bases de la politesse et de la citoyenneté. C’est aussi de maniere semi égoïste parce que tu SAIS que si tu t’en vas, et te retrouves seule dans une rue tu vas reccomencer à paniquer sur ce qui vient de se passer. Parce que depuis l’incident, tu n’es plus du tout la même personne. Tu es fébrile quand on te touche et quand on se rapproche trop de toi, tu deviens beaucoup plus paranoïaque, tu passes de longues heures sur des « et si » qui te rendent folle.

    Alors tu restes. Pas de chance pour la personne guère bavarde en face de toi venant de la quelle tu peux sentir des ondes un peu perturbantes. Elle n’est pas en confiance avec toi, et peut être que tu as trop parlé alors, que tu es arrivée trop brusquement, trop violement, tu ne sais pas vraiment. Tu sais juste qu’elle est mal à l’aise, un peu effrayée. Et finalement alors que tu regardes un peu mieux autour de vous, tu comprends qu’il y’a un soucis, peut être qu’elle a peur parce que cet homme est presque mort contre un mur, alors oui, bien sur une part de toi se dit qu’il n’a eu que ce qu’il mérite, mais d’autres que toi reagiraient différement. Tu respires un peu.

    « Pentacle, du calme. » Voix ferme, mais guère forte, tu comprends qu’attirer l’attention n’est pas forcément une bonne idée. Et le chiot un peu trop determiné et fougueux à tes pieds semble comprendre l’ordre, car pour une fois, il se calme et se tait. « Bien. » Tu lui donneras quelques friandises plus tard. D’ailleurs la femme n’a pas l’air d’avoir de pokemons avec elle, bien que ça ne veuille rien dire. Et c’est plus fort que toi un peu cette manie de l’étudier, d’étudier la façon dont elle agit, d’étudier tout le monde. C’est ton métier aussi.

     « On devrait appeler le Samu ou quelque chose dans le genre pour le recuperer. Bien que je puisse comprendre que vous ne vouliez pas rester la. » Si elle ne veut pas rester et temoigner c’est son probleme, et c’est probablement pour des raisons qu’elle n’a pas à t’expliquer. Tu n’es pas en droit de tout savoir Ishtär, et tu ne jeteras pas sous les rails du train quelqu’un qui t’a aidé. Pas ce soir, pas maintenant. D’autant qu’en toute honneteté quand tu imagines comment la fine et musclée silouhette en face de toi a du propulser l’homme contre le mur, tu ne peux t’empecher de trouver ça tout particulierement interessant, et peut être auras tu quelques reves taboos cette nuit. Peut être. Ce n’est pas le sujet.

    « Laissez moi vous offrir un verre. Promis, je ne mords pas. » Tu ne feras pas la blague des gros lourds que tu as déja entendu tant de fois en rajoutant un «  sauf si vous me le demandez » Tu n’es clairement pas ce genre de personne, même si quelques fois tu sais t’amuser, tu connais les limites de la politesse.

    Et comme prise d’une idée, comme pour la rassurer aussi, tu te rapproches de l’homme et pose tes mains sur son poul. « Il est vivant. Et avec le coup qu’il a pris je pense qu’il ne se rappelera pas réellement de ce qui lui est arrivé. Au pire je connais un trés bon avocat. » Une plaisanterie qu’elle ne comprendra peut être pas. Tu essayes simplement de la mettre à l’aise, mais parler avec les animaux sauvages n’est pas toujours la chose la plus aisée.
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
    Messages : 137

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Lun 12 Juil - 5:43

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    Fuck.
    Tu l'écoutes parler aussi attentivement qu'à moitié, faisant les cents pas dans ta tête, alors que ton corps tangible est figé, figé de la manière qui semble la plus détendue possible. D'un côté, tu es tellement stressée que tu ne l'écoutes pas spécifiquement avec tout qui tourne et tourne dans ton crâne, mais de l'autre, tu analyses chacune de ses paroles comme si ta vie en dépendait. Car c'est le cas. Si ce n'est pas une alliée, ça pourrait très vite mal se finir. Pour elle, pour toi, pour à peu près tout le monde sur ton chemin, à ce point là. Pas de bol, tu es bien la seule dans ton propre chemin.

    Tu retiens les informations importantes. Ça et le nom de son pokémon, il est tellement pas typique que ton cerveau l'a capté avec le reste. Bien que tu vas sans doute avoir oublié dans quelques temps.

    Elle semble sous-entendre le fait qu'elle est de ton côté, avec ses histoires de remerciements qu'honnêtement tu piges pas, mais t'es la première à savoir que parler ça ne veux rien dire. Nah. Parler, c'est pour les menteurs. Les actions qui viennent avec racontent c'qui se passe pour de vrai pas mal mieux que les mots. Tu l'écoutes donc parler et tu réfléchis, cherchant la moindre porte de sortie dans ses paroles, une perche à agripper pour qu'elle prouve sa valeur, qu'elle mette en action ce qu'elle dit. Sinon, tu ne t'en sortiras pas.

    T'es mal-à-l'aise quand elle parle d'appeler le Samu et encore plus quand elle t'invite à boire un verre. Pourquoi elle parle de mordre ? Enfin, de ne pas mordre. T'es pas certaine de comprendre le lien, mordre un verre c'est quand même sacrément con. Tu ne bois pas vraiment d'alcool, mais même toi tu sais que ça se boit pas en mordant le verre. T'es confuse, un peu. Ça arrive. Mais c'est pas important, une idée vient d'émerger au fond de ton crâne. C'est plus pertinent que de penser à mordre des verres, quoi que ça puisse bien vouloir dire.

    ... Ah, le mec est vivant ? Évidemment qu'il l'est. T'es une connasse, pas une tueuse. Et puis, non, il ne se souviendra de rien, en théorie. Il ne t'a pas vraiment vue et n'a jamais entendu ta voix, donc un grand mec musclé aurait sûrement été sa description. Et disons que des mecs musclés et louches c'est aussi basique qu'un pikachu jaune. Surtout que t'es une femme. Ça aide.

    « ... Bien sûr qu'il est vivant. »

    Mais c'est pas important. L'important, c'est ta nouvelle idée. Tu te mets droite, du mieux que tu peux avec ton dos, un peu plus de confiance au fond de la voix, d'assurance. La technique typique du prédateur effrayé, ait l'air plus gros pour qu'on te respecte, qu'on t'écoute et qu'on te laisse tranquille. Une de tes techniques préférées, clairement, une des seules que tu connais. T'as l'air menaçante, ce qui est à ton avantage dans beaucoup de situations... sauf quand la personne sait lire entre les lignes. T'es jamais préparée à ça et ça t'énerve, mais t'as pas le temps d'y réfléchir. C'est ça ou les emmerdes.

    « J'ai un marché. »

    Tu l'observes, tu t'approches d'elle pour être capable de parler le plus bas possible sans qu'elle ne puisse rater la moindre information que tu pourrais bien lui dire. C'est important, aussi important que d'empêcher qu'un quelconque autre témoin ne puisse potentiellement entendre cette discussion. T'es quand même pas trop près non plus, tu détestes ça, mais assez pour que ce soit subtil. T'as une très grande bulle, mais le besoin d'être discrète passe en premier.

    « Si tu témoignes en la faveur du fait qu'j'suis pas responsable et qu'ils sont convaincus... j'irai prendre un verre avec toi. Compris ? »

    Tu détestes autant l'alcool que les gens, mais c'est la seule idée que t'as trouvé pour qu'elle te laisse potentiellement la paix tout en te sauvant la peau. Pour toi, y'a aucune autre porte de sortie présentement, contre le mur. Donc autant te faire une alliée temporaire, supposant qu'elle raconte pas des conneries. Puis bon, un verre, ça va pas te tuer. T'auras juste à bien surveiller, et puis, un verre c'est rien, tu vas gérer. C'est mieux ça que les flics et qu'elle te lâche pas la grappe.
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Mer 14 Juil - 10:49
    all that's lurking in the dark
    Et si la jeune femme — strong — semble completement perdue devant tout ce que tu te dis, tu n’es pas sans réaliser qu’elle doit paniquer. Peut être est elle poursuivie par la justice, peut être par d’autres personnes ? Peut être est elle simplement perturbée d’avoir projeté un type contre un mur, et d’avoir manqué de le tuer ? Non, à la façon dont elle se dandine un peu, et dont elle semble hagarde, tu optes plutot pour une delinquante en fuite, ou quelque chose dans le genre. Mais toi qui oeuvre pour la justice du plus profond de ton ame, tu as un sens de celle ci qui n’appartient qu’à toi, et à moins qu’il s’agisse d’un serial killer - et elle n’agirait pas comme ça, tu en es sure, tu en as vu assez, tu as étudié assez de psychologie pour ton metier, et pour tes études — tu ne vas pas jeter ta sauveuse sous les roues d’une justice qui n’est pas toujours la plus juste de tous. Alors tu parles encore, bien sur tu t’assures que le type soit en vie, et puis tu vois le changement qui s’opére en elle la façon dont elle essaye de se donner un peu plus de contenance. Ça pourrait presque t’amuser, parce que t’as vu pas mal de caïds dans les rues de Londres, et un peu partout dans le monde, essayer de t’intimider comme ça, souvent parce que t’es avocate, d’autres fois parce que t’es simplement une femme. Alors tu la laisses faire quand même, toi tu bronches pas vraiment, tu continue de la regarder, offrant quelques caresses à ce Lixy d’un jaune eclatant qui en veut trop. Et tu arques un sourcil quand elle te parle d’un marché.

    « Je t’écoute. » Parce que oui, tu l’écoutes, même si tu te doutes que ça va être quelque chose d’un peu etrange, tu lui laisses le bénéfice du doute. Tu aimerais dire que tu n’es pas le genre de personne a te mettre en danger, mais ça serait totalement faux. Alors tu laisses faire, tu attends. Et finalement t’esquisses un sourire, parce qu’elle est vraiment en train d’essayer de te faire du chantage ? La, à quelques centimetres de toi, rentrant dans un espace vital sans étrangement te déranger toi qui n’aime plus vraiment le contact. Chance cependant elle ne te touche pas, et tu la laisse finir de te parler de son idée révolutionnaire. Qui ne l’est pas vraiment. Alors oui, tu suppose que c’est un test, tu hausses un peu les épaules, et finalement toi qui aimes assez les défis, et la confiance des gens, et peut être aussi tendre une main pour sortir quelqu’un d’une mauvaise posture, tu acceptes.

    « Hmm. » Sourire presque amusé sur tes lèvres fines, tu bouges ta main ornée de bagues dorées pour arranger ta belle chevelure violette, et finalement, tu hoches la tête. Attrapant un mobile dans ce sac que justement elle a sauvé, t’assurant qu’il soit dans un état convenable, avant de passer un appel. « Ça me va. » Tu ne te laisses pas vraiment démonter Ishtar, tu n’es pas ce genre de personnes de toute façon, et après deux tonalités tu entend la ligne d’urgence, prête à sortir ton meilleur baratin. « Oui allo, nous sommes au croisement de la rue Lurgard à quelques mètres de la place de la vielle ville, pas loin du vendeur de kebab, un homme a volé mon sac alors que je marchais avec ma compagne, et mon état de santé ne nous a pas permis de le rattraper. Un cri nous a alerté un peu plus loin, et nous nous sommes rendues aussi vite que possible sur les lieux, il était sur le sol contre un mur. Nous n’avons vu personne, si ce n’est une silhouette assez masculine s’enfuir en courant. Oui, je peux vous laisser mes coordonnées.» La conversation continue un moment tu mens même assez bien, même si ce n’est pas un réel mensonge aprés tout, C’est plus ou moins ce qui s’est passé. Et tu laisses ton nom, qui irait soupçonner une avocate comme toi d’aller mentir après tout. Enfin, tu indiques bien où se trouve l’homme, et alors que l’on t’assure qu’une ambulance est envoyée tu raccroches, rangeant ton mobile dans ton sac, te retournant vers la femme dont tu ne connais pas le nom.

    « Satisfaite ? » Parce que toi, clairement tu l’es. « Je ne connais pas bien les endroits pour boire, mais il semble y’avoir plusieurs bars et clubs la bas. » Tu es heureuse d’être bien habillée, mais de toute manière, tu l’es toujours non ?
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
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    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Jeu 15 Juil - 6:07

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    Kalei passion chantage?
    Du chantage? En réalité, pas vraiment. C'est plus compliqué que ça. Du moins, ce n'est pas exactement ta manière de voir les choses: comme un échange de services, en quelque sorte. Pour toi, le chantage, c'est abusif, purement négatif et dans le but de nuire, jouer d'une personne comme avec une marionnette, de manipuler pour obtenir ce que l'on souhaite. Or, là, c'est plutôt toi qui est dans une mauvaise position: T'as ni envie d'avoir des problèmes, ni envie d'aller au bar avec cette nana que tu ne connais pas, donc tu trouves que t'es très raisonnable de lui proposer un marché, pour une fois. Disons qu't'as pas trop le choix. Elle aura ce qu'elle veux et tu ne seras pas en danger, c'est quand même mieux que des dents en plus sur le sol. Tu comprends que dalle à sa volonté, pourtant, même si ta tête y réfléchit du plus fort que tu peux. T'es raisonnable, mais pourquoi faire? Pourquoi vouloir t'emmener boire un verre? C'est quoi cette histoire? Ça dépasse ton seuil de compréhension.

    T'aurais préféré qu'elle pète sa crise et te foute la paix, ça aurait été plus simple.

    Mais non. Elle t'écoute, du moins t'en a l'impression, même si son sourire ne te dit rien de bon. T'aimes pas quand les gens se mettent à sourire quand tu parles, t'as l'impression qu'ils se foutent de ta gueule ou qu'ils cachent quelque chose-- mais elle ne te laisse pas le temps de faire autre chose que grogner sous ta barbe, assez bas pour qu'elle ne t'entende pas, qu'elle finit par te répondre. Tu hausses un sourcil.

    Eh bah apparemment elle veux VRAIMENT t'emmener boire un verre, ou alors elle a compris ton test et souhaite t'avoir dans sa poche, une confiance éphémère qui n'est qu'à moitié gagnée, mais ça, elle n'a pas à savoir. Dans l'immédiat, cependant, ça t'arrange, même si elle a encore son sourire qui veux sûrement dire quelque chose au fond des dents. C'est frustrant de ne pas savoir. Tu l'amuses c'est ça? Elle te prend pour une blague, c'te meuf? Pour vouloir t'emmener boire un verre à ce point là, sûrement, elle doit être vachement désespérée. Mais bon. Au moins, elle prend ton marché au sérieux, du plus que t'en sais, avec son baratin qu'elle lâche à ces gens au téléphone elle fait pas les choses à moitié. T'écoutes ses mots, silencieuse, le dos contre le mur, ça prend du temps son machin donc autant être un minimum plus confortable.

    Il prend du temps certes, mais c'qu'elle dit c'est pas con. Quelque chose que tu notes au fond de ton crâne, l'est pas conne avec les mensonges la dame... par contre elle lâche dans le vide son nom beaucoup trop facilement en compagnie qu'elle ne connait pas. Une autre chose à noter. Ishtar. Tu t'en souviendras. Satisfaite, Kalei ? Ouais, son mensonge était crédible. Des gens seraient embarrassés d'être le rôle de la compagne ou machin dans les histoires, mais tu t'en fiches royalement de ça.

    « Tant qu'ça marche, osef de mon avis, miss. Un marché est un marché. »

    Tu te redresses de ton mur, lentement, tournant le regard vers les rues un peu plus agitées de Smokebay. Tu les connais bien. Enfin, les rues, pas les bars. Tu sais où ils sont, tu sais qu'ils existent, mais t'es jamais allée. T'aimes ni les gens, ni l'alcool, ni l'effet que l'alcool a sur les gens. Du peu que t'as vu, c'est pas très très convainquant. Mais bon. Un marché est un marché et la loyauté est sûrement une des valeurs que tu gardes le plus près de ton cœur.

    Tu hoches la tête à ce qu'elle dit. Là-bas. Ouais. Y'en a là-bas.

    « Aucune putain idée d'pourquoi tu veux faire ça... mais ouais. Quelques-uns. »

    Au moins t'auras le choix de l'endroit où tu vas passer un mauvais moment. Choose your poison. Ça t'emmerde clairement, t'es nerveuse. T'as jamais vraiment bu plus que quelques gorgées dégueulasses que t'as volé à des skulls, donc tu sais pas du tout à quoi ressemble ta tolérance à l'alcool. Mais bon. T'es grande et costaude, right? Tu devrais au moins pouvoir boire un verre sans trop de soucis. Un verre et elle te fiche la paix, tu espères.

    « Viens. »

    Tu te mets donc à marcher d'un pas lent, le dos un peu penché que tu replaces sans arrêt, dans une direction que tu connais plus que tu le devrais, très peu motivée la Kalei. Disons que ton mal de dos a repris du poil de la bête avec ton mouvement peu recommandé par le médecin que tu n'as pas en plus de la situation que tu comprends pas vraiment. Ça te pique des petits cailloux dans le dos et franchement ça aide pas.

    Dans quoi tu t'embarques putain?
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Lun 19 Juil - 9:29
    all that's lurking in the dark
    Tu mens bien Ishtär, c’est une capacité qui peut particulièrement servir dans de nombreuses conditions, comme celle-là, et tu n’as aucun mal à le prouver une fois de plus. Le mensonge n’en est même pas vraiment un, tu te contentes d’orner la réalité de nouvelles données, et ce n’est pas si déplaisant au final, ça ne change pas beaucoup de ces fois où tu mentais pour plaider ta cause en face de tes parents, en face de professeurs ou du directeur de ton collège, ça ne change pas beaucoup de toutes ces plaidoiries que tu offres pour ton travail, alors finalement tu es assez satisfaite. Même si bien sur, comme toujours, tu aurais pu mieux faire, c’est quelque chose qui ne change pas. Tu restes une des meilleures dans ce genre de bail. Le deal est accompli de ton coté en tout cas, et tu esquisse ce qui ressemble a un sourire beaucoup plus simple. Et si tu prenais le temps de réfléchir un peu, peut être que tu trouverais particulièrement lourde, a vouloir à tout prix le gagner ce verre avec elle. Mais c’est plus fort que toi, elle t’intrigue, et ça te semble naturel et poli au fond, d’inviter une personne qui t’a aidée comme ça. Et peut-être que tu te dis que t’en apprendra plus sur elle, sur le pourquoi d’elle ressemble a un animal apeuré et perdu qui a peur de la légalité, sur le pourquoi elle n’a pas l’air d’avoir assumé de t’aider aussi.

    Le marché est accompli en tout cas, et toi t’es satisfaite, tu supposes qu’elle l’est aussi. C’est tout ce qui compte au fond, et demain cette soirée ne sera plus qu’un vieux souvenir, alors que tu reprendras ta vie. Alors tu t’accordes cette pause, pour assouvir une curiosité, un sens du défi aussi. « Bien. » Et elle ne semble pas commode du tout, la pire dans tout ça, pas d’importance au fond, parce que tu as vu bien pire, bien moins commode ou plus coriace. Parce qu’elle a beau avoir l’air costaude et l’attitude d’un animal sauvage, tu deale avec des personnes comme ça à longueur de journée, celle la a un petit quelque chose en plus, un peu comme ces enfants sauvages que tu as eu l’occasion d’apprivoiser.

    « Je te suis. » Et toi non plus au fond t’as aucune idée de pourquoi tu veux faire ça, malgré tout ce que tu te dis, c’est un peu flou dans ta tête, t’es juste beaucoup trop bornée pour ton bien, ou pour le bien de tout le monde. En tout cas tu supposes que tu l’exaspères déjà, et ça ne change rien, t’as l’habitude qu’on t’aime, mais t’as aussi l’habitude qu’on ne t’apprécie pas pour ce que tu es au premier abord.

    « Vous etes sure que vous n’avez pas mal ? » T’aurais du te retenir, mais alors que vous arrivez devant des facades lumineuses et colorées indiquant des bars, endroit que tu la laisse choisir, tu ne peux pas t’empecher de le lui demander, elle a une demarche qui attire ton esprit, et tu penses qu’elle s’est fait plus mal que de raison. Enfin tu n’insistes pas, pas pour le moment, mais tout vient à point à qui sait attendre, ou quelque chose du genre après tout non ? Enfin, dés qu’elle aura choisi le lieu, tu la suivras a l’interieur, la laissant même choisir la table adéquate, après tout, les animaux blessés se sentent mieux quand ils peuvent choisir leur territoire.

    « Tu bois quoi ? » Parce que tu as des conseils si elle veut, mais tu ne sais pas a quel point elle peut resister a l'alcool.
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
    Messages : 137

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Jeu 29 Juil - 4:19

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    Kolaire.
    Elle te suis, même si pour le coup t'aurais préféré qu'elle te suive que dalle et parte vivre sa life, mais visiblement t'as trop un mauvais karma pour qu'on te lâche la grappe. Pas que c'est ton genre de croire en la superstition, mais tu commencerais presque à y croire à force qu'on te crache à la figure en permanence. Puis bon, t'es marrante toi, à lui demander de te suivre, mais pour aller où? Bah ouais, y'a des tas de bars, mais tu connais pas c'genre de bails. Bon, si y'en a un qui a l'air un minimum normal et tranquille, ça t'arrangerait. Non parce que les endroits drogués aux néons c'est juste marrant à regarder... et là encore, c'est too much.

    Tu laisses échapper un râle. Elle va te lâcher, ouais ? Ouais clairement ton corps a vu d'meilleurs jours, mais c'pas une raison pour le souligner et encore moins d'faire genre d'en avoir quelque chose à foutre. Elle veux boire avec Kalei ? Faut pas qu'elle s'attende à c'que t'en fasses plus, sinon elle va être sacrément déçue. Pas qu'ce soit nouveau. Tu craches tes mots, mécontente, elle a clairement pas choisi son moment pour tenter d'te faire croire qu'elle se soucie de l'état de santé de la connasse qu'elle a trouvé sur le bord de la route.

    « T'es sourde, putain ? J't'ai déjà dis qu'ça allait. »

    À voir comment elle s'acharne sur ton cas alors que t'as clairement l'air de pas passer un bon moment, elle est sûrement aveugle aussi. Mais bon, chacun ses problèmes. Le tien, actuellement, en plus de tout le reste, c'est que la nana elle s'attend à c'que tu lui trouves un bar, là. Ouais, parce qu'elle pense que tu sais c'que c'est toute ces conneries, toi. Tu y vas un peu avec le fruit du hasard, limite en pile ou face, au premier endroit qui a pas l'air d'être un endroit où y font sniffer de la poudre d'ampoule aux clients déjà écroulés dans leur propre vomi.

    T'entre, elle te suit encore, y'a des gens, sa mère. Sûrement moins que c'que ça devrait, mais c'est déjà trop pour toi. T'as jamais mis les pieds là t'façon, donc pour toi tout est trop. T'as juste envie d'aller t'éclipser dans un coin et de fondre dans le plancher. C'que tu bois? Tu fronces les sourcils. Tiens, d'ailleurs, elle a commencé à te tutoyer, la Ishtar. T'espère qu'elle se sent pas rapprochée d'une quelquonque manière. Ah ça non madame. C'est pas ta pote.

    « Rien à foutre. J'vais prendre c'que tu prend, miss. »

    Dis-tu en te faufillant vers une table du fond, le plus discrètement possible, comme si t'étais une habituée qui a pas envie de faire de vagues. Vivement qu'ce soit fini. T'entends des gens parler tout autour, y'a d'la musique, si t'as pas une migraine dans les 5 prochaines minutes c'est un sacré miracle.
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Dim 1 Aoû - 9:53
    all that's lurking in the dark
    Tout bien reflechi tu ne sais pas vraiment pourquoi tu insiste pour suivre cette femme et pour lui offrir un verre. Tu n’es pas assez stupide Ishtar pour ne pas comprendre qu’elle ne veut rien avoir à faire avec toi, qu’elle voudrait juste probablement partir se terrer dans un trou loin de tout ça. Mais pourquoi ? Pas que tu ne sois super sure de toi ou que tu ne veuille particulièrement insister pour un peu de compagnie, mais tu es curieuse, et intéressée, et de la compagnie ne t’a jamais dérangée. Alors au fond, tu vas la laisser ronger son frein comme un animal blessé, alors que tu lui offriras un verre et vous serez probablement quitte. Rien de plus, rien de moins. Tu n’es pas ce genre de predateur qui emmene les jeunes femmes boire un verre pour abuser d’elle aprés, tu es juste une femme perdue dans un pays où tu n’as pas encore tes reperes qui ne cherche qu’a profiter d’un moment agréable, et a remercier un sauveur qui ne voulait pas l’être. Tu sais que tu devrais juste claquer des talons et la laisser vivre sa vie, mais quelque chose t’attire chez elle, alors juste un verre, et ça sera fini.

    Tu hausses les épaules à ce qu’elle te dit, et c’est plus fort que toi de vouloir te soucier de quelqu’un comme ça. Tu ne rajoutes rien alors, tu la laisses passer son ennervement, et c’est dans un silence un peu pesant que tu la suis jusqu’a un bar. Pas de gros néons, pas de pochtrons ecrasé sur le sol devant vous. Le bar semble propre, alors tu hoches la tête, et tu la suis à l’interieur. C’est un peu plus peuplé que ce que tu pensais, tu as l’habitude de choisir des endroits un peu plus cosy, mais tu supposes qu’à cette heure de la nuit ce n’est pas quelque chose qui risque d’arriver, alors tu te faufille à sa suite jusqu’au comptoir. « Trés bien. » As-tu quelque chose à rajouter ? Non, pas probablement.

    Tu es un peu ce genre de petasse qui commande des boissons trés colorées et sucrées avec beaucoup d’alcool que l’on ne sent pas — mais tu es aussi ce genre de femme qui lors de conversations d’affaire commande un whisky sec et le boit d’une traite sous le regard de tes collegues. Tu supportes l’alcool, un peu trop bien Ishtar, mais tu n’en abuses jamais. Ta monnaie est glissée pour le barman alors que tu commandes deux cocktails dont le nom semble imprononcable.

    Les boissons arrivent, et tu les porte habilement, jusqu’a la table le plus au fond que ta camarade du soir a trouvé. C’est mieux que rien tu supposes, c’est déja plutot plaisant de pouvoir être assise, surtout que tu commences à fatiguer et tu supposes qu’elle aussi. Pentacle s’asseoit à coté de toi, docile, et tu lui tend une friandise. « Voila. » La boisson est tendue, offerte. Et tu prends quelques instants pour reflechir à quoi dire.

    Mais maintenant, c’est une espece de silence qui se glisse entre vous, et tu te sens perdue. « Je suppose que je n’avais pas envisagée de passer ma nuit comme ça, mais c’est toujours moins lassant que les nuits à l’hotel à essayer de trouver un programme sympathique à la télé. » Pourquoi tu essayes de parler à quelqu’un qui s’en fiche. « Ishtar. Je suis ici en voyage d’affaire. » Et pourquoi tu te présente alors qu’elle n’a rien de sympathique au fond ? Tu sais pas, juste, t’en as envie, alors tu le fais, c’est souvent comme ça au final.  
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
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    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Mer 4 Aoû - 18:17

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    Kolaire.
    Assise tout au fond, tu fais tout ton possible pour tenter d'oublier la masse de gens qui se trouvent autour de toi, surtout que là, t'es à la lumière, sous le feu des projecteurs. Enfin, pas du tout, clairement les gens se foutent de ton existence, mais c'est plus fort que toi d'être parano, à t'assurer que personne ne puisse te reconnaître comme si ça allait te tuer sur le champ. Tu l'observes de loin, à prendre les verres, t'assurer qu'elle mette rien dans quoique ce soit, c'qui ne semble heureusement pas être le cas, alors qu'elle s'approche. Bien. Ton regard retombe sur la table, tu te concentres sur le bois. La musique est un peu trop forte pour toi, l'hypersensible auditive. Tu relèves la tête alors qu'elle te parle, t'arrachant à ta tentative de bulle- tant pis. Tu prends le verre, t'es un peu perplexe, t'as jamais vu ça comme boisson.

    Le seul alcool que t'as vu c'était des boissons fortes de richtos et de la bière bon marché volée par les skulls. Après, t'es jamais allée dans les bars, donc c'est sûrement juste d'la fancy shit que tu connais pas qui va sûrement goûter aussi dégueulasse que le reste... enfin, c'est ce que tu te dis alors que tu tentes de goûter.

    ... Hé mais. C'est sucré ? Genre c'est buvable ? T'es sacrément étonnée. Genre ça goûte pas le truc qu'on met sur les blessures pour les désinfecter, qui l'eut cru? Certainement pas toi. Faut croire que t'avais plus soif que prévu, parce que c'est sacrément bon et tu ne t'en prives pas. On dirait même pas qu'y'a d'l'alcool dedans, y doit pas en avoir beaucoup pour que ça paraisse pas, c'est sacrément dégueulasse de l'alcool. Puis c'est gratos, donc bon, on prend.

    Par contre, on prend pas mal moins la conversation. Elle te parle de sa vie comme si tu le savais pas déjà. Enfin, non, tu sais pas tout, mais c'est fou à quel point les gens réalisent pas c'qu'ils disent et laissent paraître à ce point là. La paille entre les lèves, tu tournes le regard vers elle. T'as pas le regard moqueur, juste sérieux, tranquille. T'es une connasse mais pas assez pour abuser de ce que tu sais sur elle, quand même. Flemme.

    « J'sais. T'es pas une locale si t'es dans les hôtels... et ton nom, tu l'as dis au téléphone tout à l'heure. »

    Tu le dis comme une évidence, comme si c'était pas juste toi la parano qui analyse tout le monde à qui tu parles. Sachant aussi qu'elle est du type à inviter des meufs randoms qu'elle connait pas dans les bars, tu te doutes aussi que c'est une habituée de cette activité et ce serait étrange de ne pas connaître les bars du coin avec ce fait en tête. Enfin, c'est juste une théorie, mais ça fait du sens avec son histoire de voyage d'affaire. Toi, over-analyser les gens? À peine. T'as qu'ça à foutre de toute façon.

    « Ouais bah profite, ça recommencera pas, miss. Faudra t'contenter de ta télé. »

    Dis-tu en retournant à ton verre, ne passant pas 300 ans à l'observer sous la lumière des bars, un peu inutile-- du peu que tu l'as vu, t'en sais assez. Les détails c'est pas important. Les cicatrices dans ton cou, sur ton visage et tes mains sont cependant des détails visibles avec la lumière sur ta personne auxquels toi, tu ne penses pas. T'as d'la chance d'avoir la peau sacrément pâle, faut vraiment te fixer pour le remarquer plus que ça, mais t'en as tellement qu'en même temps est-ce vraiment si difficile que ça? Tu sais pas, tu te regardes pas tant. T'en avais déjà quelques unes avant, mais la saleté de baie vitrée t'a vraiment niquée.

    Elle a beau être un peu cheloue, la dame, au moins elle a d'bons goûts en alcool. Tu bois peut-être un peu trop vite, mais eh, ça peux pas être méchant, c'est bon, right? Right.

    « Si j'avais su j'serais pas sortie c'soir, c'relou... carrément un stagiaire en plus, il allait direct dans un cul-de-sac. Sale con. »
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Ven 13 Aoû - 12:04
    all that's lurking in the dark
    Il y’a un moment où tu regardes sans faire attention les reactions de la jeune femme qui découvre ce cocktail qu’elle ne semble pas connaitre. C’est étrange peut être, mais qui es tu pour juger ? Personne. Tu n’es personne ce soir. Ni une amie, ni l’avocate réputée, ni la fille aimante. Tu n’es qu’une inconnue qui ne sait même pas réellement ce qu’elle fait ici. Alors la voir boire ainsi te fait arquer un sourcil, tu ne commentes pas, tu n’es personne pour ça. L’alcool coulera a flot si la femme le désire, car la valeur sentimentale de récupérer tes affaires n’a pas vraiment de prix. C’est l’aide d’une inconnue qui ne voulait pas t’aider. Tu hausses les épaules doucement, un rien blasée peut être, mais pas vexée ou blessée. Tu murmures simplement entre tes lèvres, entre quelques gorgées un vague « Perspicace »  Revenant sur ta boisson quelques instants.

    Tu essayes pourtant, semblant de conversation que tu n’as pourtant jamais réellement de mal à tisser. Fragments de connaissance qui ne sont pas partagés. «  Je ne sais pas, les rues ont l’air mouvementées, peut être que je sortirais juste sans mon sac la prochaine fois. » Bien qu’au niveau aide à la rencontre ça n’ait pas été si mal. Et ce n’est pas que tu veuille lui faire du charme, tu n’es pas ce genre de personne qui cherche à séduire tout ce qui passe, ou qui cherche un corps avec le quel finir la nuit. C’est juste une rencontre, amicale, sincère. Tu ne sais pas. Tu n’as jamais eu de mal à te lier aux gens, et cette personne est telle un défi pour toi.

    Tu l’observes quelques instants. Regard aiguisé, il y’a des cicatrices qui jonchent sa peau, et qui te rendent curieuses. Mais même dans cette aise que tu as avec les inconnus, tu sais que ce ne sont pas les questions qui se posent le premier soir. Ni même peut être jamais. Peut être a une amie, mais vous n’etes rien de ça. Des théories passent dans ta tête, tu essayes de ne pas les ecouter, de ne pas les suivre. Ça ne te regarde pas, la voix de ta conscience te le repete sans cesse.

    Ton verre se vide, mais le sien se vide également, et l’alcool semble délier sa langue, sans que tu ne le remarques réellement. Tu notes, de ce qu’elle dit qu’elle semble habituée a ce genre d’affaires. Un élégant sourcil se redresse sur ton visage d’ambre. « Est ce que la soirée a pris une si mauvaise tournure que ça ? » La question est naturelle.  « Je ne savais pas la délinquance si fréquente à Netovia. » Conversation lambda. Du bout des doigts tu harangues un serveur, quelques sourires, quelques billets, et deux verres vous sont apportés à nouveaux sans que tu n’ais a te lever. L’argent n’est pas la meilleure des choses de ce monde, mais il a des avantages qu’il serait dommage de refuser. Quelques fois.

    « Ou dois-je en déduire que vous etes plus professionnelle que lui. » Un sourire joueur, simple plaisanterie sous couvert de l’alcool, et d’un anonymat. « Je devrais engager quelqu’un comme vous en garde du corps, le temps de ma présence. » Une idée soumise plus tot par certains de tes collegues, inquiets depuis l’incident au Moyen-Orient. Une idée tant de fois déviée par tes soins. Une plaisanterie de toi à toi, qu’elle ne pourra pas comprendre. Peut être.
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
    Messages : 137

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Mar 24 Aoû - 15:30

    All that's lurking in the dark.

    @Ishtar
    What is this?
    La tête au fond de ton verre, un peu plus vite que ce que tu aurais certainement du, tu l'écoutes parler avec un mélange de "c'n'est pas d'mes affaires" et d'amusement mesquin bien caché au fond de ton regard durci. Elle pense vraiment que ne pas emmener son sac va les empêcher de tout piquer dans ses poches? C'est naïf ça, madame. Le stagiaire, peut-être pas, mais quelqu'un qui sait un minimum c'qu'il fait à bien plus d'une poche dans son manteau. S'il veux quelque chose, il l'aura, et c'est pas l'fait d'pas avoir de sac qui va les empêcher. Mais bon, rendu là, c'pas de tes affaires, la miss fera bien c'qu'elle veux. Tant qu'ça te concerne pas. T'es là maintenant, ouais, mais c'pas par volonté, ah ça non.

    Tu sens son regard sur toi, ta tête se tourne, se baisse, ne serait-ce qu'un peu, par réflexe, la main qui se resserre autour de ton verre déjà vide. Mais t'as pas le temps de te plaindre, ce fut bien furtif. Tant mieux.

    Au moins elle a pas d'mauvais goûts en boissons, ça te donne pas envie de tout recracher sur tes plaies, ça. Perspicace ? Ouais, elle l'a dit, la meuf, mais certainement pas quant à la quantité d'alcool dans ton verre. Tu fais peut-être moins attention déjà, mais tu le réalises pas encore, trop léger. Un p'tit verre en plus ça devrait pas t'faire de mal, nah ? Bah peu importe, car elle a apparemment décidé d'en commander d'autres. Bon. Tant qu'tu payes pas... t'as soif, de toute façon, puis c'est rafraîchissant. Elle a l'air d'être parmi les richtos t'façon, c'quoi un verre pour son porte-monnaie? Rien, sans doute. Tu fronces les sourcils.

    « Devine. Pas envie d'être là, moi. Y'a trop d'gens qui ferment pas leurs grandes gueules. »

    Les autres connards qui sont ici sont bruyants. Et t'aimes pas le bruit. Surtout pas maintenant. Tu prends une autre gorgée, tu grognes sous ta barbe. Sérieux, y peuvent pas baisser, le ton, devenir muets ou juste s'fermer la trappe? Ça rigole, ça parle fort, sérieux y sont franchement ridicules. Enfin, ton hypersensibilité que tu ne connais pas t'aides pas trop. Mais t'as pas de ça, toi, non. T'as juste assez de jugeotte pour trouver ça chiant.

    « C'partout ça, miss. Faut juste avoir d'la malchance... ou savoir où chercher. »

    Tu fronces les sourcils. Elle s'en va où avec ça, elle? Que t'es une délinquante? Ah ça non, elle te mettra pas au pied du mur comme ça. T'as pas assez bu pour ça. Ce sera jamais le cas, pas tant qu't'es en vie.

    « Pas besoin d'être pro pour savoir qu'il est con. J'connais l'coin, c'pas illégal que je sache. »

    T'es pas clean, mais franchement, connaître qu'il fonce droit dans un cul de sac c'est sûrement un des trucs les moins illégaux que t'as fait de ta vie. T'as l'air confuse alors que tu tournes légèrement la tête en sa direction, le regard ailleurs mais tout le même assez près pour que tu puisses la voir un minimum. Comme toi? C'est quoi, comme toi? Quelqu'un qu'elle connait pas? Tu te doutais déjà, pour avoir un peu forcé une invitation au bar à une meuf qu'elle connait pas, que sa compétence à réfléchir est pas toujours optimale, mais là ça sort de nul part, même toi tu vois pas le lien... c'qui est honnêtement pas si difficile en fait. Certes.

    « J'sais pas c'que tu veux dire par "comme moi", mais ça sonne comme une putain d'mauvaise idée, miss. »

    Toi, garde du corps? Ouais bah non, hein, l'est marrante elle. Tu continues à vider ton 2ème verre, perplexe. Tu la comprend pas trop, la dame. Elle est cheloue. Et t'aimes franchement pas trop ça.
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Dim 19 Sep - 8:53
    all that's lurking in the dark
    FT. KALEI Tu as quand même un peu de retenue Ishtar qui l’empêche de trop admirer le corps et les cicatrices pales de ton vis a vis du soir. Non, tu n’insistes sur pas grand chose, et tu la laisse boire  tranquillement, tu la laisses savourer ce cocktail que tu savoures aussi. Le gout est delectable, le sucre rajoutant tant de gout et de facilité à boire. Et il y’a bien entendu cette voix qui te dit que tu pourrais simplement la laisser partir, ça a l’air d’être une si grande torture pour elle d’être ici et tu n’es pas ce genre de personne sadique qui veut infliger du mal à tout le monde. Tu as juste … ce besoin peut être d’un peu de conversation, même si la conversation n’est pas volontaire. Tu as juste ce besoin de ne pas être seule, pas ce soir, pas tous les soirs. Tu ne sais pas d’où ça vient, c’est juste comme ça au fond, tu ne te controles pas. Alors tu esquisses un simple sourire Ishtar.  «  Je n’ai malheureusement pas le pouvoir de les faire taire. Et si j’ai d’aussi bons alcools dans ma chambre d’hotel, je ne suis néanmoins pas sure que la proposition soit convenable. » C’est tout de même plus fort que toi peut être, et tu esquisses un sourire presque rassurant.

    Et puis la conversation continue, et tu hausses les épaules.  «  Je suppose que la malchance doit me poursuivre alors. C’est toujours mieux un pickpocket qu’un attentat cela dit. » Mauvais humour, guidé par l’alcool peut être. Tu la braques néanmoins sans le realiser et tu lèves les mains.  «  C’était une plaisanterie, je ne vous accuse de rien. Je ne suis pas la pour ça, et cela serait on ne peut plus malvenu de ma part. » T’es pas quelqu’un de mauvais au fond. T’es juste un peu perdue parfois, et les mots vont vites, t’as des idées qui sont etranges, mais qui sont simplement visionnaires et que certains ne peuvent pas comprendre.

    Une autre plaisanterie, une perche à moitié tendue.  «   Je ne parlais pas spécialement de vous. Mais si la proposition vous interesse, je me suis toujours demandé ce que ça ferait de confier ma vie à une inconnue. Une absurde confiance en l’être humain je suppose » Cette fois ton sourire se fait plus grand, mais toujours aussi sincère, alors que tu lèves le verre à tes lèvres, en sirotant une longue gorgée. Quiétude dans un alcool puissant mais doux à la fois.
    Kalei Ionari
    Kalei Ionari
    Messages : 137

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Jeu 7 Oct - 15:17

    All that’s lurking in the dark.

    @Ishtar
    Hick.
    Les bruits ambiants sont insupportables. Les verres qui râpent la table, les voix qui fracassent les tympans, les pas qui martèlent le sol, les rires qui résonnent comme au fin fond d’un canyon, tu n’as pas l’habitude des pièces fermées aussi bruyantes et nul doute que l’alcool n’aide pas à ton cas. Les gens n’y ont aucune putain de race, les pires sauvages comme t’en croises même pas dans les hautes herbes, du moins, c’est ce que tu perçois. Tu vides ton verre, le sucre qui adoucit la gorge, qui te rafraîchit, petit peu par petit peu, en espérant peut-être qu’à un moment tu n’en auras plus rien à foutre de ces gens autour. Sauf que ça n’arrive pas, les gorgées ne changent rien à ton amour du calme et du silence. Tu es pourtant toi-même capable de crier, d’hurler ta colère sur les murs et ceux qui te cassent les couilles, mais c’est toujours plus facile à gérer quand tu es celle qui gueule le plus fort, ce qui n’est pas le cas actuellement, évidemment.

    Si la miss à tes côtés te dérange beaucoup moins- elle ne parle pas si fort- l’ambiance festive des bars n’est vraiment pas pour toi. T’as jamais été une personne à gens de toute façon, et si eux se contentent sans aucun doute de passer un bon moment, c’est assez pour te mettre profondément mal-à-l’aise. Trop mal-à-l’aise, assez pour écouter ce qu’elle te raconte. C’est sans doute… non, ne nous mentons pas, c’est totalement l’alcool, mais sa proposition semble somme toute bien plus intéressante que de rester en compagnie des capumains. T’façon, l’est bien plus p’tite que toi, elle pourrait pas t’blesser, right ? T’es forte, Kalei. Bien plus forte qu’elle.

    Bah t’es surtout bourrée. Forte, mais bourrée. Ton jugement est… altéré ? Ouais. On peut dire ça comme ça.

    « Eh. Y’a des cons qui gueulent comme des perdus dans ta chambre d’hôtel ? »

    Mais le sujet revient bien vite sur l’attentat. Ah. Ouais, bon, disons qu’y’a malchance et putain d’enfer. Pas la même histoire.

    « Ah, pas faux. C’t’ait un putain d’enfer. J’voulais même pas y aller à la base, au festival... plus jamais. »

    Tout ça, à la base, car t’as voulu être sympa avec Kalak qui t’a invité à venir avec lui, alors que vous saviez tout les deux très bien que c’est clairement pas le genre d’endroit où y faut t’emmener. Y fait froid, y’a des gens partout, y’a du bruit, bref, clairement pas ta tasse de thé. Bon, t’as quand même rencontré Sylphe là-bas donc y’a pas QUE du mal, mais t’as quand même mangé une baie vitrée dans le dos et ça c’est non. Et il a failli mourir écrasé par une maison. Et ça c’est non aussi. Et le froid. Non aussi. Brrr.

    Et ça, c’est pas une plaisanterie, contrairement à c’qu’elle dit. T’as jamais été une blagueuse, donc c'pas trop dans tes compétences de faire autre chose qu'être ronchon.

    « Mouais, si tu l’dis. »

    Tu réfléchis, cependant, Kalei. Parlant d’Kalak. La proposition de la dame est certes une bien drôle d’idée de sa part, naïve comme tu ne te permettrais jamais d’être, mais l’idée de bosser te gratte quand même le fond de l’oreille, piquant ton intérêt, ne serait-ce qu’un peu. Si t’es pas le type de nana qui a le travail facile, t’as jamais été une quelconque aide à la société, ton pote bosse dans un milieu dangereux et même si t’as les poings pour le protéger, ça t’embête bien plus que ce que tu tolères de n’être que sa protection. S’il bosse moins, il aura moins besoin de protection. Moins de dangers, right? Si tu bosses, t’auras l’argent qu’il aura pas besoin d’gagner. La dame a l’air richtos, en plus. P’t’être assez pour qu’il ait plus besoin d’se foutre dans des emmerdes pas possibles…

    « Pas envie d’parler d’ça ici, miss. On peut sortir ? »

    T'es hyper mal-à-l'aise et ça paraît, entre le ronchon et le "tuez-moi". Tu réfléchis mal quand y’a trop de bruits, et t’es quand même suspicieuse de sa proposition. T’as besoin d’avoir le plus de ta tête que tu peux avoir, supposant qu’elle est pas encore dans ses plaisanteries, et t'auras pas toute ta tête si t'es à deux doigts d'en lancer plus d'un dans les murs. Elle est cheloue la demoiselle, mais elle t’emmerde moins qu’l’es singes et elle paye tes verres, c’est déjà plus tentant.
    Ishtar Sabrang
    Ishtar Sabrang
    Messages : 27

    Sujet : Re: All that's lurking in the dark [Ishtar]

    rédigé le Jeu 21 Oct - 10:48
    all that's lurking in the dark
    FT. KALEI En y reflechissant bien tu penses qu’à ce moment la tu perds un peu le controles sur toi même et sur tout ce qui fait de toi une personne posée et sensée. Alors oui, peut être que tu es juste exasperée de toutes ces nuits sans dormir, de ce qui t’empeche de dormir même, peut être que tu en as simplement marre de cette vie qui a décidé de faire de toi une victime, et qu’un neurone a explosé dans ton cerveau, mais tu ne controles plus grand chose, et tant pis si tu passes pour une personne un peu bizarre. Tu apprécies la compagnie de cette femme qui n’en a visiblement rien à faire de la tienne, et tu ne cherches qu’a en profiter un peu plus, parce qu’en toute honneteté retourner dans cette grande chambre d’hotel vide et seule — une chambre d’hotel triste malgré le luxe — ça ne t’enchante pas outre mesure. T’en sais rien. T’essayes juste de lier des contacts et si tu n’as jamais eu de mal auparavant, ce n’est pas le plus facile. T’as peut être pas choisi la bonne personne. Tant pis. T’es pas du genre à abandonner. Et t’as envie de lui faire confiance, t’es même prete a lui mettre ta securité entre les mains, sans réellement réaliser ce que tu fais. Peut être que c’est une façon comme une autre de flirter avec le danger, de te trouver un but ?

    Alors de fil en aiguille des sujets sont évoqués, une perspective plus allechante que les autres peut être, et qui te fait sourire en coin, d’un sourire qui n’a rien de trop fier, mais qui est un peu doux. « Pas vraiment, je dirais même que c’est plutot cosy et extremement silencieux. » Ca l’est même beaucoup trop mais ça elle n’est pas vraiment censée le savoir.

    La conversation change, elle pense que tu parles de l’attentat de Frimaria, et ça te convient. Tes grands sourcils se froncent quand même quand tu realise qu’elle y était et si t’as envie de poser des questions tu ne le fais pas, te contentant d’un hochement de tête sympathique. Aprés tout, vous n’avez pas elevé les gruikui ensemble, et tu sais que de toute façon tu dépasse déja beaucoup de lignes dans son espace vital, tu n’es pas assez stupide pour ne pas le comprendre.

    Si tu ne rajoutes rien à ce sujet, une autre proposition t’échappe, et si tu pensais simplement qu’elle dirait un retentissant non, ou partirait, la reponse te surprend tu dois l’avouer. Une demande, tu hoches la tête, et glisse trop de billets sur le comptoir faisant la soirée d’un barman sympathique. «  Sortons. Mon hotel reste proche et je peux t’assurer que les capumains n’y sont pas bienvenus. » Pentacle pousse un jappement à tes cotés comme pour affirmer, alors que déja, de ta demarche etherée et le pas aisé malgré l’alcool, tu te diriges vers la sortie et l’air libre.
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